Affiche en Ville – Projet #2 – Pierre Paulin

du 26 04 23 au 10 05 23

Projet Hors murs.

Annonce du film qui va soretir en novembre 2023 et sera diffusé au Labo dans le cadre de la prochaine expositon de Pierre Paulin*.

My Wardrobe Did This To Me – A Projection of 3 Videos. 1986, 1985’s Ritual, Sexual Sportswear: Brief History of a War Between Two Brothers.

Visible du 26 avril au 10 mai sur les Colonnes Morris en Ville de Genève.

PIERRE PAULIN —


À travers le poème, les notes, l’essai, la traduction,
l’édition et la reproduction des vêtements de sa propre
garde-robe, Pierre Paulin (1982) inscrit son travail
artistique dans la culture visuelle d’aujourd’hui.
L’utilisation du terme « look », pour qualifier son
travail poétique ou les ensembles de vêtements qu’il
reproduit, est le dénominateur commun d’une pratique
de l’écriture et de l’art basée sur la combinaison
de formats et de signes culturels. Le texte est omniprésent,
que ce soit dans les copies de ses vêtements
(poches et doublures), dans ses vidéos, dans ses livres
et ses éditions. Son travail a été présenté dans diverses
institutions telles que le Palais de Tokyo, la Fondation
Ricard, la Fondation Calouste Gulbenkian et la
Emily Harvey Foundation à New York. Il a bénéficié
récemment d’une exposition personnelle au Plateau,
Frac Ile-de-France et à Circuit à Lausanne en Suisse.
En 2019, il est lauréat de la bourse « étant donnés » de
l’Institut français. Par ailleurs, il est aussi éditeur de
son propre journal bilingue (Français/Anglais) « la
robe. »


Through poems, notes, essays, translation, publishing
and the reproduction of clothes from his own
wardrobe, Pierre Paulin (b. 1982) inscribes his artistic
work in today’s visual culture. The use of the term
“look”—which could refer to his poetic work or the
sets of garments he copies—is a common denominator
in a writing and art practice centered around
the combination of cultural formats and symbols.
The presence of text is everywhere in his work: in the
copies of his own clothes (pockets and linings), in his
videos, and in his editions and books. His work has
been exhibited in various institutions including the
Palais de Tokyo, the Ricard Foundation, the Calouste
Gulbenkian Foundation, and The Emily Harvey
Foundation, New York. Solo exhibitions took place at
Plateau, Frac Ile-de-France and at Circuit, Lausanne.
In 2019, he was the recipient of the grant “Étant Donnés”
from the Institut Français, New York. Paulin is
also the editor of his own bilingual (French/English)
magazine, la robe.

CAVERNA – du 16 mars au 23 avril Simon Paccaud

Vernissage jeudi 16 mars 2023, dès 18h

Lors d’un voyage en Sardaigne, Simon Paccaud et sa compagne Florence découvrent une carrière, qui semblerait être l’un des lieux d’extraction à l’origine de la lithographie. De là, démarre une recherche qui se développe en tirages argentiques et impressions sur papier, semi-rêvée, semi-possible, une narration qui trame «le début d’une grande histoire», qu’il présente au Labo ce printemps 2023. C’est une série de nouvelles pièces reliant deux de ses formations, la lithographie et la menuiserie. Ce projet sera ensuite présenté dans un deuxième temps à Marseille.

Au point de départ, ce lieu aux apparats mystiques, archivé avec les moyens du bord, la révélation enfouie se cachant encore dans les films noir et blanc mets dans un état d’attente d’un possible à découvrir. Un mystère plane et l’on ne se sait pas se qu’il se cache derrière ces pierres tout comme sur ces pellicules. Ces images une fois développées, vont être sélectionnées, recadrées et imprimées de manière unique.

