Depuis le 10 juin 2020, vous pouvez découvrir les propositions des artistes qui sont affichées les unes après les autres dans un ordre aléatoire.
Suite au Lockdown et en l’absence de présence physique des artistes, j’ai suggéré une transmission d’œuvres par e-mail et une réflexion sur la reproductibilité. J’ai proposé aux artistes de nous soumettre une œuvre reproductible sur papier par impression photocopieuse Rico noir blanc – au format A3 ou A4. Ces propositions sont imprimées puis collées au mur par l’équipe du Labo. Les artistes invités sont libres de présenter une image qui sera imprimée au format A4 ou A3, agrandie ou multipliée selon leurs instructions.
Ces images qui étaient visibles au travers de la vitrine, sont désormais accessibles dans la galerie en raison de sa réouverture. L’installation change régulièrement. Sans timeline précise, les projets Wall Paper se superposent au fil du temps durant ces prochaines semaines et mois. Telles les pages d’un livre ouvert, les murs du Labo déploient des contenus proposés à grande échelle, les uns après les autres.
Des photographies prisent régulièrement permettent de percevoir le développement des divers projets dans la totalité de l’espace et de garder une trace de ces installations in situ. La diffusion du projet sera visible via les diverses plateformes web et une publication regroupera l’ensemble des projets artistiques.
Avec les contributions de :
Lena Amuat & Zoë Meyer Andrea Aversa Céline Brunko Thomas Bonny Patricia Bucher Ralph Bürgin Davide Cascio Jagna Ciuchta Coline Davaud & Céline Privet – atelier supercocotte Gustave Didelot Emilie Ding Stéphanie Gygax Andreas Hochuli Lisa Lurati Laure Marville Guy Meldem Elena Montesinos Yoan Mudry Cyril Porchet Arnaud Sancosme Batia Suter Aymeric Tarrade
Le Wall Paper est une proposition curatoriale de Karen Alphonso avec le soutien du Fonds cantonal d’art contemporain, DCS, Genève.
En ce temps suspendu, la programmation des expositions initialement prévues entre avril et juin est repoussée. Une proposition immatérielle prend place au Labo. La vitrine du Boulevard Saint Georges n°5 reste active par une diffusion en vitrine d’œuvres d’artistes contemporains.
Dès avril, en boucle seront projetées des vidéos d’artistes. Ces propositions sont visibles en vitrine et sur la page Lab.0.
Places est le nouveau projet audiovisuel de Silikat. Oscillant entre recherches sonores et ambiant musiques cette exploration de 32 minutes nous mène dans différents territoires audiovisuels. Dans la lignée esthétique de ces précédentes productions Silikat nous propose de survoler différents endroits mentaux et phantasmés à la limite de l’abstraction géométrique à l’aide d’images de synthèse.
Silikat est le projet de Swann Thommen, artiste visuel et auteur, compositeur et producteur de musique électronique. Ce projet musical existe depuis 2012 et a vu depuis la production de trois EP et un album sous le label Hummus Records basé à La Chaux de Fonds.
34° 8’8.59”N | 118°20’48.61”O 4’43’’, en boucle Sans son 1080p
La vidéo 34° 8’8.59”N | 118°20’48.61”O est un plan séquence réalisé avec Goolgle Earth. L’endroit capturé se trouve dans les studios Universal à Los Angeles. Ce décor a été réalisé pour le film la Guerre des Mondes de Steven Spielberg réalisé en 2005. En proposant un plan séquence sur ce lieu Swann Thommen tente d’amener chez le spectateur un sentiment de confusion. En effet ce lieu est un décor que l’on peut visiter encore aujourd’hui. La reproduction de ce décor par Google Earth induit un certain degré de réalité. Est-ce réellement un accident d’avion qui a été reproduit ou une supercherie. Le décor dans le décor, la fictionalisation de la fiction.
Le 23 janvier 2020, Aurélie Doutre présenta en vitrine une installation vidéo présentant un montage sur cinq moniteurs. A l’intérieur du Labo , un espace de consultation mettait à disposiiton du public les documents lié à sa recherche à Berlin.
Un repérage, c’est d’abord la construction d’une collection. De cette collecte, collection, de cet arpentage où la notion de l’exhaustif, du non-jugement est central, se dégage au fil des découvertes et des rencontres, une forme, un discours, une sensation générale bien loin de nos pré-jugés. Lieux hétéroclites, histoires hétérogènes, semblances, dissemblances, extra et infra-orinaires, évènements courts, temps longs, personnages, personnes, souvenirs, paroles, touchent à une dimension majeure de la critique : le discernement, le «qu’est-ce que ça nous raconte»? Comment voir?
Et comment voir autrement que par le biais de ce que l’on veut immédiatement nous montrer? Autrement dit, nous prenons des voies obliques, des stratégies obliques, nous tentons de déchiffrer. Nous explorons par les quatre points cardinaux une architecture, nous cherchons ceux qui n’ont pas eu la parole, nous déconstruisons le discours officiel, du moins le questionnons quand il est trop pressant ou trop évident.
De cette collection, on en tire une substance à un moment T, avec des histoires d’espaces et leur devenir. L’idée ici n’est pas de comparer une idée à l’autre (un passé socialiste, un présent capitaliste) mais de créer un rapport. Et en rapprochant ces deux réalités éloignées, former une image.
Acid Rain Welcome
2018
mortier, pigments, acrylique, papier, et
vernis sur toile, bois et charnières
Affix achromat cryptos
2018
mortier, pigments, acrylique et papier
sur toile, bois et charnières
Edentulouslade alula
2018
mortier, pigments et acrylique sur
miroir, bois et charnières
1. Acid Rain Welcome 2018 mortier, pigments, acrylique, papier, et vernis sur toile, bois et charnie?res 2. Affix achromat cryptos 2018 mortier, pigments, acrylique et papier sur toile, bois et charnie?res 3. Edentulouslade alula 2018 mortier, pigments et acrylique sur miroir, bois et charnie?res