Artistes Joyfully Waiting II

BIOGRAPHIES ARTISTES (par ordre alphabétique)


Polina Akhmetzyanova was born in Russia, which didn’t prevent her from becoming an artist living and working in Brussels. Her practice is inhabited by fictional and less fictional characters with identity issues that get to exist and sometimes speak in texts, videos, performances, on paper and other convenient surfaces. Stubbornly self-taught in what constitutes her very current artistic work, she nevertheless took a great advantage from the education in such fine institutions as North Karelian College for performing arts in Outokumpu, Finland, p.a.r.t.s in Brussels, Belgium and the residency program of Wiels in Brussels, which isn’t really a school. But somehow it was for her. Hooray!

Amosphère est une compositrice et artiste visuelle multidisciplinaire basée à Paris. Au travers de pratiques picturales diverses, elle emploie un vocabulaire minimaliste, emprunt de poésie et fiction, afin d’explorer la sonorité d’illusions non-matérielles. En jouant de combinaisons entre synthétiseurs analogiques, technologies sonores contemporaines et intelligences artificielles, les partitions musicales – faites à la fois de données et d’objets, sont traduites en sons, installations et performances. http://stationstation.fr/amosphere/

Diego de Atucha. Born in 1985 in Buenos Aires, Argentina. Lives and works in Geneva, Switzerland. Obtained a Bachelor in Social Communication at UCA (2010), a degree in Visual Arts at Universidad Torcuatto Ditella (2013) and a Master in Visual Arts at HEAD (2017). Unspecific researcher and homemade dough activist

Joana de Castillo. Née au Brésil (1988), vie et travaille à Genève. Son travail est lié aux notions de perception écologique, surveillance, sécurité, violence symbolique, intérêts qui amènent à des observations sur la disposition de l’espace, signes ou actes qui déterminent ce qu’est public et ce qu’est privé. La littérature et la musique sont aussi partie de sa pratique. Formations: Master Arts Visuels – Work.Master à la HEAD, Genève, fini en 2019; Bachelor en Arts Visuels à la HEAD, Genève fini en 2016 et Bachelor en Communication, ESPM, en 2011.

Basile Dinbergs est diplomé de la Head en 2018. Il vit et travaille depuis à Genève. Sa pratique Installative et performative l’amène souvent à organiser des projets d’expositions collectives, notamment a Marseille et a Zurich ou il se rend régulièrement. Il crée en 2019 le non-espace d’art « XXX » avec lequel il organise des évènements dans des lieux plus ou moins aléatoires (appartement vide, terrain vague, magasin de téléphonie). Il fait partie du collectif « Ok confiance » avec lequel il performe en France et en Suisse ainsi que du duo « FORSE » avec celian Cordt-Moller, centré sur une pratique DIY d’installation/vidéo.Il est aussi DJ, et enregistre depuis une année des mixes éclectiques mélangeant musique club, enregistrements et musique expérimentale, dessinant des paysages sonores hybrides, entre fête et contemplation. Son intérêt pour la musique l’a conduit à publier un petit essai « Crisis music » dans lequel il explore les conditions de productions et de circulation des musiques qu’il joue. Dans le cadre de ses performances, il donne parfois de petites conférences improbables où il tente de relier tous ces éléments (Musique, DIY, rapprochements aléatoires, pratiques protéiformes).
https://www.societedesarts.ch/events/event/basile-dinbergs/

Julien Dinkel + Lorraine Dinkel. Frère et soeur évoluants à travers le dessin, la musique et les mots, Julien et Lorraine forment un duo qui a pour leitmotiv le retour à l’exploration naïvo-utopique d’un imaginaire insaisissable. À travers la composition et l’improvisation, ils tissent un patchwork pop-folk-noise aux couleurs insolites, sublimant par l’intime leurs élans vers l’inconnu.

Heike Fiedler, (D/CH), Auteure, poétesse, artiste visuelle et sonore, performeure. Lic. phil. hist. (MA), Université de Genève. Son travail se situe entre les langues, entre les arts, entre improvisation et composition. Elle est régulièrement invitée aux festivals internationaux de poésie (Afrique, Asie, Europe, les Amériques…) et d’autres événements à Genève et ses environs. Elle performe ses textes unplugged ou avec laptop, modul8, ableton live, looper, papier et crayon, solo et en constellations. Elle réalise des installations et interventions dans l’espace public. De nombreuses publications dans des anthologies, sur le web, sur Cd. Elle traduit également la poésie et a écrit des critiques de poésie pour le CCP (Marseille). Trois livres publiés (langues de meehr et sie will mehr, editions spoken script ; mondes d’enfa()ce, Editions Zoé) et deux sorties imminentes : Dans l’intervalle des turbulences-un roman, Encre Fraîche, avril 2020 ; En attendant le poème, Editions des Sables, mai 2020). Conception et réalisations de projets interdisciplinaires, plusieurs résidences d’écriture. Son travail a obtenu des soutiens de Pro Helvetia, de la Ville et du Canton de Genève (trois bourses (artiste +35, Aide à la création, Performance littéraire). Elle donne régulièrement des ateliers d’écriture dans une perspective de texte en performance, en interaction. Participation au projet de recherche « Auteur.e.s sur scène » (HKB)

