Save the date : 27 janvier Ouverture spéciale le samedi 27 janvier 2024 de 17h à 22h à l’occasion de la sortie des nouveaux numéro de la revue la robe n°5, le robe n°6 et la robe n°7. Lecture et apéro dinatoire
Owlet vision in a blinding time — Part I 14 09 23 — 30 10 23
Une proposition curatoriale de Karen Alphonso et Ceel Mogami de Haas
Sarah Burger Anne-Charlotte Finel Vianney Fivel Andreas Hochuli Alec Mateo Alexandra Martens Serrano Lou Masduraud Arnaud Sancosme
Vernissage jeudi 14 septembre dans le cadre de la Nuit des Bains + GENEVA ART WEEK Performance de Alec Mateo 19h30
Ouvert de jeudi à samedi de 15h à 19h et dimanche de 11h à 17h* *Horaires spéciaux durant la Geneva Art Week
Ouverture des portes 18h Combo Kitchens par Vanessa Urben
Du 17 au 29 octobre 2023: programme de films projeté hors murs, au Cinéma Dynamo du Centre d’Art Contemporain Genève (du mardi au dimanche de 11h à 18h – entrée gratuite au Cinéma).
For the fifteenth anniversary of espace Labo, in collaboration with Ceel Mogami de Haas, we have imagined an exhibition project which will open this fall and will evolve until spring 2024.
Over the course of our discussions, the idea of giving shape to a collective exhibition project was born, which stems from Ceel’s ongoing research on the cultural history of gardens. What particularly interests us is considering the garden as a political, social, ecological and artistic laboratory and a space of resistance and experimentation.
A series of exhibitions will take the shape of gardens and explore how gardens and resistance are related, how their histories intersect, and how their various occurrences in the visual arts illuminate this affiliation. This exhibition also recounts the different ways in which humans and non-humans approach this resistance.
The exhibition cycle, titled Owlet vision in a blinding time gathers a group of international artists who will engage with these different topics and whose works, once distributed in space, will form a garden of love and care.
Née en 1984 à Genève (Suisse), Elisa Larvego y vit et travaille. Diplômée de l’École d’Arts Appliqués de Vevey puis delaHEAD– Genève, elle a exposé à la Temporary Chapel (Winterthur, 2020), au Théâtre de l’Orangerie (Genève, 2019), au théâtre LesHalles (Sierre, 2018) et au Printemps de septembre (2017). Elle a également participé à des expositions collectives à la Graves Gallery (Sheffield, 2020) au Centre photographique d’Ilede France (2019), au Museo de Artes Visuales de Bogota (2019), ou encore au KINDL (Berlin, 2018).
Task Failed Successfully, Du 11 mai au 18 juin 2023 Vernissage jeudi 18 mai dans le cadre de la Nuit des Bains
Henry Drake, Yan Pavlik and David Stearn
Les œuvres créées pour Task Failed Successfully explorent et questionnent la signification de l’échec, transformant ce dernier en un résultat en soi ou encore comme un état de fait. Ainsi, les productions examinent les conséquences d’un jeu qui se libère de ses propres règles et le prix qui en découle. Cette nouvelle intention nous permet d’élargir notre compréhension des objets et des gestes quotidiens qui nous entourent.
Task Failed Successfully est une tentative délibérée de créer une altération momentanée des possibilités offertes par les objets du quotidien. L’exposition repose sur l’idée d’une satire potentielle dans la manière dont les individus occupent l’espace autour des objets, révélant comment nous pouvons être emprisonnés par un design ou une perception. Si la perfection est inaccessible, l’échec est une certitude absolue. Par conséquent, Task Failed Successfully s’approche de cette réalité en permettant les libertés de l’échec et du jeu.
L’exposition est visible jusqu’au 11 juin 2023. Finissage le 10 juin à 19h
Task Failed Successfully Une proposition de Henry Drake
Henry Drake est un artiste suisse-britannique basé à Londres travaillant principalement dans la sculpture. Ses intérêts tournent autour des explorations matérielles et des nouveaux moyens de collaboration artistique. En 2019, alors basé à Genève Henry a acquis de l’expérience dans le commissariat et l’organisation d’expositions et d’événements réguliers, en tant que membre fondateur de l’espace d’artistes LIMBO.