A l’atelier de lithographie de Renens, dans une dynamique intuitive Simon multiplie les processus, dans une rapidité et précision d‘action qui permet une production d’œuvres, dont les tirages sont tous différents : avec Nayla Younes, deux séries d‘éditions paraissent, une de sept tirages d’une couleur et l’éditon trois couleurs de 30 exemplaires tous différents, des surimpressions dans des ordres aléatoires. L’énergie englobant ce projet provient de ces dynamiques collaboratives créant des liens attentifs aux hasards, comme cette phrase punchline qui apparaît lors de la réalisation de la deuxième édition avec Tara Ulmann, deux couleurs 6 tirages noirs et roses. Déchirement d’images, gestuelle appliquée, placement de carte qui se joue comme un jeu de Memory, dans un rythme en cadence qui semble une course sans pause jusqu’à sa résidence au Labo avant le montage de l’exposition.

Des meubles en bois, sur lesquels sont accrochés, disposés différents formats imprimés, reprennent le modèle créé par son arrière grand-père, une étagère nommée «porte-cuillère».

Ces peintures vivantes l’une à côté de l’autre vont être activées par l’artiste durant la période d’exposition. Remplies de petits objets glanés, cristallisant un espoir ou portant en eux une lecture crée par la composition des tirages imprimés sur petits formats, des cartes postales imbriquées entre d’autres objets aux significations qui nous resteront énigmatique. Une magie émane des choix.

L’artiste y compose une narration, comme sur une partition, les objets dessinent un cheminement épars, une suite de notes sur des lignes, une musique riche de sens aux rébus multiples qui résonnent dans les étages de ces structures en bois de chêne. Ces petites fenêtres, ressemblent à des autels, des tableaux relatant l’accumulation de souvenirs. Lieu de recueillement.

Des petites cavernes, des grottes aux profondeurs abstraites, les images évoquent ce moment de retrait ou de dévotion. Un refuge escarpé mais mieux que rien, un lieu ou l’on peut se balader. Les aspérités brutes aux dimensions inconnues et non perceptibles créent des espaces intimes. On découvre en descendant dans l’espace obscurcit de la cave, un film monté par Charlotte Rocchi sur le rythme amené par la voix off de Simon qui nous raconte…

Karen Alphonso

L’exposition est visible jusqu’au 24 avril 2023.

L’exposition est visible jusqu’au 23 avril 2023.

