Video Programme du 12 02 22 au 03 03 2022

Avec les oeuvres video de

Alan Bogana
Bertrand Dezoteux
Joelle Flumet
Valentina Pini

Video programme en boucle
Ecran A (extérieur)
Joëlle Flumet
Les Habits neufs
2019
Film d’animation, ultra HD, 2’15’’, muet (boucle)
Réalisation: Joëlle Flumet Production: Fonds cantonal d’art contemporain, Genève

Commande publique produite dans le cadre du projet MIRE – Présentation d’œuvres audiovisuelles dans les gares du Léman Express.
L’animation, dont le titre s’inspire du conte de Hans Christian Andersen “Les Habits neufs de l’empereur”, se compose de six séquences. Dans chacune d’elles des stands de foire, qui se ressemblent, font écho aux gares du Léman Express. Le temps passe, les atmosphères changent, dans des codes de couleurs très simples qui évoquent les quatre élèments et les saisons. Les actions qui se déroulent alentour, plus ou moins absurdes, renvoient au décalage qu’il y a entre l’attente, le transitoire et les évènements singuliers et imprévus qui peuvent parfois surgir. L’œuvre s’appuie sur la notion de non-lieu définie par l’anthropologue Marc Augé: zones de passages, espaces interchangeables, dans lesquels l’être hu- main ne vit pas et reste anonyme et avec lesquels il a plutôt une relation de consommation. Joelle Flumet


Alan Bogana
Ionize Ionize! 2020
Vidéo 4K 10 min
Edition de 5 + 1 EA + 1 CE

« Ionize Ionize! » est un essai vidéo
spéculatif et fictif. Il a été tourné dans une usine de détecteurs à scintillation en Hollande. Au cœur du fonctionnement de ces détecteurs on trouve les scintillateurs : des matériaux translucides qui émettent de la lumière lorsqu’ils sont frappés par différents types de particules invisibles, comme par exemple des électrons, des rayons gamma ou des rayons X. Ces détecteurs de rayonnement sont utilisés dans différents domaines, comme les scanners d’aéroport, l’imagerie médicale et dans la recherche, notamment au CERN. L’œuvre prend comme point de départ les propriétés uniques de ces matériaux, qui révèlent des phénomènes autrement invisibles à nos sens, et les associe librement à une série de considérations spéculatives, utopiques et futuristes sur la destination de l’humanité.

Valentina Pini
Water into Wine, 2020
Video full HD, 6’56’’, two channels sound
SOUND: Micha Seidenberg
CAMERA : Loris Ciresa
Water into Wine montre une formation sculpturale énigmatique et étonnante. Nous voyons différents verres empilés en forme de tour, deux verres identiques sont en contact par leur extrémité, de sorte qu’un liquide aqueux reste enfermé. Les tours de verre, remplis par des solutions colorées, posent comme des personnages qui rappellent une pièce de théâtre dadaïste devant un rideau violet. Les coupes rapides de la caméra et les gros plans capturent des images dans lesquelles on aperçoit des gouttes glisser entre des verres etl’apparition de doux tourbillons. Dans Water intoWine, Pini nous présente une variation artistique d’un simple tour de magie, qui est en réalité un simple processus physique: un échange de liquide entre de l’eau et du vin dans un environnement spécialement conçu à cet effet.*Traduction d’un extrait du texte pour l’exposition «Curiosity killed the cat» écrit par Deborah Keller, curatrice de la Kunsthalle Arbon

Video Still, Valentina Pini, Water in Wine, 2020

Bertrand Dezoteux
Harmonie, 2018
Vidéo HD, 1920×1080 pixels, 16/9, couleur, Son stéréo Durée : 20min
Année de production : 2018
Cette vidéo à la croisée de la science-fiction et de la comédie musicale, relate les aventures de Jésus Perez, un envoyé de l’espèce humaine sur l’exoplanète Harmonie. Celle-ci tient son nom de ses paysages aux géologies arc-en-ciel, mais aussi d’une bizarrerie génétique qui permet à ses habitants, aux voix enchanteresses, de se reproduire entre eux sans distinction d’espèces.

Wall Paper – à distance –  10 06 20 – 10 03 21

Visite uniquement sur rdv : contact@espacelabo.net

Wall Paper project
Work in progress

Depuis le 10 juin 2020, vous pouvez découvrir les propositions des artistes qui sont affichées les unes après les autres dans un ordre aléatoire.