Après avoir quitté LIMBO en 2021 et déménagé à Londres, les activités artistiques d’Henry se sont concentrées sur la conception et le développement d’outils dédiés à la fabrication du métal. L’intention d’Henry est de développer des outils qui fournissent aux artistes un langage particulier de fabrication et de manipulation de fil métallique. Actuellement, Henry utilise les outils pour naviguer entre les objets fabriqués industriellement et fabriqués à la main. Ses ambitions sont de partager les conceptions de ses outils et de voir quels résultats sculpturaux surgissent une fois qu’ils se retrouvent entre les mains d’autres artistes.
Task Failed Successfully @ EspaceLabo, Geneva
Henry Drake, Yan Pavlik and David Stearn
Task Failed Successfully’s artworks explore and revise the meaning of failure, transforming it into a deliberate result or state of existence. This is typically accomplished by scrutinizing the consequences of «playing incorrectly» and the price that comes with it. By reevaluating this intention, it enables us to expand our understanding of how we comprehend the everyday objects and gestures that surround us. Task Failed Successfully is a deliberate attempt to create a space for the momentary perversion of the designed affordances of everyday objects. The show is driven by the notion that it is not the object’s surroundings that constitutes its potential satire, but the way in which the people occupy the space differently which reveals to us how we may be imprisoned by a design or mode of perception. If perfection is unattainable then failure is an absolute certainty. Therefore, Task Failed Successfully is a chance to embrace this reality and relish in the generosity and freedoms of failure and play.
Henry Drake Yan Pavlik David Stearn 16 mars – 24 avril 2023 Ouverture mardi, mercredi et vendredi de 14h à 18h ou sur rendez-vous. Le programme annuel de l’espace Labo a le soutien de la Ville de Genève.
Il faut imaginer des grenouilles sur des chaises longues en train écouter du g funk et de boire du cranberry juice au bord de la piscine (Josse Bailly)
Dans ses travaux récents, Cyril Porchet revisite le rôle déterminant qu’il a accordé au baroque depuis ses débuts avec la photographie. Il l’emploie avec une fausse ingénuité pour rendre visible l’exubérance et les excès de la société spectaculaire. Il nous présente les résultats de ses récents protocoles de travail où il met de coté la prise de vue traditionnelle pour explorer des gestes ; Déformation, saturation, surexposition, décomposition (baroque vient du portugais « barroco » qui signifie « perle irrégulière »). Il les applique ici dans son atelier, toujours en circulant autour de ses sujets de prédilection qu’il traque au quatre coins du monde : l’ornement et le pouvoir en provenance des sphères religieuses, économiques, politiques ou encore médiatiques. Toutefois, cette exposition nous offre un nouveau regard plus chaotique, on se demande si Cyril Porchet n’a pas entamé la description perspicace de la marche lente et silencieuse de l’effondrement de la société moderne vers sa ruine. Non sans fantaisie, comme le montrent ces regroupements organiques de couleur cyan aux allures de jugement dernier. Des corps y évoluent comme une ondulation liquide, des accumulations abstraites ou des éparpillements chaotiques.
