Constellations winter show – 06 12 2024

avec 

Jean Luc Andrianasolo
Karim Forlin
Sonia Garcês
Roman Gysin
Lauren Huret
Damien Juillard
eden levi am
Miami Books
Fanny Modena
Leah Nehmert
Lucas Olivet
Société POTOP
Benoît Schmidt
Ramaya Tegegne
Anaïs Wenger
Eva Zornio

Une sélection de pièces uniques et d’éditions limitées, incluant des céramiques, éditions, peintures, photographies et sculptures. Une proposition de Sonia Garcês.



L’exposition est visible jusqu’au 20 décembre
Horaire d’hiver : mercredi et vendredi de 15h à 19h, samedi de 14h à 17h et sur rendez-vous : info@espacelabo.net / 0225567275

Biographie des artistes:





Jean Luc Andrianasolo (1983, CH/MG) est diplômé de l’école supérieure d’arts appliqués de Vevey (CEPV). Il pratique la photographie documentaire et s’intéresse particulièrement aux liens entre les personnes et leurs environnements immédiats. Depuis 2012, il participe à différentes expositions personnelles et collectives : MISC à l'Espace Jörg Brockmann ou au Festival Images à Vevey. En 2015, Jean Luc a fait partie de la Sélection au Festival Voies-Off à Arles ainsi qu’au vfg Nachwuchsförderpreis. En 2017, il est sélectionné au Prix Levallois. En 2019, il est mandaté pour produire l’Enquête photographique valaisanne. En 2023, il retourne à Madagascar grâce à une bourse de recherche ProHelvetia et en 2024 il est finaliste du LensCulture Portraits Awards. Il vit à Genève et enseigne au cfp Arts.Jean Luc Andrianasolo (1983, CH/MG) est diplômé de l’école supérieure d’arts appliqués de Vevey (CEPV). Il pratique la photographie documentaire et s’intéresse particulièrement aux liens entre les personnes et leurs environnements immédiats. Depuis 2012, il participe à différentes expositions personnelles et collectives : MISC à l'Espace Jörg Brockmann ou au Festival Images à Vevey. En 2015, Jean Luc a fait partie de la Sélection au Festival Voies-Off à Arles ainsi qu’au vfg Nachwuchsförderpreis. En 2017, il est sélectionné au Prix Levallois. En 2019, il est mandaté pour produire l’Enquête photographique valaisanne. En 2023, il retourne à Madagascar grâce à une bourse de recherche ProHelvetia et en 2024 il est finaliste du LensCulture Portraits Awards. Il vit à Genève et enseigne au cfp Arts.
Karim Forlin, né en 1977 à Locarno (Suisse), vit et travaille à Genève. Après une formation en architecture du paysage, il est diplômé en 2009 de la Haute École d’art et de design de Genève (HEAD). Sélectionné pour les Swiss art awards 2015 à Bâle, il est lauréat du prix des Arts Visuels de la Fondation Dr René Liechti et du Prix Migros Tessin 2016.
La pratique de Karim Forlin tient au sol et aux mots, relève du territoire et du langage comme un tout culturel au sein duquel prélever des morceaux formulant de nouvelles narrations, dont l’arbitraire récit se repose sur la cohésion du système initial. Dès ses premières œuvres, l’artiste a mis en place un protocole de classification basé sur l’alphabet français, occasionnellement abandonné au profit de langues anciennes, aux caractères pictographiques et figuratifs (exposition Mem, galerie Laurence Bernard, 2016). Cette hésitation entre systématisme et exception révèle une relation distanciée à ce « Monstre de la totalité » 1 que représenterait un ensemble fini de 26 œuvres. Il dessine une route puis en prévoit les détours, les voies sans issue : si toutes ses séries aboutissent à une forme cohérente, elles sont parfois les manifestations nécessaires et suffisantes, uniques, d’une lettre ou d’une réflexion. Ainsi se construit une œuvre tenant à une esthétique du « fragment », d’un « discontinuisme sensible aux basculements imprévisibles » 2, où chaque pièce bénéficie d’une autonomie marquant « la nécessité de remodeler les genres » 3, remettant à nouveau en jeu toute indexation préliminaire.
Roman Gysin (né en 1984) est un sculpteur et un artiste d'installation suisse qui explore dans son travail les interfaces entre l'art et la décoration. Gysin a d'abord suivi une formation professionnelle de menuisier avant d'obtenir un bachelor en beaux-arts à la Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK). Il a ensuite approfondi ses études à la Hochschule für Bildende Künste de Hambourg, où il a obtenu un Master of Fine Arts (MFA).
