L'(Au)be – Martin Roehrich

du 19 au 22 septembre 2019
L'(Au)be
Martin Roehrich

(vidéo: Lisa Roehrich / son: Xavier Meeus)

Jeudi 19h
Vendredi 19h et 21h
Samedi 15h, 18h et 21h
Dimanche 12h, 15h, 18 et 21h

L’aube est ce passage de la journée entre la nuit et le jour. Elle désigne également la naissance ou le commencement d’un événement quelconque. On la divise en 4 phases. Ce sera la première performance d’un cycle de 12 performances intitulé «Isochrone». Nous ferons interagir les éléments et nos sens pour développer un langage méditatif. Le corps mesure les choses spatialement. Il se positionnera et se coordonnera pour s’extrapoler dans l’espace et il s’envolera grâce aux techniques de l’extase.

Martin Roehrich s’interroge sur le corps dans nos sociétés contemporaines en mettant l’accent sur ses caractères universels et (in)temporels. En se fondant, sur des principes et codes communs à tous, il développe une écriture du geste dans le cercle.

L'(Au)be
Pour sortir du chaos, je dessine un cercle pour me limiter dans l’espace. Le soleil est à son zénith, mon ombre indique le nord et l’heure de midi. C’est à partir d’opposition que nous trouverons l’équilibre. De l’obscurité à la lumière, du cauchemar au rêve, la scène se transformera en un lieu analogue. On cartographiera un dialogue du cercle des civilisations et de ses mythes.
A partir d’un axe central, les éléments se mettront en rotation et se synchroniseront pour symboliser une organisation du désordre en faisant coexister nos individualités. Le système aléatoire déclenchera une succession d’étapes, de structures dynamiques qui s’apparenteront à un cycle en révolution du quotidien. Le langage chorégraphique fragmentera un récit circulaire d’un éternel recommencement. La polarité des contraires créera un ensemble qui englobe. Il faudra s’imprégner, résister et maîtriser pour apprivoiser le geste. La danse et le cercle étant des entités autonomes et des significations universelles, ils feront office de passage vers le point de rencontre des cultures. Ils auront pour but de reproduire l’ordre cosmique à l’échelle humaine. Le plateau sera le lieu d’accueil qui nous permettra de sortir de l’œil du cyclone. Ce sera un voyage du corps au présent à travers lequel découle le passé pour mieux porter le futur. Il sera la finalité et non la destination. Le souffle comme une nécessité nous recentrera et nous amènera à notre base. Tout mouvement implique du temps puisqu’un mouvement suppose une position initiale à un moment donné et une autre à un moment ultérieur. Ainsi, du mouvement naît le temps, ou plutôt l’expérience du mouvement éveille en l’homme la connaissance du temps.

 

 

Cie. MultiRécidiviste

Concept, chorégraphie et performance : Martin Roehrich
Réalisateur Informatique Musical: Xavier Meeus
Réalisation vidéo: Lisa Roehrich

Remerciements

Espace Labo, Atelier Bird, Cie LaRibot, CND (Pantin), Charleroi Danse, Sévelin 36, Centre Culturel Suisse (Paris), ADC, Les enfants d’Edouard, Mysore Yoga Paris, La Bicyclette, Le barbier des Faubourgs, Le Courrier, les amis, la famille, les voisins, les rencontres et Sarah…

Mackapär for Imaginary Spaces

En collaboration avec OPTIC et la Maison Baron, Le Labo accueille leur résidents pour une performance sonore de 45 minutes.

Pour le finissage de l’exposition Engrammes de Benoît Billotte, une soirée performance sonore fut organisée dans la cave de l’espace Labo avec deux collectifs d’artistes musicien.


Karin Bäckström et Jon Perman, formant le collectif [Krig], participent actuellement à la résidence OPTIC à Picto, invité par Abigail Janjic.
Logé à la maison Baron pendant leur résidence de recherche à Picto, ils nouent des liens avec les autres résidents de Embassy for Foreign artist.

Au cours de leur séjour, ils ont entamé un processus de collecte de matériaux, sons et textiles, issus de leurs rencontres avec la ville et ses habitants. Comme un journal matériel de leur séjour.
Le collectif [Krig] créa un installation immersive constituée de tissus. Une sorte de toile d’araignée de tissus emmêlées qui crée un univers calfeutré pour l’écoute de leur création qui dura quatre heures environ.

