Et bon été
11 juin – 30 juillet 2021
Avec le soutien du Fonds cantonal d’art contemporain, DCS, Genève
Sous le titre, Et bon été, nous annoncons de beaux jours futurs, de la gaîté et de la légèreté, qui donnent le ton de l’exposition de Lyla Marsol qui nous présente ici sa dernière série de travaux.
Peintures sur verre, peintures émaillées double face et superpositions de tissus composent cette nouvelle série déployée dans l’espace Labo en vingt- quatre pièces, compositions de peintures abstraites aux éclats de couleurs étalants un évantail de variations entre une palette variant du bleu au violet en passant par un vert orangé. Les plaquettes de verres exposées font 9 sur 1 1 cm. Mises sous verre, telles un assemblage serti ces passe-partouts et une des baguette métalliques cadrent les peintures. Ce recto-verso, fait de revers et brillances inattendues confrontent des matières en reflet et superposition, miroitement aux éclat de couleur émaillées. Couleurs fondues en constantes variation selon la position du spectateur, les traces diluées et pourtant toujours brillantes, mouvantes dans les rapports aux textures, les distances entre matières se rapprochent aussi d’une vision floutée et éblouie magnifiées par les aléas de la lumière.
Karen Alphonso
« C’est un travail qui s’articule essentiellement autour de la couleur. Il tente également de créer une profondeur dans le champ visuel afin d’introduire le spectateur dans l’image, c’est alors qu’une réelle rencontre devient possible. Cette profondeur s’opère grâce à des superpositions de couches (ou de peintures, ou de matériaux) qui font osciller très légèrement les reliefs entre la 2D et la 3D. Il y a ainsi un processus similaire à une mise au point de l’œil qui agit comme une invitation à entrer ».
Hannah Grandi-Glasberg, critique pour le journal Vanderloveletter.com
Lyla Marsol a commencé par étudier le bijou contemporain à la HEAD / Haute Ecole d’Art et de Design Genève, puis au Royal College of Art de Londres. Il reste quelques traces techniques de cette période. Mais surtout il reste l’attrait pour une forme de préciosité, de sensualité. Un bijou, on a envie de le toucher et de le porter. Ce rapport au corps est automatique, Elle a un rapport similaire à l’art. Ses pièces parlent de cette constante physique. Entre autre au travers du jeu avec l’échelle ; de grands passe-partouts qui laissent entrevoir de plus petites peintures. »
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