L'un des principaux axes de sa pratique artistique est l'étude des connotations sociales des actions décoratives et de la manière dont la décoration, en tant que forme d'expression culturelle, peut refléter l'identité sociale et les hiérarchies.
Parallèlement à sa pratique artistique, Roman Gysin a également été chargé de cours et a enseigné de 2017 à 2023 dans le cadre de la filière Bachelor Fine Arts à la Zürcher Hochschule der Künste.
Ses œuvres sont représentées dans de prestigieuses collections publiques, dont le Kunsthaus de Zurich et la Kunstsammlung du canton de Zurich.
Il collabore régulièrement avec la galerie Christian Lethert à Cologne, où il a eu plusieurs expositions individuelles, dont « Decorate.» (2023) et « Really Rustic » (2021).
Son travail a été exposé à l'échelle internationale, notamment au Torrance Art Museum de Los Angeles et à la Biennale de Prague.Gysin a été récompensé par plusieurs prix et résidences, dont la bourse d'atelier à Berlin du canton de Zurich (2023) et le Telos Foundation Award (2023). Il a également été nominé pour le prestigieux Swiss Art Award et a reçu le Werkbeitrag du canton de Zurich en 2014.
Ses expositions, en solo ou en groupe, sont connues bien au-delà de la Suisse, sa dernière participation à Lustwarande 2024 à Tilburg (NL) étant la plus récente.
Sonia Garcês (*1985) vit et travaille à Genève. 
Avec un parcours de graphisme, d’arts visuels, de scénographie et après avoir suivi des projets d’expositions en galerie, Sonia est revenue a une recherche autour de la céramique.
En 2022, elle commence Sole une série de pièces uniques en porcelaine de Ming qui a été sélectionné au premier Marché d’objets graphiques de la revue étapes, à la Cité Fertile à Pantin la même année. Ainsi, elle réunit la recherche d’une dynamique d’une ligne graphique expérimentale avec les spécificités des composants qui exigent un traitement tout particulier.
Lauren Huret, née en 1984 à Levallois-Perret (FR), Lauren Huret vit et travaille à Genève. Ses travaux visuels et ses recherches, composés principalement de vidéos, d’installations, de performances et de collages, essaient de mettre en lumière les systèmes de croyance intrinsèques à nos dispositifs techniques et médiatiques. Elle collabore régulièrement avec l’artiste suisse Maria Guta, qui vit et travaille à Neuchâtel. Ensemble, elles exposent aux Swiss Art Awards à Bâle en juin 2023.
Son travail a été exposé à la Kunsthaus Langenthal, à la galerie Hard Hat à Genève, à la Panacée à Montpellier, au Copenhagen Contemporary art museum, au Centre d’art contemporain de Genève, au Centre Culturel Suisse de Paris, à la Fondation Ricard, à la Haus der Elektronischen Künste de Bâle, au Jeu de Paume à Paris, au Red Brick museum à Beijing, au Centre d’art contemporain de Neuchâtel et dans de nombreux espaces d’art indépendants. Ses performances ont été montrées lors du prix Suisse pour la performance au Kunstmuseum de Lucerne, au Schinkel Pavillon de Berlin, au théâtre de l’Usine Genève, au festival Les Urbaines à l’Arsenic à Lausanne, au LAAC de Dunkerque.
Elle a publié à ce jour cinq ouvrages dont Praying for my haters, éd. CCS Paris, Février 2019, L’âge des techniciens, avec Pacôme Thiellement, éd. Clinamen, Juin 2017, Artificial fear, Intelligence of Death, éd. Link, co-pub. Kunsthaus Langenthal, Avril 2016.
Damien Juillard (b. 1996 in Geneva) lives and works in Basel, Switzerland. 

Reconfiguring and permeating reality in fleeting and non-linear ways, Juillard assembles material through various mediums such as sculpture, printmaking and installation. His work reflect on how technologies filter sensations and challenges notions of distance, privacy, exposure, commodification and fragmentation. Melting digital and physical times and spaces, he explores the ephemeral and fragile nature of the human body, through its perceptions, feelings and desires.