Lea Jaecklin est une artiste pluridisciplinaidre originaire des Grisons vivant à Genève depuis 1987. Videaste, musicienne et peintre elle multiplie les champs d’action en entremêlant ses pratiques.

Vidya Gastaldon est une artiste franco-suisse, née en 1974 à Besançon, elle vit et travaille à Genève et dans l’Ain dans une ferme sur le plateau de Hautevilles-Lompnes. De 1994 à 2001 elle travaille en collaboration avec Jean-Michel Wicker. Elle a développé au fil des années un univers proche de l’esthétique hippie et psychédélique, du New Age et du minimalisme abstrait. À travers ses dessins, ses peintures et ses sculptures,  l’artiste déploie une esthétique des «états de conscience » au-delà des références formelles ou théoriques où les notions de plaisir et d’expérience trouvent une force nouvelle. 
« Les dessins de Vidya Gastaldon semblent être le produit d’hallucinations. Ses paysages permettent d’aborder le passage de l’infiniment grand à l’infiniment petit, de percevoir simultanément le macrocosme et les grouillements de sa constitution cellulaire. L’univers que décline V. Gastaldon au travers de ses dessins, mais également de ses sculptures et de ses films, est constitué de matière vivante, en constante mutation, en constante transmigration. Cette vision peut être qualifiée de « naturiste », en opposition à « naturaliste ». Biologie. Écologie. Cosmologie. Cosmogonie. Chaque paysage représente un niveau de conscience du monde, un principe de connaissance qui, le plus souvent au sein d’une même feuille, se multiplie, se diversifie, se convertit, selon une logique non linéaire, propre au trait de l’artiste. » Fabrice Stroun, extrait du texte de l’exposition Biolovarama, MAMCO, Genève, 2005
Elle a co-dirigé l’espace d’art Zabriskie Point à Genève entre 2010 et 2015. Depuis 2015 elle fait partie de l’association du Centre d’Art de Lacoux.
Elle pratique et enseigne le yoga et s’est intéressée particulièrement aux textes sacrées de l’Inde.

Ava Halloran is a London-based artist with a special interest in sound. With a former career in the field of psychosocial work and a decade of performing with records in Switzerland’s underground music scene, she decided to expand my passion for music and sound in London, where she completed an MA degree in Sound Art at LCC.
Growing up in the Arizona desert and then living in various European countries has influenced the primary themes in her work: space, memory, perception and boundaries. She explore these topics through audio and visual mediums, focusing on repetition, process-led and holistic approaches. Her main interests are maps, dreams, archives and people.

Andreas Hochuli, né à Zurich en 1982, a étudié l’Histoire de l’art, la philosophie et la littérature à l’Université de Lausanne (2007). Il est titulaire d’un Bachelor en Arts visuels de l’ECAL, Lausanne (2011). Il vit actuellement à Genève. Andreas Hochuli a remporté une bourse fédérale lors des Swiss Art Awards à Bâle en juin 2014. Parmi ses expositions, citons Un vendredi à la campagne. Les champs de blé s’étendaient à l’infini, à Silicon Malley, Lausanne (2019), Chaleur et sommeil au Centre d’Art Contemporain de Genève (2017), Et ma maman m’a dit avec Tristan Lavoyer à Circuit, Lausanne (2016) et Il frutto dentro di me avec Charlotte Herzig au Kunsthaus de Langenthal (2015).
Sa peinture s’affirme en s’appropriant d’une manière très personnelle le foisonnement graphique d’internet. A l’aide d’un logiciel de traitement d’image, Hochuli s’empare des éléments visuels et textuels dont il a besoin et les organise de manière graphique. Au moyen de pochoirs imprimés, puis découpés à la main, il fait passer ces esquisses de l’écran à la toile. Ces objets, textes et slogans apposés sur de grands aplats de couleurs vives renvoient au questionnement de la culture de masse, dans une approche oscillant entre naïveté pop et perversité douce. Ayant leur source dans la publicité, les publireportages et le journalisme de divertissement, ces références culturelles thématisent la construction d’une identité individuelle au moyen d’ensembles de signes convenus. www.andreashochuli.com

