TRUE STORY

du 20.10.11 au 10.11.11
TRUE STORY
Une exposition de Andrea Aversa

ANDREA AVERSA – A TRUE STORY

20 Octobre – 10 Novembre 2011

Andrea Aversa, né à Milan (Italie) en 1979; vit et travaille à Paris.

Sa première exposition en Suisse A TRUE STORY regroupe sous ce titre plusieurs pièces qui tournent autour du côté fictionnel que l’on attribue aux choses.

Il raconte à sa manière des histoires. Les maquettes sont des aperçus de ces libre-fictions, laissées libres d’interprétation. Il travaille à partir de fragments qu’il glane et rassemble pour en donner des résultats qui ne se veulent pas majestueux. La pièce TRUE STORY est en soi le fruit d’une recherche d’image sur Google Map, mélangée à des éléments du quotidien (cartable à dessin, papier Canson).

Il travaille avec ces échantillons récoltés, qu’il adapte, afin de détourner de leur sens premier. Il reste dans une gamme de matériaux pauvre (papier mâché, tasseaux de bois, ou des cartes postales récupérées), afin de rester proche d’une histoire commune.

En effet, son travail reste proche de la culture populaire. Il s’y intéresse et se nourrit des connaissances du passé, en allant fouiller dans des sites archéologiques, dans des brocantes, mais aussi dans les musées ou dans les tableaux de Dürer et même dans les expériences architecturales (en Suisse, la cabane du Mont Rose).

Les dimensions oniriques que prennent parfois ses pièces, sont le résultat de son interprétation propre, une vision utopiste, qui tend à rendre esthétique des situations parfois dramatiques. Comme par exemple pour la pièce CLOUD SEEDING ou la recherche sur la Cabane du Mont Rose, qui met en avant les problèmes de l’irrationalité des gestes de l’humain vis à vis de la Nature. La série ON REFLECTION, se base sur une fiction basée sur des faits réels: Le Gouvernement italien aurait trouver une solution pour pour repousser les migrants en installant une série de miroir sur les côté de Lampedusa, créant ainsi dédoublement, une déformation optique les empêchant d’accoster.

Ces mondes utopiques poussent au plus loin certains détails afin de mettre en évidence des problèmes réels.

Son intérêt pour la fiction l’a ramené à s’intéresser aux textes de Derrida. Dans sa pièce, DE RERUM NATURA, les références et les symboles utilisés questionnent eux-même sur la manière de les interpréter, sur la symbolique que l’on donne aux choses.

Ces pièces sont toutes des tentatives de raconter des histoires en conservant ou mettant un doute sur leur véracité. Il les dit fictionnelles, on les trouve énigmatiques.

KA octobre 2011