Télécharger le flyer ici

SALON D’HIVER – winter groupshow – du 19 01 23 au 19 02 23

Une exposition collective regrouant les œuvres de

Leah Nehmert
Elias Njima
Sina Oberhänsli
Ismaël Taha

Texte de Luca Cantori : téléchargé le pdf ici

Un monstre derrière tes yeux

Un chat noir au collier doré te regarde depuis le rebord de la fenêtre du premier étage. Tu te souviens soudainement de cette personne qui vomissait des fleurs par sa fenêtre. Tes amix t’aiment.
Mais tu en doutes à peu près tous les matins. Les chevalières ou les guerrières ou les chasseresses sont des fantômes qui te manquent, des carences, comme quand tu doutes de l’amour de tes amix. Tu as peur qu’on t’oublie.
Les vampires de l’hôtel des finances ne t’oublient jamais. Tu dis: on renait au mieux de ses souffrances, pas de ses cendres. Personne n’a entendu. Et ton tél n’a pas vibré.
Le monstre derrière tes yeux voit ces fantômes, et les aime. Ils sont là et te rassurent. Ils sont le peu d’espoir qu’il te reste alors que tu te rends compte que la luminosité des ampoules aussi décline. Toi aussi tu as envie de vomir des fleurs. Parmi les choses que tu aimes, il y a celles que tu ne peux pas toucher. La lune. Des histoires. Et puis, il y a la tienne, qui s’écrit mal, car elle a du mal à s’amorcer. Parce que tes fantômes et tes envies ne peuvent pas faire partie du casting.
Rien n’est très heureux. Alors tu te rallies en tribu, en clan, en horde, parce que c’est fatiguant de faire semblant de ne pas souffrir, de ne pas pouvoir pleurer au restaurant. Tu te réveilles et ça devrait être l’hiver. Les sous-sols de tes pensées sont trop pleins à force d’y stocker les choses qui sont interdites, honteuses.
Tu te réveilles et ça devrait être l’hiver. Tu vois le chat au collier doré sur le mur de ta chambre. Il a l’air indifférent à l’amour. Aujourd’hui, tu peux te payer un croissant à la boulangerie. En chemin, tu te demandes encore si tes amix ne font pas semblant de t’aimer. Si tu ne devrais pas être autrement. C’est la seule chose qui compte en dehors du croissant. Si tu fais les choses justes.
Tu as plusieurs vies. Les fantômes, les amix, l’hôtel des finances, le sous-sol, l’hiver. Elles ne concordent pas toutes. Tu aurais voulu autre chose. Tu as envie d’aimer des choses et qu’on te laisse les aimer.
Tu apprends à parler ta langue. On te dit ce n’est pas la tienne mais on ne sait pas très bien à qui elle appartient ou qui se l’est appropriée. Peut-être des aristos déchus qui écrivent des dictionnaires. Alors tu apprends à aimer le rap, certains livres pas trop tradi.
Tu apprends à peindre et on te dit que c’est bien mais que tu pourrais quand même faire des efforts sinon on ne va pas te remarquer. Mais on ne comprend pas très bien qui doit te remarquer. On te dit que c’est les aristos déchus même si on sait qu’ils ne viennent pas au vernissage.
Tu te réveilles à nouveau. Peu importe la saison. Tu as mal. Ce n’est pas très heureux. Tu ne le sais pas encore mais la semaine suivante, tu auras retrouvé un peu d’espoir. Mais pour l’instant, tu aurais envie qu’un cataclysme arrange les choses à ta place. Une catastrophe. Pas mauvaise, quelque chose qui chamboule tout et qui remanie la réalité de ses griffes en porcelaine et règle les problèmes d’un seul coup. Un événement qui libérerait tes fantômes.
Tu es sous la couette. Ton cerveau raconte des histoires. Il invente ton monde, le mêle à celui de tes rêves et convoque tes fantômes. Tu te sens bien. Tes amix t’aiment et tu le sais. Il y a toutefois des choses que tu devras garder pour toi et tu pourras les faire exister que de manière sporadique dans le temps du jour. Pour le moment, en attendant le cataclysme, tu endosseras deux mondes et garderas le secret de ton sous-sol, dans le noir, auquel tu auras toujours accès.

L. M. Cantori

À l’occasion de l’exposition Salon d’hiver de Ismaël Taha, Leah Nehmert, Elias Njima & Sina OberhänsliLe Labo, du 19.01 au 19.02.2023

L’amour toujours – summer group show

Exposition de passage vers la nouvelle année.

Thomas Bonny
Fabien Clerc
Basile Dinbergs
Hadrien Dussoix
Vianney Fivel
Jessica Joye
Hayan Kam Nakache
Fanny Laumonnier
Apnavi Makanji
Lyla Marsol
Claire Mayet
Guy Meldem
Nicolas Momein
Virginie Morillo
Olivier Nicolet
Simon Paccaud
Céline Peruzzo
Frederic Post
Arnaud Sancosme
Peter Stoffel
Eliott Waldis
Nicolas Wagnières

Vendredi 6 janvier 2023 – finissage

JELOUZAS ou La révolte de la catelle, une exposition de Thomas Bonny


Thomas Bonny
Jelouzas ou la révolte de la catelle
du 8 septembre au 30 octobre 2022