Juillard graduated from HEAD, Geneva and completed his masters at HGK Institut Kunst, Basel in 2021. Often presented as installations, objects, images or sculptures, his work has been shown at Kunsthalle Basel; Kunstverein Freiburg; Galerie für Gegenwartskunst, Freiburg; Kiefer Hablitzel Göhner Art Prize, 2023; Haus der Elektronischen Künste, Basel; Galerie Eva Presenhuber, Zürich; Kunsthaus Baselland; Reaktor 19, Zürich; Amore, Basel; Kunsthalle Palazzo, Liestal; LiveInYourHead, Geneva; Centre d’Art Contemporain, Geneva.
eden levi am is an artist, photographer and queer activist based in Geneva. For several years, they have been developing a documentary approach with a focus on activism and intimacy. Using primarily film photography and video, and more recently performance, their artistic practice expresses a personal and affective view of the world, which ties with current social and political issues. From an intersectional feminist perspective, their work addresses issues relating to the body, gender, identities and their representations. They graduated from the Vevey School of Photography (CEPV) in 2018. Their work has been exhibited and published in Switzerland and abroad since 2017. It was recently featured at Swiss and international venues and festivals such as Fesse-tival (Geneva, 2023), Tom of Finland Art & Culture Festival (London, 2023), Musée d’art de Pully (Switzerland, 2017 & 2023), Urgent Paradise (Lausanne, 2022), Forde (Geneva, 2022), BØWIE Gallery (Geneva, 2022), Romantso Gallery Space (Athens, 2020), Space Grotesk (Basel, 2019), Centre de la photographie Genève (Geneva, 2019), and La Nef (Noirmont, Switzerland, 2019). Publications include Libération (2021) and Journal des Bains (2016–2022) as well as several exhibition catalogues. Most recently, they have been awarded the 2021 documentary photography grant of the City of Geneva. The resulting project, "Rivers", was published in 2023 as a monograph by Miami Books and presented as a solo show at Halle Nord in Geneva, accompanied by two performances in the context of the Fesse-tival (a festival fostering positive and inclusive visions of bodies, identities and sexualities). ??
Miami books est une maison d’édition indépendante menée par le duo de graphistes Martin Maeder et Adeline Senn (AMI). Fondée à Genève en 2013, elle publie des livres d’artistes actifsves dans différents domaines de la création contemporaine. Miami Books réfléchit en faisant. Elle s’intéresse au processus de production éditoriale, de la naissance de l’idée à sa transformation en objet-livre. Chacune de ses publications est un vaisseau unique conçu spécifiquement pour l’idée qui l’habite, en étroite collaboration avec les auteuricexs. Pérenne et éthiques, leurs collaborations tendent à s’inscrire en dehors des jeux des pouvoirs et valorisent chaque étape de la création.
Leah Nehmert a participé à de nombreuses expositions collectives internationales, notamment au Kunsthaus Baselland (Bâle), à SVETOVA 1 (Prague) et chez Meyer Riegger (Karlsruhe). Elle a présenté des expositions personnelles à la Gallery Ann Mazzotti (Bâle) en 2021 et 2023, et sa plus récente exposition personnelle a eu lieu au Standard Deluxe (Lausanne) en novembre 2023. En février 2025, elle participera à une exposition collective au Kunsthaus Langenthal (Bern) et à l'Austellungsraum Klingental (Bâle). Elle co-écrit également Paintress Congress avec Iroise Doublet, une série d'entretiens explorant l'expérience d’être artiste et peintre dans le monde de l’art contemporain.
Lucas Olivet (1985) est un photographe basé en Suisse et au Michigan.
Diplômé de l’École d’Arts Appliqués de Vevey en 2009, son travail a fait l’objet d’expositions personnelles notamment aux Rencontres d’Arles, à Unseen Amsterdam et Images Vevey.
Il est lauréat du Prix suisse de la photographie (2014 & 2016), du prix Fotofilmic, Vancouver (2014), de la bourse photographique à caractère documentaire de la Ville de Genève (2018)
et finaliste des Swiss Design Awards (2020, section photographie). Son dernier livre Medicine Tree est publié chez Skinnerboox (Jesi, Italie) en 2024.
À travers son objectif, le photographe né à Genève aborde les notions de mémoire, de perte et de désir à travers sa propre vie ainsi qu’à travers un contexte historique et culturel plus large.
Crée en 2015 par Karoline Straczek, Société POTOP est une oeuvre totale d’où émane de multiples expérimentations formelles, structurelles et collaboratives en lien avec la question des odeurs.
Les odeurs sont des matières à penser, à revendiquer et poétiser les mondes.
Pour cette occasion, nous ressortons notre gamme de vêtement « slogan » et nos logos POTOP créent au fil des expériences.
Si l’odeur est politique, l’art peut il être un acte de résistance et d’émancipation olfactive?

