L’amour toujours – winter group show

Exposition de passage vers la nouvelle année.

Thomas Bonny
Fabien Clerc
Basile Dinbergs
Hadrien Dussoix
Vianney Fivel
Jessica Joye
Hayan Kam Nakache
Fanny Laumonnier
Apnavi Makanji
Lyla Marsol
Claire Mayet
Guy Meldem
Nicolas Momein
Virginie Morillo
Olivier Nicolet
Simon Paccaud
Céline Peruzzo
Frederic Post
Arnaud Sancosme
Peter Stoffel
Eliott Waldis
Nicolas Wagnières

JELOUZAS ou La révolte de la catelle, une exposition de Thomas Bonny


Thomas Bonny
Jelouzas ou la révolte de la catelle
du 8 septembre au 30 octobre 2022

JELOUZAS titre principal de
l’exposition, fait référence à la
fameuse technique portugaise
des « azulejos » : un ensemble
de carreaux de terre cuite
assemblés afin de constituer
une image de grand format.
Le choix de déterminer le titre
de l’exposition à partir d’un
anagramme évoquant cette
utilisation spécifique de la
céramique permet à la fois
d’énoncer cette source formelle
de façon indicielle, mais surtout
de révéler le processus de
travail élaboré pour la réalisation
des pièces présentées, en
amenant les notions de jeu, de
connexion et d’assemblage.
La Révolte de la Catelle, sous-titre
de l’exposition, évoque avec une
pointe d’humour une dimension
plus subversive. Les catelles réunis
ici ne cherchent pas à construire
une image définie, elles sont
assemblées en évitant d’établir
un ordre ou de suivre une logique
visuelle trop évidente. Chacune des
pièces est envisagée comme une
structure issue d’un assemblage
d’éléments d’origines diverses et
disparates, où la forme de la pièce
et le contenu interagissent pour
produire des associations inédites.
L’ensemble des pièces (2 à 5)
portant le même nom poursuit
une recherche déjà explorée
dans la série Back to Wall 2019-
2020 (pièce 1). Une relation au
mur, aussi bien comme sujet que
comme support. On y retrouvait
des plantes grimpantes, des
briques, des systèmes d’accroche
ou l’emploi de techniques comme
le graffito ou la gravure sur paroi.
Mais à travers l’utilisation des
catelles, une nouvelle dimension
architectonique s’offre à l’artiste.
Chaque pièce comporte également
la notion d’épisode qui induit
l’idée d’un développement
dans l’appréhension et
l’utilisation de ce matériau.
En face, les éléments de la série
des Brief ideas 2022 fonctionnent
comme une frise. Les céramiques
représentent un flux d’idées en
mouvement. Elle dialogue avec les
peintures murales pour créer un
pan de mur composé ou dynamisé
par différentes perspectives.
Au sous-sol, deux céramiques
plus anciennes sont exposées
sur socles dans une ambiance
tamisée. Éris, (pièce 14) incarne la
déesse de la discorde qui, de par sa
nature à tendance à s’inviter ellemême.
Sa présence est également
liée à une volonté de l’artiste de
laisser une place dans l’exposition
à un(e) invité(e) surprise.
Alpha, (pièce 15) fait référence
à la phase de préparation de
l’exposition où des anciennes
affiches de concert du chanteur
Alpha Blondy recouvraient la vitrine
du Labo, semant le doute quant
au statut de l’événement à venir.
Le Labo
Boulevard Saint-Georges 5
1205 Genève – CH
info@espacelabo.net
espacelabo.net

Vernissage mercredi 7 septembre 2022

Le 30 septembre: Piano Solo Concert,  » Multiplicité », Dollar Mambo

Heat — smoke rose — énergie collective – 05 08 22 — 20 08 22


Sophie Alphonso
Jérome Baccaglio
Hugo Baud
Giulia D’Avenia
Henry Drake
Lucas Erin
Nelly Haliti
Fanny Laumonnier
Apnavi Makanji
Lyla Marsol
Claire Mayet
Guy Meldem
Felipe Monroy
Matteo Moschella
Simon Paccaud
Konstantin Sgouridis
Ismael Taha


Dans la cuisine, exposition des œuvres en stock
Leila Amacker
Alexandre Bianchini
Josse Bailly
Basile Dinbergs
Diego Castro
Basile Dinbergs
Guillaume Fuchs
Nelly Haliti
Mara Krastina
Hayan Kam Nakache
Yoan Mudry

Le 20 aout, pour le finissage Vermino aka Simon Paccaud et Shayu aka Lea Meier au labo, une soirée mythique.