L’alchimiste Cyril Porchet expérimente librement dans son atelier avec des agrandisseurs argentiques et numériques pour projeter sur papier photo les copies des négatifs originaux de ses premières séries « Vertigo » et « Seduction ». Vient ensuite le développement (révélateur, bain d’arrêt et fixateur) qui constitue une étape active à l’apparition de ces images, puisqu’il l’expérimente lui même dans son labo. Non seulement l’artiste transforme et donne une seconde vie à ses prises de vues, mais il revisite aussi les protocoles de production d’une photographie argentique par une hybridation chimico-photono-numérico-sensible. Dès ses débuts le médium photographique contient une double orientation entre représentation et matérialité. Les procédés techniques sont le moyen d’apparition de l’image mais aussi l’objet même d’une œuvre. La révolution numérique conduit les artistes, historiens et curateurs à se reposer des questions ontologiques de comment faire ou diffuser des images face à un nouvel univers de possibilités. Des questions légitimes, puisqu’elles permettent à l’artiste de se réapproprier sa chaine de production. Chez Cyril Porchet les papiers sont préalablement malmenés, coupés, pliés, froissés jusqu’à obtenir des surfaces accidentelles révélées par l’image projetée ou par le laser. Ces rayons qui vous bruleraient la cornée sont projetés brutalement sur ces papiers altérés. Le hasard laisse apparaitre d’étranges éclats ardents. Ces oeuvres résistent au langage et souligne l’instabilité qui habite chaque objet d’art.
Sébastien Leseigneur
Cyril Porchet (1984) est un photographe basé à Lausanne. Diplômé de l’ECAL à Lausanne (Suisse) et il est exposé dans différents musées et galeries, (entre autres à la Maison Européenne de la Photographie de Paris et au Museum für Gestaltung, à Zurich).
Projet La BOX automne-hiver 2021-2022
Le Programme pensé pour l’année 2022 se concentre dans la partie vitrine et le nouveau support perpendiculaire appelé la BOX. Un déploiement dans l’espace aura lieu durant les résidences d’artiste et sera accessible au public lors d’événements ponctuels.
Parallèlement au programme trois réimpressions de toiles enseigne sont pensées pour l’enseigne comme support de monstration perpendiculaire. Démarré cet automne ce nouveau concept curatorial permet de ce déployer et rester actif pendant les périodes incertaines.
Informations concernant le projet La BOX
Le projet curatorial La BOX consiste à prolonger l’activité artistique de l’espace d’art indépendant Le Labo, en installant, à l’extérieur de l’arcade, une enseigne lumineuse en hauteur, perpendiculaire aux vitrines de l’espace. Conçue comme une plateforme d’exposition alternative visible de jour et de nuit, indépendamment de la fluctuation des restrictions sanitaires et de la distanciation sociale.
Le nouveau support enseigne, nommé La BOX aura une fonction communicationnelle et de diffusion élargira le spectre des possibles ouvrant aussi de nouvelles collaborations avec des artistes visuels, mais également donnera une nouvelle fonction au Labo qui prévoit de développer désormais des formes immatérielles en 2022.
La vente sera silencieuse et se déroulera sur plusieurs jours pour vous donner le temps de venir découvrir les pièces accrochées à l’espace Labo.
Durant les jours d’exposition, les visiteurs pourront déposer une offre d’achat signée dans une urne scellée qui sera ouverte et dépouillée à la fin de l’exposition. L’offre la plus élevée remportera l’objet. Plus d’information sur le site internet du Labo: www.espacelabo.net.
La vente démarrera le samedi 18 décembre dès 15h.
Vous êtes convié.s.x.es, venez nombreu.s.x.es!
La vente aux enchères est un projet en soutien aux artistes et aux associations Labo et Vanderlove Letter qui s’associent pour organiser cet événement.
La vente se passera dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.
Organic Unity – Nathalie Rebholz Du 18 septembre 2021 au 09 octobre 2021
Ouverture mardi, mercredi et jeudi de 14h à 17h30 ou sur rendez-vous.
L’exposition Organic Unity de Nathalie Rebholz mêle deux installations visuelles et sonores – dans la forêt tropicale et dans une mangrove en Martinique – a des sculptures en béton, entité monstrueuses et bienveillantes composées de vestiges végétaux et technologiques scellées par des fétiches guérissant les traumas.
Organic Unity prend comme point de départ la démarche de reformulation des mémoires collectives opérées par les récits de la littérature antillaise exaltant l’esclave marron, où sont mis en valeur le rôle des révoltes ayant amené à l’abolition de l’esclavage ; puis propose une éventuelle guérison épigénétique des traumas inscrits au plus profond de nos cellules.