Benoît Schmidt, né à Genève en 1997, diplômé de la HEAD en 2020 et de l’Institut Kunst Basel en 2022. Il travaille et réside actuellement à Bâle. Il explore la peinture comme un passage vers un espace intime et métaphysique, en s’intéressant à la matière invisible qui influence nos connexions. Il représente des environnements naturels où différentes forces et créatures interagissent avec le paysage. En utilisant la couleur comme vecteur d’énergie et d’émotion, il cherche à capturer dans la peinture des atmosphères et des sensations ambiguës, des moments en suspens amenant à une transformation.
Anaïs Wenger est une artiste multimédia. Son engagement pour l'art et ses modes de partage se déploie dans une variété de situations où l'œuvre circule et se transforme, créant un tissu mouvant de relations entre réalité et fiction. Pour explorer cette constante négociation, elle rassemble et assemble des matériaux, privilégiant une approche collaborative, que ce soit en dialogue avec d'autres artistes, d'autres œuvres ou le public lui-même.

Diplômée de la Haute école d'art et de design de Genève (HEAD), où elle intervient parfois depuis, Anaïs Wenger a également étudié au National College of Arts in Dublin (NCAD) et s'est spécialisée en dramaturgie et performance du texte à l'Université de Lausanne (UNIL-EPFL). Son travail a été présenté dans des expositions individuelles et collectives, notamment au Solstice Art Center (Navan, IRL), au CAC (Genève, CH), à FriArt (Fribourg, CH), au CAN (Neuchâtel, CH), à la Kaserne (Bâle, CH), Antigel Festival (Genève, CH), Motrat (Pristina, KSV), Swiss Institute (Rome, IT), Palais de l'Athénée (Genève, CH), ICA Foundation (Milan, IT), 3353 (Carouge, CH), CALM (Lausanne, CH) et Wasted Time (Lisbonne). En 2024, elle a bénéficié d'une résidence à la Cité internationale des arts de Paris (CIAP) et a été finaliste des Swiss Art Awards.
Eva Zornio est née en 1987 à Arlesheim (Suisse). Elle vit et travaille à Genève. Après un premier cursus en biologie se soldant par l’obtention d’un master en neurosciences, Eva Zornio s’oriente vers les arts visuels. Elle est titulaire d’un Bachelor en Cinéma et d’un Master en Arts Visuels de la HEAD–Genève. Son travail s’intéresse aux systèmes du vivant, aux trames relationnelles et narratives qui nous fabriquent en tant qu’êtres humains. Ses installations, performances, sculptures, pièces sonores et vidéos s’informent et se forment par les notions d’embodiment, d’affect, de fiction et de réseaux. Circulant entre institutions et structures indépendantes, elle performe notamment à l’Institut Suisse de Rome (2018). Elle expose à la Fondation d’Entreprise Ricard (2019), à Kunsthaus Langenthal (2019), à Forde (2018) ; en 2020 elle participe à l’exposition des Bourses de la Ville de Genève au Centre d’Art Contemporain ; elle est nominée aux Swiss Art Awards 2021 ; en 2022 elle expose à Kunst Halle Sankt Gallen, elle est sélectionnée pour la publication 2023 des Cahiers d’Artistes de Pro Helvetia et présente une performance éponyme à Löwenbräukunst Zürich. En 2024, elle présente sa première exposition personnelle au Tessin, à Spazio Lampo.

Odeur de terre

Keiko Machida

Horaires soutenus et présence de l’artiste pendant le Parcours Carougeois de la Céramique du samedi 14 septembre au 22 septembre 2024.

sa: 14h -20h
di: 14h – 17h
ma-ve: 11h – 18h

Puis, jusqu’au 19 octobre, retour au horaire du Labo

Lovesongs for Plants: An Arcane Evolution& The Leaves Whisperers

15.07.24 – 15.08.24

23.08.24-06.09.24

06.11.24 – 06.12.24

04 04 2025

Maya Bauer
Elia Buletti & Caterina Montesi
Davide Cascio
Basile Dinbergs
Vianney Fivel
Ariel Garcia
Anne Le Troter
Hunter Longe
Claire van Lubeek & Gregor Schönborn
Keiko Machida
Natasja Mabesoone
Apnavi Makanji
Virginie Morillo
Becket MWN
Partout Partout Collectif
Sonia P
Nina Rieben
Benjamin S. Elliott
Monika Stalder
Annely Steiner
The Gardeners of the Sixth Mass Extinction

Un projet porté par Laurent Schmid et Karen Alphonso

Avec le soutien de la Ville de Genève, de la République et Canton de Genève, le soutien de la Ville de Berne, du Canton de Berne, de la Fondation Pro Litteris, la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia, la Fondation Ernst et Olga Gubler-Hablützel et de la Fondation Hans Wilsdorf.