JELOUZAS titre principal de
l’exposition, fait référence à la
fameuse technique portugaise
des « azulejos » : un ensemble
de carreaux de terre cuite
assemblés afin de constituer
une image de grand format.
Le choix de déterminer le titre
de l’exposition à partir d’un
anagramme évoquant cette
utilisation spécifique de la
céramique permet à la fois
d’énoncer cette source formelle
de façon indicielle, mais surtout
de révéler le processus de
travail élaboré pour la réalisation
des pièces présentées, en
amenant les notions de jeu, de
connexion et d’assemblage.
La Révolte de la Catelle, sous-titre
de l’exposition, évoque avec une
pointe d’humour une dimension
plus subversive. Les catelles réunis
ici ne cherchent pas à construire
une image définie, elles sont
assemblées en évitant d’établir
un ordre ou de suivre une logique
visuelle trop évidente. Chacune des
pièces est envisagée comme une
structure issue d’un assemblage
d’éléments d’origines diverses et
disparates, où la forme de la pièce
et le contenu interagissent pour
produire des associations inédites.
L’ensemble des pièces (2 à 5)
portant le même nom poursuit
une recherche déjà explorée
dans la série Back to Wall 2019-
2020 (pièce 1). Une relation au
mur, aussi bien comme sujet que
comme support. On y retrouvait
des plantes grimpantes, des
briques, des systèmes d’accroche
ou l’emploi de techniques comme
le graffito ou la gravure sur paroi.
Mais à travers l’utilisation des
catelles, une nouvelle dimension
architectonique s’offre à l’artiste.
Chaque pièce comporte également
la notion d’épisode qui induit
l’idée d’un développement
dans l’appréhension et
l’utilisation de ce matériau.
En face, les éléments de la série
des Brief ideas 2022 fonctionnent
comme une frise. Les céramiques
représentent un flux d’idées en
mouvement. Elle dialogue avec les
peintures murales pour créer un
pan de mur composé ou dynamisé
par différentes perspectives.
Au sous-sol, deux céramiques
plus anciennes sont exposées
sur socles dans une ambiance
tamisée. Éris, (pièce 14) incarne la
déesse de la discorde qui, de par sa
nature à tendance à s’inviter ellemême.
Sa présence est également
liée à une volonté de l’artiste de
laisser une place dans l’exposition
à un(e) invité(e) surprise.
Alpha, (pièce 15) fait référence
à la phase de préparation de
l’exposition où des anciennes
affiches de concert du chanteur
Alpha Blondy recouvraient la vitrine
du Labo, semant le doute quant
au statut de l’événement à venir.
Le Labo
Boulevard Saint-Georges 5
1205 Genève – CH
info@espacelabo.net
espacelabo.net

Vernissage mercredi 7 septembre 2022

Le 30 septembre: Piano Solo Concert,  » Multiplicité », Dollar Mambo

Heat — smoke rose — énergie collective – 05 08 22 — 20 08 22


Sophie Alphonso
Jérome Baccaglio
Hugo Baud
Giulia D’Avenia
Henry Drake
Lucas Erin
Nelly Haliti
Fanny Laumonnier
Apnavi Makanji
Lyla Marsol
Claire Mayet
Guy Meldem
Felipe Monroy
Matteo Moschella
Simon Paccaud
Konstantin Sgouridis
Ismael Taha


Dans la cuisine, exposition des œuvres en stock
Leila Amacker
Alexandre Bianchini
Josse Bailly
Basile Dinbergs
Diego Castro
Basile Dinbergs
Guillaume Fuchs
Nelly Haliti
Mara Krastina
Hayan Kam Nakache
Yoan Mudry

Le 20 aout, pour le finissage Vermino aka Simon Paccaud et Shayu aka Lea Meier au labo, une soirée mythique.

MINDFOCUS une exposition de Nicolas Wagnières et Valentin Merle

MINDFOCUS, un titre hypnotique comme l’affiche F4 visible en Ville de Genève les premiers jours du mois de mars. Une forme cylindrique ondulée, un zéro au volume vibrant par ses lignes créant un dynamisme optique.

La Box 3 – NWVM

MINDFOCUS
du 11 mars au 12 mai 2022


En arrivant au boulevard Saint- Georges numéro 5, l’enseigne présente deux œuvres rétro-éclairées. D’un côté, un cercle aux multiples traits, de plus en plus carrés, ressemble à une pupille, et sur l’autre face une sorte de tracé peigné. Un projet double face comme le flyer de l’exposition. En cette période de l’équinoxe de printemps 2022, chaque face de l’enseigne lumineuse est réalisée par l’un des deux artistes invités: Nicolas Wagnières et Valentin Merle.

Dans la vitrine, une tapisserie graphique en noir et blanc, reprend le motif du zéro annonçant l’exposition MINDFOCUS de l’affiche F4. Une forme cylindrique aux bords arrondis et zébré noir et blanc se déploie dans la vitrine. Un tube au bord arrondi se développe et s’entortille créant un motif répétitif, un papier peint imaginé par Nicolas Wagnières sur lequel sont accrochés deux tableaux de Valentin Merle.

