Sous le soleil exactement – Harold Bouvard

Crédit photo Lumière noire

Une forme monumentale compose et décompose l’espace d’exposition et ses volumes. Une forme brute, taillée dans la masse d’un tronc de Cèdre posé en équilibre dans l’espace Labo. La série Indigène est oscille entre force et fragilité.

L’exposition Sous le soleil exactement rassemble les dernières pièces de Harold Bouvard: sculptures, gravure, bois et papier dialoguent.

Invité à participer au Groupshow organisé pour les dix ans du Labo, Harold Bouvard proposait une dérive de sa pratique de sculpture, la gravure. L’artiste joue avec les espaces, les vides, révélant les formes abstraites creusées dans un (autre) tronc de cèdre, composées à partir de papiers découpées et disposées sur le bois, ont été réalisées sur place durant l’exposition évolutive de novembre 2018 à février 2019. La série se nomme Black sap. L’impression se fait au rouleau par le poids du corps sur du papier plotter révélant le veinage, les nœuds et les imperfections du bois travaillé à la main. Semblable à la technique de la plaque perdue, la surface ensuite rabotée garde les creux les plus profonds, des strates qui se révèleront puis s’effaceront telle une image fantôme. En décembre 2018, trois tirages (150x200cm) de cette matrice à l’essence boisée furent imprimés in situ et présenté dans l’espace du Labo.


Dans la lignée de ce travail de papier découpé, il crée une série de collages, nommée Colombo stile à partir de page d’un livre d’aménagement d’intérieur déniché dans une brocante. Les compositions découpées dans des feuilles blanches, révèlent des morceaux de mobilier surannés, photographiés en noir et blanc imprimés sur ces pages de couleurs sépia. Des formes hybrides apparaissent alors en négatif. Ces collages sont fixés dans des cadres réalisés en cartons, dans une dérive du support papier. Le dialogue se crée ici dans l’espace face au sculptures au formes semblables.

Karen Alphonso

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photo: Karen Alphonso

Article: Sous le soleil, un matin de mars

Crédit photo Karen Alphonso

A Spotting Journey – Aurélie Doutre

Le 23 janvier 2020, Aurélie Doutre présenta en vitrine une installation vidéo présentant un montage sur cinq moniteurs. A l’intérieur du Labo , un espace de consultation mettait à disposiiton du public les documents lié à sa recherche à Berlin.

Espace de documentation

A Spotting Journey

Un repérage, c’est d’abord la construction d’une collection.
De cette collecte, collection, de cet arpentage où la notion de l’exhaustif, du non-jugement est central, se dégage au fil des découvertes et des rencontres, une forme, un discours, une sensation générale bien loin de nos pré-jugés.
Lieux hétéroclites, histoires hétérogènes, semblances, dissemblances, extra et infra-orinaires, évènements courts, temps longs, personnages, personnes, souvenirs, paroles, touchent à une dimension majeure de la critique : le discernement, le «qu’est-ce que ça nous raconte»? Comment voir?

Et comment voir autrement que par le biais de ce que l’on veut immédiatement nous montrer? Autrement dit, nous prenons des voies obliques, des stratégies obliques, nous tentons de déchiffrer. Nous explorons par les quatre points cardinaux une architecture, nous cherchons ceux qui n’ont pas eu la parole, nous déconstruisons le discours officiel, du moins le questionnons quand il est trop pressant ou trop évident.

De cette collection, on en tire une substance à un moment T, avec des histoires d’espaces et leur devenir. L’idée ici n’est pas de comparer une idée à l’autre (un passé socialiste, un présent capitaliste) mais de créer un rapport. Et en rapprochant ces deux réalités éloignées, former une image.

Aurélie Doutre

obufuc -live le 071219

animation gif par J.Obuchowicz

samedi 7 décembre
dans le cadre de l’exposition de Guillaume Fuchs
O.B.U.F.U.C.
joue Falk Abel – Enter 2 Tapes 1986-1990
J.Obuchowicz
Prophet vs, Studio 440, TB 303
G.Fuchs
Voix, électronique

ouverture des portes 20h
concert à 20h30
environ 45minutes

Andrea Aversa – lecture performance – Andromaca pop

Andrea Aversa – Andromaca – POP, lecture performance environ 30 min.

Andromaca – POP a été présenté pour la première fois par l’artiste à Rome en avril 2018, à l’occasion de la convention ‘le fascisme italien au prisme des arts contemporain  » le fascisme italien dans le prisme de l’art contemporain ‘ organisé par l’Université ‘Roma III’ et ‘L’Ecole des hautes études en sciences sociales ‘de Paris, sous forme d’une conférence d’exécution y compris un diaporama de plus de 80 diapositives. Il cite Baudelaire, Coleridge, Pirandello et Le Corbusier, mélangeant leurs textes avec l’auteur des fictions et des poèmes. Il utilise la collection de films positifs de l’artiste, composée principalement de photos a été prise par l’artiste pour ses recherches personnelles, plus tard transformé avec l’utilisation de la technique de transfert à sec les rues de paris. La version vidéo a été enrichie de nouvelles diapositives et a été réalisée en Italien par l’artiste lui-même.

 

Andromaca – POP was first presented by the artist in Rome in April 2018,
on the occasion of the convention ‘Il fascismo italiano nel prisma delle arti
contemporanee’ ‘Italian Fascism in the prism of contemporary arts’organised by ‘Roma III’ University and ‘The Ecole of hautes etudes en sciences sociale’ of Paris, in the form of a performance lecture including a diaporama of over 80 slides.
It quotes Baudelaire, Coleridge, Pirandello and Le Corbusier, mixing their texts
with the author fictions and poems.
It uses the artist collection of positive films, mainly composed by photos that
have been taken by the artist for his personal research, later transformed with the use of dry transfer technique or eventually found on the streets of Paris.
The video version has been enriched with new slides and has been performed in
Italian by the artist himself.

le 18 septembre 2019
Discussion suite a la performance de Andrea Aversa

Love song(s) – Samuel Pajand, Heleen Treichler et Stéphane Vecchione

le 18 et 19 septembre
Love song(s)

Invité dans le cadre de Imaginary Spaces (semaine de performance), Samuel Pajand me propose une performance sonore, une mise en musique de textes. Cette création donna lieu à un premier concert le 18 et 19 septembre à l’occasion des 11 ans du Labo.

Love song(s) est d’abord un ensemble de chansons enregistrées (on pourrait aussi dire une chanson en quatre parties) résultant d’une semaine passé seul en studio avec une batterie et une basse. Ici, avec Stephane Vecchione à la batterie et Heleen Treichler à la basse, nous allons livrée ces chansons à la scène.