Lovesongs for Plants: An Arcane Evolution

Lovesongs for Plants: An Arcane Evolution is a multifaceted, interdisciplinary initiative set to transform Geneva’s Espace Labo into a hub of artistic and intellectual exchange throughout the summer and autumn of 2024. Building upon the themes explored in Owlet vision in a blinding time, this project navigates the convergence of ecology, posthumanism, and performative practice. It aims to challenge and reshape our understanding of plant communities and non-human entities, encouraging a fresh dialogue on our relationship with the natural world.

At the heart of the project lies a critical view of anthropocentric narratives within the plant-human relationship. The participating artists interpret the boundaries between subject and object, culture and nature in their works, the « Lovesongs, » thereby radically questioning the traditional perception of plants as passive, decorative elements. Instead, they acknowledge the complex information processing and reactive capabilities of plants, without conflating these with human abilities. The acceptance of diverse forms of individual and collective intelligence ultimately reflects back on our own thinking, helping us to resist the logic of totalization and to look beyond the narrow confines of instrumentalization.

The project conceives of the gallery space and the adjacent garden as an experimental field for such non-hierarchical encounters between human and non-human actors. Traditional notions of authorship and reception are questioned and renegotiated. Their intersections make the garden a hybrid space that invites us to test new forms of co-creation and ‘interspecies dialogue,’ revising our perspective within this zone of uncertainty.

In parallel, The Leaves Whisperers unfolds as a radiophonic counterpart. This speculative audio project, inspired by the rhizomatic structures of mycorrhizal networks, comprises a series of interconnected sound works. It creates a decentralized narrative space that breaks up linear narrative structures in favor of a polyphonic discourse. These kaleidoscopic auditory experiences, broadcast via the-leaves-whisperers.laptopradio.org and espacelabo.net, oscillate between poetry, experiment, and critical engagement.

Both projects position themselves at the intersection of ecology and contemporary art practice. They take up current discourses in plant studies and translate them into a multimodal aesthetic experience. In doing so, the garden is not only reimagined as a utopian space, but also critically questioned as an instrument of power and a laboratory for post-human conditions.

Lovesongs for Plants and The Leaves Whisperers invite a recalibration of our anthropocentric perspective. In an era of ecological precariousness, they function as artistic probes that trace the hidden narratives of the plant world and weave them into the discourse of contemporary art. They challenge us to rethink our epistemological and ontological assumptions and to imagine new forms of « becoming-with » non-human entities. At a time when the boundaries between nature and culture are increasingly blurred, these projects offer a space for critical reflection and artistic proposals beyond anthropocentric paradigms.

Opening on 23 August and performance programme until 6 September 2024

23.08.24-06.09.24

Maya Bauer

Elia Buletti & Caterina Montesi

Davide Cascio

Basile Dinbergs

Vianney Fivel

Ariel Garcia

Anne Le Troter

Hunter Longe

Claire Van Lubeek & Crowdpleaser 

Keiko Machida

Natasja Mabesoone

Apnavi Makanji

Virginie Morillo

Becket MWN

Partout Partout Collectif

Sonia P

Nina Rieben

Benjamin S. Elliott

Monika Stalder

Annely Steiner

The Gardeners of the Sixth Mass Extinction

A project by Laurent Schmid and Karen Alphonso

With the support of the City of Geneva, the Republic and Canton of Geneva, the Pro Litteris Foundation, the Swiss Arts Council Pro Helvetia and the Hans Wilsdorf Foundation.

Performance de Partout Partout collectif, le 23 08 2024.

1000 Degree, une exposition Jérôme Baccaglio, 21 03 24 – 14 04 24

Jérôme Baccaglio

Jérôme Baccaglio est né en 1983 aux Philippines. Il obtient un Master en Arts Visuels à l’Ecal en 2015. Il a notamment participé à des expositions à Ribordy (Genève), Circuit (Lausanne) et la Fondation Ricard (Paris). Il vit et travaille à Genève.

My Wardrobe Did This to Me – Pierre Paulin – janvier 2024

Vernissage vendredi 12 janvier 2024, dès 18h

Exposition du 13 01 24 – 24 02 24

Save the date : 27 janvier
Ouverture spéciale le samedi 27 janvier 2024 de 17h à 22h à l’occasion de la sortie des nouveaux numéro de la revue la robe n°5, le robe n°6 et la robe n°7. Lecture et apéro dinatoire