L’ondulation dessinée serpente le long du mur et lie pièces indépendantes l’une de l’autre, dont les pratiques se répondent par leurs différences et leurs ressemblances. On y devine la trace du pinceau de Valentin, un chemin, une sorte de zigzag aux bords arrondis, un S, un Z ou une route, un cheminement, une ligne.

En entrant dans l’espace, nous découvrons des oeuvres qui se rapprochent par les gestes, les traces visibles et la rythmique ponctuée et se distancient quand à leur techniques et matériaux.

Deux grandes peintures à l’acrylique sur des toiles de lin, aux lignes rigoureusement tracées donne l’illusion du relief et par la proximité des traits, l’apparition d’une vibration affecte la vision et donne l’impression de mouvement. La référence au travail de peinture optique de Bridget Riley et au mouvement d’Op Art est évidente.

L’amoncellement de traits troublent notre vision créant une kinesthésie, une perception nouvelle qui donne presque le vertige. Une légère vibration optique fait aussi onduler les formes suggérées aux volumes dont on entend la pulsation, un rythme, celui d’un son inaudible, aux basses gonflées dont le tableau serait la visualisation.

Le travail de Valentin Merle sur toile tendue au gesso, des motifs répétitifs créent un rythme visuel appliqué. Les peintures sur tissus qu’il assemble tel un patchwork ressemblent à ces motifs aux variantes tribales à l’encre de chine sur papier encadrées, sous verre, à l’aquarelle ou à l’encre de chine semblent-elles aussi cousues mais ce n’est qu’une illusion. Ces demi-cercles à l’encre de chine réalisés au pinceau donnent l’effet de tampon imprimés à la forme d’un 45 tour. Ces demis-cercle créés à la main semblent sortis d’une machine à impression. Les techniques se confondent, ce que l’on pourrait croire mécaniquement réalisé est en fait manuel et à l’inverse le manuel paraît.

Les dessins de Nicolas Wagnières si précis et impressionnant pour la méchanique gestuelles, trouble par la possibilité humaine de leur réalisation.

Sur le mur de gauche, on trouve la pièce maitresse de cette série un dessin au stylo bille au multiples lignes concentrique, un cercle encadré dans un cadre carré. Des micros imperfections dues à l’usure des stylos donnent un grain analogique.

Déployées ici sur divers supports, peintures sur toile, dessins sur papier, peintures sur tissus et papier peint, les oeuvres sont à découvrir jusqu’au 7 mai au Labo.

Karen Alphonso


MINDFOCUS, un titre hypnotique comme l’affiche F4 visible en Ville de Genève les premiers jours du mois de mars. Une forme cylindrique ondulée, un zéro au volume vibrant par ses lignes créant un dynamisme optique annonce l’exposition MINDFOCUS qui met en dialogue les dernières oeuvres de Nicolas Wagnières et Valentin Merle.

Comme point de départ, la trace. Elle va se développer sur différents supports par des techniques diamétralement opposées. La création de la répétition est réalisée par un geste manuel ou une technique de reproduction. Des formes cylindriques paraissent, se développent et dessinent des courbes, des cheminements, qui s’entrecroisent jusqu’à reformer un cercle.

Des teintures naturelles, de l’aquarelle, font opposition au trait pointilleux du bic, de l’acrylique et des scotchs. Les gestes des artistes, qu’ils soient mécaniques ou manuels, se répondent malgré leurs contrastes.


*Le projet curatorial La BOX consiste prolonger l’activité artistique de l’espace d’art indépendant Le Labo, en installant, à l’extérieur de l’arcade, une enseigne lumineuse en hauteur, perpendiculaire aux vitrines de l’espace. Conçue comme une plateforme d’exposition alternative, visible de jour et de nuit indépendamment de la fluctuation des restrictions sanitaires et de la distanciation sociale. Ce projet est soutenu par La Loterie Romande, le Canton de Genève et la Ville de Genève.

** Op art, ou art optique, est une expression utilisée pour décrire certaines pratiques et recherches artistiques faites à partir des années 1960 et qui exploitent la faillibilité de l’œil à travers des illusions ou des jeux d’optique.