[krig] est un rituel, un mouvement, un sentiment. [krig] s’est nommé ainsi d’après la tradition de l’esthétique punk provocatrice, une idée de la résistance et de l’éthique du bricolage. Ensemble, ils sortent des disques, réalisent des installations, gèrent une galerie indépendante dans une petite ville industrielle de Suède et organisent des projets artistiques utilisant le nom [krig] comme identité partagée. [krig] explore la possibilité de créer un espace temporaire à travers de nouvelles réalités et de nouveaux comportements sociaux, né grâce à des activités de création, de cafés-rencontres, de performances et de musique, ainsi que par une organisation artistique.

Engrammes – Benoît Billotte

Engrammes
impressions numériques sur tissus, installation, dimensions variables
production Musée Charmey
février 2019

 

 

Benoît Billotte
ENGRAMMES

Vernissage le 29 août dès 18h

 

Engrammes se compose de 7 impressions numériques sur crèpe de Chine. Chaque tissu présente un montage numérique sur une gravure du 19e siècle.

Dans ces paysages montagneux ou ces lacustres, l’eau est omniprésente, tant sous forme liquide que solide. Les formes blanches représentent quant à elles diverses manifestations aquatiques à l’échelle microscopique. Saisies dans un instant donné, elles incarnent des mémoires de formes, d’où le titre d’Engrammes.

De la même manière, les gravures cristallisent une vue à mi-chemin entre la nature scientifique et romantique de l’eau dans son contexte naturel (cascade, mer de glace, lac ou neige). Ces deux sources d’images sont ici assemblées sur des tissus et flottent dans l’espace d’exposition comme des paysages que l’on pourrait à notre guise traverser.

 

Engrammes
Benoît Billotte
du 29 août au 14 septembre 2019

Le Labo
Boulevard Saint-Georges 5, 1205 Genève espacelabo.net
Ouverture du mercredi au vendredi de 14h à 19h et sur rendez-vous contact@espacelabo.net – +41225567275
Le Labo a le soutien de la Ville de Genève.

 

Je rêve de toi même la nuit – Hadrien Dussoix

 

Une exposition de Hadrien Dussoix
visible jusqu’au 17 août 2019
du mercredi au vendredi
de 14h à 19h
et sur rendez-vous: contact@espacelabo.net
+41225567275

Présence de l’artiste
Vendredi 19 juillet 17h -21h / Samedi 20 juillet 17h-21h / vendredi 26 juillet 17h-21h / samedi 27 juillet 17h -21h

L’exposition a reçu le soutien du Fonds municipal d’art contemporain de la Ville de Genève.

Remerciement aux techniciens: Christopher Lamielle et à l’équipe de Materiuum

Group show part3

15 11 18 Première partie

Jérôme Baccaglio
Thomas Bonny
Harold Bouvard
Caine, Kozacioglu, Lourie et Stücklin
Basile Dinbergs
Aloïs Godinat
Nelly Haliti
Andreas Hochuli
Guy Meldem
Carisa Mitchell
Damián Navarro
Vanessa Urben

Regroupant 26 artistes, le Group show démarré en novembre 2018 marque les dix ans d’activités du Labo et approfondit le concept d’exposition évolutive infinie déjà expérimenté en 2015 avec l’expositon [?] [?] [r].

Cette fois, l’invitation amena les artistes à réfléchir à la structure, du point de vue architecturale et philosophique. Partant de la proposition d’une restructuration collaborative, les artistes proposèrent dans un premier temps des interventions directement sur le lieu: révélation, soustraction, transformation. D’autres concepts se déployèrent dans l’espace sous forment conceptuelles ou poétiques.

Les multiples ouvertures faisant office de vernissages au sein de cette même exposition permettent de voir l’évolution de certains projets, et l’ajout de nouvelles pièces. Ce projet aux possibles exponentiels déclenche un processus amenant à la notion d’un projet infini.

La méthode appliquée additionne et soustrait des œuvres et les disposent de manière différée dans les divers espaces dans des temporalités décalées, instauré par le dépliement des espaces, eux, défini: Vitrine – Espace – Cave.