MINDFOCUS une exposition de Nicolas Wagnières et Valentin Merle

MINDFOCUS, un titre hypnotique comme l’affiche F4 visible en Ville de Genève les premiers jours du mois de mars. Une forme cylindrique ondulée, un zéro au volume vibrant par ses lignes créant un dynamisme optique.

La Box 3 – NWVM

MINDFOCUS
du 11 mars au 12 mai 2022


En arrivant au boulevard Saint- Georges numéro 5, l’enseigne présente deux œuvres rétro-éclairées. D’un côté, un cercle aux multiples traits, de plus en plus carrés, ressemble à une pupille, et sur l’autre face une sorte de tracé peigné. Un projet double face comme le flyer de l’exposition. En cette période de l’équinoxe de printemps 2022, chaque face de l’enseigne lumineuse est réalisée par l’un des deux artistes invités: Nicolas Wagnières et Valentin Merle.

Dans la vitrine, une tapisserie graphique en noir et blanc, reprend le motif du zéro annonçant l’exposition MINDFOCUS de l’affiche F4. Une forme cylindrique aux bords arrondis et zébré noir et blanc se déploie dans la vitrine. Un tube au bord arrondi se développe et s’entortille créant un motif répétitif, un papier peint imaginé par Nicolas Wagnières sur lequel sont accrochés deux tableaux de Valentin Merle.

L’ondulation dessinée serpente le long du mur et lie pièces indépendantes l’une de l’autre, dont les pratiques se répondent par leurs différences et leurs ressemblances. On y devine la trace du pinceau de Valentin, un chemin, une sorte de zigzag aux bords arrondis, un S, un Z ou une route, un cheminement, une ligne.

En entrant dans l’espace, nous découvrons des oeuvres qui se rapprochent par les gestes, les traces visibles et la rythmique ponctuée et se distancient quand à leur techniques et matériaux.

Deux grandes peintures à l’acrylique sur des toiles de lin, aux lignes rigoureusement tracées donne l’illusion du relief et par la proximité des traits, l’apparition d’une vibration affecte la vision et donne l’impression de mouvement. La référence au travail de peinture optique de Bridget Riley et au mouvement d’Op Art est évidente.

L’amoncellement de traits troublent notre vision créant une kinesthésie, une perception nouvelle qui donne presque le vertige. Une légère vibration optique fait aussi onduler les formes suggérées aux volumes dont on entend la pulsation, un rythme, celui d’un son inaudible, aux basses gonflées dont le tableau serait la visualisation.

Le travail de Valentin Merle sur toile tendue au gesso, des motifs répétitifs créent un rythme visuel appliqué. Les peintures sur tissus qu’il assemble tel un patchwork ressemblent à ces motifs aux variantes tribales à l’encre de chine sur papier encadrées, sous verre, à l’aquarelle ou à l’encre de chine semblent-elles aussi cousues mais ce n’est qu’une illusion. Ces demi-cercles à l’encre de chine réalisés au pinceau donnent l’effet de tampon imprimés à la forme d’un 45 tour. Ces demis-cercle créés à la main semblent sortis d’une machine à impression. Les techniques se confondent, ce que l’on pourrait croire mécaniquement réalisé est en fait manuel et à l’inverse le manuel paraît.

Les dessins de Nicolas Wagnières si précis et impressionnant pour la méchanique gestuelles, trouble par la possibilité humaine de leur réalisation.

Sur le mur de gauche, on trouve la pièce maitresse de cette série un dessin au stylo bille au multiples lignes concentrique, un cercle encadré dans un cadre carré. Des micros imperfections dues à l’usure des stylos donnent un grain analogique.

Déployées ici sur divers supports, peintures sur toile, dessins sur papier, peintures sur tissus et papier peint, les oeuvres sont à découvrir jusqu’au 7 mai au Labo.

Karen Alphonso


MINDFOCUS, un titre hypnotique comme l’affiche F4 visible en Ville de Genève les premiers jours du mois de mars. Une forme cylindrique ondulée, un zéro au volume vibrant par ses lignes créant un dynamisme optique annonce l’exposition MINDFOCUS qui met en dialogue les dernières oeuvres de Nicolas Wagnières et Valentin Merle.

Comme point de départ, la trace. Elle va se développer sur différents supports par des techniques diamétralement opposées. La création de la répétition est réalisée par un geste manuel ou une technique de reproduction. Des formes cylindriques paraissent, se développent et dessinent des courbes, des cheminements, qui s’entrecroisent jusqu’à reformer un cercle.

Des teintures naturelles, de l’aquarelle, font opposition au trait pointilleux du bic, de l’acrylique et des scotchs. Les gestes des artistes, qu’ils soient mécaniques ou manuels, se répondent malgré leurs contrastes.