Suite au Lockdown et en l’absence de présence physique des artistes, j’ai suggéré une transmission d’œuvres par e-mail et une réflexion sur la reproductibilité. J’ai proposé aux artistes de nous soumettre une œuvre reproductible sur papier par impression photocopieuse Rico noir blanc – au format A3 ou A4. Ces propositions sont imprimées puis collées au mur par l’équipe du Labo. Les artistes invités sont libres de présenter une image qui sera imprimée au format A4 ou A3, agrandie ou multipliée selon leurs instructions.

Ces images qui étaient visibles au travers de la vitrine, sont désormais accessibles dans la galerie en raison de sa réouverture. L’installation change régulièrement. Sans timeline précise, les projets Wall Paper se superposent au fil du temps durant ces prochaines semaines et mois. Telles les pages d’un livre ouvert, les murs du Labo déploient des contenus proposés à grande échelle, les uns après les autres.

Des photographies prisent régulièrement permettent de percevoir le développement des divers projets dans la totalité de l’espace et de garder une trace de ces installations in situ. La diffusion du projet sera visible via les diverses plateformes web et une publication regroupera l’ensemble des projets artistiques.

Avec les contributions de :

Lena Amuat & Zoë Meyer
Andrea Aversa
Céline Brunko
Thomas Bonny
Patricia Bucher
Ralph Bürgin
Davide Cascio
Jagna Ciuchta
Coline Davaud & Céline Privet – atelier supercocotte
Gustave Didelot
Emilie Ding
Stéphanie Gygax
Andreas Hochuli
Lea Jaecklin
Lisa Lurati
Laure Marville
Guy Meldem
Elena Montesinos
Yoan Mudry
Cyril Porchet
Arnaud Sancosme
Batia Suter
Aymeric Tarrade

Le Wall Paper est une proposition curatoriale de Karen Alphonso avec le soutien du Fonds cantonal d’art contemporain, DCS, Genève.


Video GiF – montage du 4 novembre : ici

Vitrine AAA – Alexandre Amacker

Alexandre Amacker-Althaus
After all he keeps me alive, 2018
Installation, (fauteuil, table, lampe, magazines d’art, boites de Xanax), dimension variable

 

 

Texte by : Hannah G. Glasberg.
Alexandre AMACKER se met à nu! et seulement pour une semaine dans la vitrine du LABO. Un savant cocktail d’Art et de Xanax pour lui permettre de tenir dans l’ennui de la foule. Entouré d’Art, et de trop d’art, Alexandre A.-A. se dévoile en vitrine de jour et de nuit pour une performance unique.
Visible jusqu’au 15 10 18

ONNN – Andreas Kressig

Proposition de Andreas Kressig> bar à saké & agencement

On est ensemble – Basile Dinbergs

On est ensemble
un projet de Basile Dinbergs

Résidence du 10 juillet au 29 août 2018
Exposition à partir du 28 juillet, visite sur rendez-vous: contact@espacelabo.net
Repas ouvert à tous et prix libre les mercredis 15 / 22 / 29 août 2018

Ouverture au public samedi 28 juillet à 18h
Repas les 15 / 22 / 29 août 2018
Visite sur rendez-vous : contact@espacelabo.net

L’exposition entre dans le cadre du projet waiting rooms et a le soutien du Fonds cantonal d’art contemporain, OCCS – DIP, Genève.

Waiting for Akiyoshi – Akiyoshi Deschenaux, Nelly Haliti

Waiting for Akiyoshi

Salle d’attente

25 05 18 – 07 07 18

Akiyoshi Deschenaux
Peintures 2015-2017

Une salle d’attente proposée par Nelly Haliti

Akiyoshi Deschenaux présente une sélection de peintures à l’huile réalisées entre 2015 et 2018 qui témoignent de sa recherche artistique. Profondément lié à la pratique picturale, il se nourrit de références à l’abstraction expressionniste, à la peinture contemporaine ainsi qu’à tout ce qui capte son regard. Sa recherche artistique a débuté avec des études de Bachelor au Camberwell College of Arts à Londres et se poursuit depuis plusieurs années de manière autonome.

Pour entrer dans les toiles d’Akiyoshi Deschenaux il faut choisir son chemin, suivre du regard les zones de lumières et accepter des zones d’ombres. L’attention nécessaire pour passer à travers les différents espaces est équivalente à la concentration nécessaire au peintre pour construire les différents plans. Le jeu de lumière qui traverse la construction de chaque toile s’effectue grâce au passage d’une couleur diluée à une couleur plus dense. D’un espace claire, on bascule vers un espace plus profond, plus complexe, avec un poids et une matérialité palpable.

