Talweg 03

Pétrole Editions présente la revue, dans la cave de l’Espace Labo parallèlement à l’exposition Revolution in our lifetime.
13 février – 06 mars 2016
Ouverture mardi, mercredi et vendredi de 14h à 18h ou sur rendez-vous.

 

 

 

 

TALWEG 03

 

Vendredi 12 février 2016, dès 18h : Lancement de la revue TALWEG 03

Pétrole Editions

TALWEG 03– Transrevue
Pensées — Art contemporain

Le mouvement

TALWEG désigne la ligne d’intersection de deux pentes latérales d’une vallée, suivant laquelle se dirigent les eaux courantes.
TALWEG ne possède aucune contrainte technique ni formelle pérenne. Format, papier, impression, reliure, forment un système architectural propre à chaque numéro. Sa publication est annuelle.
TALWEG est un laboratoire de recherche où se côtoient des propositions plastiques et théoriques, points de vue artistiques, littéraires et scientifiques autour d’une réflexion commune.
TALWEG 03 est parue en janvier 2016 et porte sur la notion de MOUVEMENT. Elle s’inspire de la forme du journal d’informations, non relié, au papier fin. Fermé, l’objet est replié en deux sur toute sa hauteur; ouvert, ce pli forme une ondulation sur la surface des double-pages, creux et crête.

TALWEG03 rassemble neuf artistes / collectifs : Ludmilla Cerveny, Alex Chevalier, Emma Cozzani, Arthur Debert, ExposerPublier, Mickaël Gamio, Francois-Xavier Guiberteau & Anne-Emilie Philippe, Bénédicte Lacorre, Mountaincutters. Les auteurs Marie Richeux, Marie-Eve Lacasse, Nathalie Quintane et Montassir Sakhi ont été invités à se joindre à eux au sein de l’édition.

 

Revolution in our Lifetime – Davide Cascio

Du 12 février au 06 mars 2016

Davide Cascio

Revolution in your lifetime

Davide Cascio propose une installation environnementale. Elle intègre une série d’affiches titrées REVOLUTION IN OUR LIFE TIME. Cette série découle de la récupération des macules d’une édition réalisée avec Vincent Kohler en 2012, elle additionne et multiplie les couches et les techniques d’impression: offset, typographie, xylographie, monotype et collage.

Ces affiche-palimpseste REVOLUTION IN OUR LIFE TIME s’inspirent directement de la production graphique d’Emory Douglas (Ministre de la Culture du Black Panther Party de 1967 à 1980), elles représentent une tentative de déconstruction de ces images graphiques.

2 affiches encadrées, Revolution in our lifetime, 2015
Revolution in our lifetime, 2015, techniques mixtes sur papier, 46 x 64 cm

 

«Des drapeaux, des morceaux de papier ou des tissus avec des mots, dictés par l’urgence d’une révolution. C’est la légèreté et la danse totémique, le pouvoir précaire de l’instant qui s’opposent au poids rhétorique de l’histoire. L’anti-monument est là pour contredire le monument-même, pour en renverser la symbolique et exorciser son magnétisme idéologique juste avant qu’il soit détruit, effacé».

détail accrochage installation Revolution in our lifetime, Espace Labo, 2016
Détail, installation Revolution in our lifetime, Espace Labo, 2016

Pour Davide Cascio, les drapeaux, les morceaux de papier ou les tissus se réfèrent à des pièces «molles» dans la tradition de l’art minimal, comme les caoutchouc de Richard Serra ou les feutres Robert Morris.
Ces matériaux enveloppent le spectateur dans un lieu de repos et favorisent l’agrégation spontanée comme l’Auditorium de Franz West à la Documenta de 1992 (72 divans en fer sur lesquels étaient posés des tapis d’Orient usagés, utilisés comme sièges par le public).

Davide Cascio, Revolution in our lifetime, dangling painting1
Détail 2, installation Revolution in our lifetime, Espace Labo, 2016
Davide Cascio, Revolution in our lifetime, Espace Labo, 2016
Détail 3, installation Revolution in our lifetime, Espace Labo, 2016
L’exposition REVOLUTION IN OUR LIFE TIME a reçu le soutien du Fonds d’Art Contemporain et de Pro Helvetia.

Davide Cascio (1976) vit et travaille à Lugano et à Paris. Membre de l’Institut Suisse de Rome pendant deux ans (2004-06), il a gagné le Prix Vordemberge-Gildewart en 2005 et le Prix-culturel Manor pour le canton du Tessin en 2007. Il a exposé en Suisse à la Kunsthalle de Bâle, au Kunstmuseum de Glarus et de Thun. Il a exposé à «La chambre» de la galerie Xipppas et au FRAC centre d’Orleans. Il a été résident au Pavillon du Palais de Tokyo à Paris (2009-2010), à Astérides à Marseille en 2011 et en 2012 à la Box de ENSA Bourges. En 2014 est en résidence à la Fondation d’entreprise Galeries Lafayette à Paris. A Partir de septembre 2015 est doctorant au SACRe PSL/ENSBA à Paris.

 Photographies: Yann Le Floc’h