Waiting for Akiyoshi – Akiyoshi Deschenaux, Nelly Haliti

Waiting for Akiyoshi

Salle d’attente

25 05 18 – 07 07 18

Akiyoshi Deschenaux
Peintures 2015-2017

Une salle d’attente proposée par Nelly Haliti

Akiyoshi Deschenaux présente une sélection de peintures à l’huile réalisées entre 2015 et 2018 qui témoignent de sa recherche artistique. Profondément lié à la pratique picturale, il se nourrit de références à l’abstraction expressionniste, à la peinture contemporaine ainsi qu’à tout ce qui capte son regard. Sa recherche artistique a débuté avec des études de Bachelor au Camberwell College of Arts à Londres et se poursuit depuis plusieurs années de manière autonome.

Pour entrer dans les toiles d’Akiyoshi Deschenaux il faut choisir son chemin, suivre du regard les zones de lumières et accepter des zones d’ombres. L’attention nécessaire pour passer à travers les différents espaces est équivalente à la concentration nécessaire au peintre pour construire les différents plans. Le jeu de lumière qui traverse la construction de chaque toile s’effectue grâce au passage d’une couleur diluée à une couleur plus dense. D’un espace claire, on bascule vers un espace plus profond, plus complexe, avec un poids et une matérialité palpable.

Passant du dessin à la peinture à l’huile, Akiyoshi Deschenaux apprivoise la ligne et les couleurs pour créer un mouvement intrinsèque à l’image. Chaque toile est une composition pour laquelle il détermine les nuances, les espaces et les interactions entre les formes de manière improvisée. Une palette de couleurs sombres se rencontrent entre les lignes de noir. La traçabilité de la série se fait avec brun, le gris et les différents verts. Des couleurs assemblées avec soin et une recherches de restriction, le choix d’une une température froide, indiquent une retenue bien mesurée.

Les lignes s’entrelacent et tissent un nouvel espace, un labyrinthe fait de strates, de surfaces opaques et d’espaces clairs. Le rythme de la composition de chaque toile détermine sa lecture et la vitesse du geste peut se lire instantanément. Un katana coupe les lignes et on bascule dans un espace infini dans lequel le regard peut se perdre sans retrouver la sortie.

Nelly Haliti