Passant du dessin à la peinture à l’huile, Akiyoshi Deschenaux apprivoise la ligne et les couleurs pour créer un mouvement intrinsèque à l’image. Chaque toile est une composition pour laquelle il détermine les nuances, les espaces et les interactions entre les formes de manière improvisée. Une palette de couleurs sombres se rencontrent entre les lignes de noir. La traçabilité de la série se fait avec brun, le gris et les différents verts. Des couleurs assemblées avec soin et une recherches de restriction, le choix d’une une température froide, indiquent une retenue bien mesurée.

Les lignes s’entrelacent et tissent un nouvel espace, un labyrinthe fait de strates, de surfaces opaques et d’espaces clairs. Le rythme de la composition de chaque toile détermine sa lecture et la vitesse du geste peut se lire instantanément. Un katana coupe les lignes et on bascule dans un espace infini dans lequel le regard peut se perdre sans retrouver la sortie.

Nelly Haliti

 

Joyfully Waiting

Attendre sans attendre, un prétexte pour faire, sans rien attendre de ce qu’on fait. Se faire du bien. Prendre soin de soi.

Se faire du bien/ prendre soin de soi/ pratiquer du yoga/ méditation/ petit déjeuner/ discuter/ crocheter/ tricoter pour se vider/ ne rien faire/ écouter des lectures/ émissions autour du reskilling/ soft skills/ souci de soi/ éthique du care/ désobéissance/ se défendre/ faire de sa vie une oeuvre d’art/ autonomie/ boire du thé/ ne rien dire/ déjeuner/ divaguer/ partager ses connaissances/ savoirs faire/ savoir être/ dîner/ se décomposer/ recommencer.

 

 

 

Jeudi 19 avril

à l’écoute:

59 min)

 

 

 

Echoes – Magali Dougados

Magali Dougados

Echoes
08 03 18 –14 04 18

Magali Dougados, investit la salle d’attente qu’est devenu le Labo.

Echoes, propose une selection de photographies faisant suite au «Vestibule» présenté à la Casagrande en 2017.

Questionnant l’espace et ses fonctions multiples, le temps d’un interstice indéterminé, le Labo explore et affirme cet entre-deux et ce temps en soit, dans l’attente d’un futur possible.

Vernissage & cocktails le 8 mars 2018

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En 2017 elle monte une première exposition personnelle dans un lieu culturel privée de Genève, la Casagrande à Carouge. Ce travail sous le titre de « Vestibule » propose un mélange de photographies issues de différentes sources, aussi bien techniques que de séries déjà réalisées et également de ses propres archives. Elle invite le soir du vernissage deux musiciens, Perrine Berger et Paul Becquelin, à créer une ambiance sonore à deux guitares pour accompagner la lecture des photographies.

Sous couvert de nappe musicale, l’exposition le temps d’une performance sonore s’offre à voir dans ce deuxième temps sous un aspect cinématographique.

Ce décloisonnement est un point fort de son travail, les séries faisant initialement parties d’un ensemble, deviennent et se laissent assemblées dans un autre ensemble possible. Un regard singulier où la figure humaine n’est pas visible mais pourtant bien présente. Un espace d’attente où se joue des scènes prises aux frontières d’indications scéniques.

Dans le cadre des salles d’attentes proposée au Labo par Karen Alphonso, Magali Dougados approfondie cette liberté de construction initiée précédement à la Casagrande. Un mélange décloisonné de photographies issues à nouveau de série existante et d’archives, mais cette fois encore plus personnelle, rassemblant des images de sa vie intime réalisées lors de situations privées.

Articulée sous un nouveau titre « Synopsie », qui fait référence de manière allégorique à la synesthésie. La synesthésie étant un trouble de la perception des sensations, qui fait éprouver deux perceptions simultanées à la sollicitation d’un seul sens. La synopsie comme une forme de synesthésie qui touche les personnes qui associent des sons et des couleurs ou qui entendent en couleur.

Ainsi « Synopsie » comme un autre vestibule, un espace où des images se rencontrent, se racontent. Un espace d’intérieur où s’active une mécanique de sens à des images. Un espace de latence dans lequel se questionne l’image, dans ce qu’elle est et contient. Un lieu de liens possibles.

Finissage le 14 avril
concert de Perrine & Paul à 20h