Joyfully Waiting

JOYFULLY WAITING

Waiting for what? Waiting for exhale? Waiting for nothing. Waiting for love? I don’t want to wait for your love. No I don’t want to wait for your love. Waiting for the right moment. Waiting for tomorrow (but tomorrow never comes). Waiting for success. Waiting for the train (the last train). Waiting to stalk a prey. Waiting for nothing. Waiting for a cure. Waiting for the good proposition. Waiting for the perfect job, the perfect, man/woman, the perfect house, the perfect whatever. Waiting for take-off. Lengthy wait. Agonising wait. Wait to receive a confirmation. Waiting to go (away). Waiting listlessly.

Why waiting for changes to be forced upon us?
Why not dance while waiting?
Why waste this time in listlessness?
Have a joyfull and ecstatic waiting!
Wait blissfully and you will need no more waiting.
There is no more waiting.
Embrace timelessness!

Nathalie Rebholz

Le programme en ligne ici

 

 

Nommés « salle d’attente », ces entre-deux gardent l’esprit libre des premières années du Labo. Planifiés entre les démontages et montages d’exposition, les premières salles d’attentes permettaient des propositions relaxées dans un espace dédié à la liberté et à l’art contemporain. Le Labo aborde de manière novatrice sa programmation 2018 et revoit le concept de salle d’attente et sa manière d’inviter les artistes et curateurs afin d’envisager les projets d’une autre manière. Dans un temps de restructuration de ce début 2018, les salles d’attentes permettent de déployer des projets décomplexés par les normes des conventions d’expositions.
Démarré en 2015, avec le projet [?] [?] [r], l’idée d’un projet continue explore de nouveaux possibles, en déployant les richesses d’une collection en perpétuelle mutation. Le projet appelé « waiting room » explore cette nouvelle possibilité curatoriale. Conceptuellement le développement en marge est ainsi octroyé au plis, aux interstices, à ce qui ce passe entre deux. Sur un principe de fading les exposition se fondent l’une dans l’autre, le visiteur ne pouvant plus déterminer le début et la fin d’un projet.
La proposition de Nathalie Rebholz s’insère ici entre-deux et explore ce temps vide.
Karen Alphonso