Donnant à voir la forêt comme refuge des marrons, ainsi que la mangrove foisonnant de racines rhizomatiques et de multiplicité infinie à forte portées fantastiques, ces images convoquent la potentielle puissance magique de ces lieux, offrant de se ressourcer en se connectant à ces entités de vies.
Sons de natures, d’industries et de machines se mêlent dans une composition créant un univers immersif qui mèle la nature, la technologies et l’humain, pour animer les entités présentes ici et induire une sorte de transe.
Dans les vitrines, reprenant l’esthétique des commerces avoisinants, des panneaux led aguichants distillent en plusieurs épisodes, le feuilleton poétique UNLIGHTENED LED TO JOY. Le texte est une appropriation et un détournement de paroles de chanson dancehall combinées avec des phrases d’empowerment et écrits personnels, afin de prodiguer du feel good aux passants.
Le travail de Nathalie Rebholz est guidé par la créolisation, nourri par la pensée du poète philosophe Edouard Glissant, féconde en traces incertaines, et imprévisibles. Jouant des répétitions, superpositions, contraintes et accidents, elle évoque, par la technopoétique le processus de créolisation, les rituels magiques, et souhaite amorcer de nouveaux imaginaires collectifs.
L’installation sera activée par une performance de Nathalie Rebholz qui proposera une séance de guérison épigénétique le 17 septembre et les 6, 7 et 9 octobre 2021 à 19h30.
Nathalie Rebholz, est une artiste suisse et de Martinique, née en 1978 à Athène, vit et travaille à Genève. En recourant à des formes variées comme la performance, le son, la poésie, l’installation, elle s’intéresse aux conditions esthétiques permettant à une oeuvre d’agir sur les modalités de conscience.Elle fait partie des collectifs Maman D’Lo et DAS FFN, réalise des productions sonores sous le nom de Metamorph, et a lancé récemment un projet musical solo, N?GA.SEn 2020, elle lance le projet Joyfully Waiting en ligne en invitant des artistes à produire des oeuvres sonores avec le Labo et en 2021 elle crée une plateforme en ligne dédiée avec l’association WOMB.Nathalie Rebholz a performé à l’Espace Labo, LivingyourHead, Corner College, l’Arsenic, l’Écurie, festival Mosespa et Cave 12. Son travail a été montré à la Placette, Lausanne, Analix, Galerie J, Abstract, Lausanne. Elle a participé à des expositions collectives à Interunité, Andatta Ritorno, Livinyourhead, New Jerseyy, Nuke (Paris), Rodeo Gallery (Istambul), 1m3 (Lausanne), Marres, Maastricht, Fuori Pescara, Maison Européenne de la Photographie et Centre Culturel Suisse (Paris).Elle est titulaire d’un Master of Arts (work.master HEAD) et d’un diplôme en communication visuelle, spécialisation photo (écal, Lausanne).
(…) C’est un travail qui s’articule essentiellement autour de la couleur. Il tente également de créer une profondeur dans le champ visuel afin d’introduire le spectateur dans l’image, c’est alors qu’une réelle rencontre devient possible. Cette profondeur s’opère grâce à des superpositions de couches (ou de peintures, ou de matériaux) qui font osciller très légèrement les reliefs entre la 2D et la 3D. Il y a ainsi un processus similaire à une mise au point de l’œil qui agit comme une invitation à entrer.
Lyla Marsol a commencé par étudier le bijou contemporain à la HEAD / Haute Ecole d’Art et de Design Genève, puis au Royal College of Art de Londres. Il reste quelques traces techniques de cette période. Mais surtout il reste l’attrait pour une forme de préciosité, de sensualité. Un bijou, on a envie de le toucher et de le porter. Ce rapport au corps est automatique, Elle a un rapport similaire à l’art. Ses pièces parlent de cette constante physique. Entre autre au travers du jeu avec l’échelle ; de grands passepartouts qui laissent entrevoir de plus petites peintures.
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