L’exposition dense et foisonnante donne à voir diverses interprétations de la proposition de départ tout en visitant les possibles d’un espace d’art indépendant. Les multiples ouvertures faisant office de vernissage donnent à voir chaque mois, une nouvelle exposition avec les mêmes artistes, de nouveaux artistes, les mêmes pièces et de nouvelles pièces.

Laborare

Breach the protocol – Labo’s ten years group show

Group show
15 11 18 – 23 03 19

Part 1
15 11 18 – 05 12 18

Part 2
06 12 18 – 05 01 19

Part 3
24 01 19
07 02 19
07 03 19
23 03 19

Le Group show démarré en novembre 2018 marque les dix ans d’activités du Labo et approfondit le concept d’exposition évolutive infinie déjà tenté fin 2015 avec l’expositon [?] [?] [r]. Cette fois, l’invitation amena les artistes à réfléchir à la structure, du point de vue architecturale et philosophique.
Partant de la proposition d’une restructuration collaborative, les artistes proposèrent dans un premier temps des interventions directement sur le lieu: révélation, soustraction, transformation. D’autres concepts se déployèrent dans l’espace sous forment conceptuelles ou poétiques.
Les multiples ouvertures faisant office de vernissages au sein de cette même exposition permet de voir l’évolution de certains projets, et l’ajout de nouvelles pièces. Ce projet aux possibles exponnentiels déclenche un processus amenant à la notion d’un projet infini par addition et soustraction continuel différé sur divers espaces dans des temporalités décalées, instauré par le dépliement des espaces, eux, définis: Vitrine – Espace – Cave.

L’exposition dense et foisonnante donne à voir diverses interprétations de la proposition de départ tout en visitant les possibles d’un espace d’art indépendant. Les multiples ouvertures faisant office de vernissage donnent à voir chaque mois, une nouvelle exposition avec les mêmes artistes, de nouveaux artistes, les mêmes pièce et de nouvelles pièces.

Le group show neverending show est prolongé jusqu’au 15 mai 2019.

 

Feuille de salle

Remerciement aux techniciens: Christopher Lamielle, Murat Bulut Aysan pour leur aide technique et à tous les artistes qui se sont investis dans ce projet.

Waiting rooms

Salle d’attente imaginée par Nelly Haliti avec un tableau de Akiyoshi Dechenaux.

Le projet Waiting rooms (mai – septembre 2018) regroupe les projets des artistes: (dans l’ordre chronologique des expositions) Nathalie Rebholz, Carl June, Nelly Haliti, Basile Dinbergs, Andreas Kressig, Vanessa Urben, Andreas Hochuli, AAA, Guy Meldem

WR 01 – Drive
WR 02 – Echoes
WR 03 – Cécile Laporte
WR 04 – Artist Talk – DONATELLA BERNARDI
WR 05 – Perrine & Paul – concert
WR 06 – Joyfully Waiting
WR 07 – You would
WR 08 – Waiting for Akiyoshi – exposition
WR 081 – Bookshop 3
WR 091 – ON EST ENSEMBLE – résidence
WR 092 – ON EST ENSEMBLE – exposition
WR 092 – ON EST ENSEMBLE – repas
WR 101 – ONNN
WR 102 – Vitrine AAA
WR 103 – Workshop HEAD
WR 104 – Vitrine 7 – GUY MELDEM

Projet Waiting Rooms

Le projet Waiting rooms pensé dans l’idée d’explorer les interstices, et tirer la force des temps en suspends souvent laissés entre deux expositions comme un espace vide en démontage et montage. Ces temps d’attente, préparatoire ou en modulation donnent à voir de nouveaux pans et peuvent se laisser explorer. La particularité de décaler les efforts et prendre chaque instant comme montrable, donne visible au publique les instants de montage, laisse percevoir les processus de créations. L’espace devient ainsi un espace de workshop, ou une résidence d’artiste en production d’œuvre.

L’espace devient libraire le temps de du démontage, espace de consultation d’éditions, ou alors espace de convivialité accueillant des performances sonores et gustatives. La salle d’attente est parfois une salle d’écoute, le temps d’un concert ou le temps d’une conférence. L’idée était donc d’accentuer la présence et de ne pas abandonner le lieu. Montrer que chaque instant est un partage.