*Le projet curatorial La BOX consiste prolonger l’activité artistique de l’espace d’art indépendant Le Labo, en installant, à l’extérieur de l’arcade, une enseigne lumineuse en hauteur, perpendiculaire aux vitrines de l’espace. Conçue comme une plateforme d’exposition alternative, visible de jour et de nuit indépendamment de la fluctuation des restrictions sanitaires et de la distanciation sociale. Ce projet est soutenu par La Loterie Romande, le Canton de Genève et la Ville de Genève.

** Op art, ou art optique, est une expression utilisée pour décrire certaines pratiques et recherches artistiques faites à partir des années 1960 et qui exploitent la faillibilité de l’œil à travers des illusions ou des jeux d’optique.

Video Programme du 12 02 22 au 03 03 2022

Avec les oeuvres video de

Alan Bogana
Bertrand Dezoteux
Joelle Flumet
Valentina Pini

Video programme en boucle
Ecran A (extérieur)
Joëlle Flumet
Les Habits neufs
2019
Film d’animation, ultra HD, 2’15’’, muet (boucle)
Réalisation: Joëlle Flumet Production: Fonds cantonal d’art contemporain, Genève

Commande publique produite dans le cadre du projet MIRE – Présentation d’œuvres audiovisuelles dans les gares du Léman Express.
L’animation, dont le titre s’inspire du conte de Hans Christian Andersen “Les Habits neufs de l’empereur”, se compose de six séquences. Dans chacune d’elles des stands de foire, qui se ressemblent, font écho aux gares du Léman Express. Le temps passe, les atmosphères changent, dans des codes de couleurs très simples qui évoquent les quatre élèments et les saisons. Les actions qui se déroulent alentour, plus ou moins absurdes, renvoient au décalage qu’il y a entre l’attente, le transitoire et les évènements singuliers et imprévus qui peuvent parfois surgir. L’œuvre s’appuie sur la notion de non-lieu définie par l’anthropologue Marc Augé: zones de passages, espaces interchangeables, dans lesquels l’être hu- main ne vit pas et reste anonyme et avec lesquels il a plutôt une relation de consommation. Joelle Flumet


Alan Bogana
Ionize Ionize! 2020
Vidéo 4K 10 min
Edition de 5 + 1 EA + 1 CE

« Ionize Ionize! » est un essai vidéo
spéculatif et fictif. Il a été tourné dans une usine de détecteurs à scintillation en Hollande. Au cœur du fonctionnement de ces détecteurs on trouve les scintillateurs : des matériaux translucides qui émettent de la lumière lorsqu’ils sont frappés par différents types de particules invisibles, comme par exemple des électrons, des rayons gamma ou des rayons X. Ces détecteurs de rayonnement sont utilisés dans différents domaines, comme les scanners d’aéroport, l’imagerie médicale et dans la recherche, notamment au CERN. L’œuvre prend comme point de départ les propriétés uniques de ces matériaux, qui révèlent des phénomènes autrement invisibles à nos sens, et les associe librement à une série de considérations spéculatives, utopiques et futuristes sur la destination de l’humanité.

Valentina Pini
Water into Wine, 2020
Video full HD, 6’56’’, two channels sound
SOUND: Micha Seidenberg
CAMERA : Loris Ciresa
Water into Wine montre une formation sculpturale énigmatique et étonnante. Nous voyons différents verres empilés en forme de tour, deux verres identiques sont en contact par leur extrémité, de sorte qu’un liquide aqueux reste enfermé. Les tours de verre, remplis par des solutions colorées, posent comme des personnages qui rappellent une pièce de théâtre dadaïste devant un rideau violet. Les coupes rapides de la caméra et les gros plans capturent des images dans lesquelles on aperçoit des gouttes glisser entre des verres etl’apparition de doux tourbillons. Dans Water intoWine, Pini nous présente une variation artistique d’un simple tour de magie, qui est en réalité un simple processus physique: un échange de liquide entre de l’eau et du vin dans un environnement spécialement conçu à cet effet.*Traduction d’un extrait du texte pour l’exposition «Curiosity killed the cat» écrit par Deborah Keller, curatrice de la Kunsthalle Arbon

Video Still, Valentina Pini, Water in Wine, 2020

Bertrand Dezoteux
Harmonie, 2018
Vidéo HD, 1920×1080 pixels, 16/9, couleur, Son stéréo Durée : 20min
Année de production : 2018
Cette vidéo à la croisée de la science-fiction et de la comédie musicale, relate les aventures de Jésus Perez, un envoyé de l’espèce humaine sur l’exoplanète Harmonie. Celle-ci tient son nom de ses paysages aux géologies arc-en-ciel, mais aussi d’une bizarrerie génétique qui permet à ses habitants, aux voix enchanteresses, de se reproduire entre eux sans distinction d’espèces.