Marie-Caroline Hominal vit et travaille à Genève, sa pratique artistique inclus la danse, la performance, le dessin, la vidéo.
Sa recherche personnelle, amorcée en 2002 autour d’un travail vidéo, s’oriente plus décisivement vers la chorégraphie à partir de 2008 avec la création de Fly Girl. Dans ce solo, la danseuse oscille entre représentations de la sexualité et de la violence dans un jeu de provocations qui mine et démultiplie les identités.
Volontiers kitsch, son univers se construit progressivement avec divers mediums qu’elle mixe selon les projets. Proches du champ de la performance, ses pièces sont, depuis 2008, présentées aussi bien dans des théâtres, des galleries que dans des lieux plus atypiques, comme une chambre d’hôtel ou une loge de théâtre. mch333555777999 / www.madmoisellemch.com


Stan Iordanov is a London-based artist and musician. Recently he has performed or exhibited at Forde (Geneva), Kunsthaus Glarus (Glarus), David Roberts Art Foundation (London) and the Victoria and Albert Museum (London). He releases records and performs as A. J. Pain with a forthcoming album on London/Skopje label ACC.
« My field of work is music as a mode of resistance which spans an art practice and sound practice. Primarily through collaborations with other artists I have sought to bridge my sound work with retinal art and to make it visible.
My present focus is the relationship between repetition and the regulation, and the eventual arbitrage, of memory. Taking music to be the principal carrier fluid of repetition, I would like to pose the question: is music the medium through which the pumping peristalsis of capital can be most readily disrupted, reversed, and rendered turbulent?
« 

Alexandre Joly est un artiste plasticien et musicien, sa pratique actuelle combine la sculpture, les installations et les performances sonores, créant souvent des installations in situ qui explorent sensiblement les relations esthétiques, éthiques, spirituelles et rituelles que l’homme entretient avec la nature.

http://www.alexandrejoly.net

Suchan Kinoshita (°1960) is born in Tokyo into a Japanese-German family. In the early eighties she studies music in Cologne. Throughout the eighties Kinoshita also works for the Theater am Marienplatz in Krefeld, Germany, where she acts, directs and designs props. In the early nineties, after completing her studies at the Jan van Eyck Academy in Maastricht, the Netherlands, she emerges as a visual artist. Several years ago she moved to Brussels after having lived in the Netherlands.
Kinoshita’s art incorporates – quite literally, because it usually concerns the body – elements from her background in experimental music and theatre, not least the direct connection she establishes between work and audience. Her works of art unfold through time, as a dynamic process in which the personal relationship between the spectator and the work take shape. The here and now of the presentation is key. Static depictions and representations of ‘something else’ are only a distraction.
Kinoshita’s mixed background and her experience in multiple artistic
disciplines are clearly visible in her work, in which she looks for boundaries,
transgresses them, and ignores them. The experience of time and space is a
common theme in her work. Important here are both the different conceptions of time and space in the two cultures in which she is rooted, as well as the different ways in which time and space are employed and depicted in the disciplines of theatre, music and visual art. She combines the process-based approach of theatre and music with the generally more static nature of visual art.

Doris Lasch
Doris Lasch is a visual artist concerned with questions about temporality and the production of (photographic) images by including the notion of distance. In her photographs, objects, installations and books she unfolds a network of relations challenging the viewpoint, the visible and the condition of a framework. She has been living in Munich, Berlin, Brussels, Maastricht, Rome and Basel, where she finally settled down. Her work has been on view at Kunsthaus Baselland, Kunsthalle Basel, les halles Porrentruy, Frankfurter Kunstverein, Brandenburgischer Kunstverein Potsdam, établissement d’en face Brussels and more.

Tristan Lavoyer


Octave Magescas est un compositeur et plasticien né et basé à Paris. Membre actif de la scène expérimentale locale, il est un habitué des soirées nomades Cmptrmthmtcs, et plus récemment est apparu sur la scène des Instants Chavirés ; il est également constamment en déplacement, jouant entre autres à Nice, Monaco, Rome, Assise, Portofino …?Usant du pouvoir évocatif de la musique pour composer des représentations et suggestions de lieux fictifs et/ou réels, son objectif est de brouiller les frontières entre sons enregistrés et sons fabriqués, le concret et l’électronique, et de révéler les relations parfois surréelles que nous entretenons avec les lieux, ou les représentations que nous en percevons.?Il est détenteur d’un DNA de l’ENSA Paris-Cergy, où il est actuellement en master.
https://octave-magescas.bandcamp.com/

Marion Neumann a suivi une formation professionnelle en Allemagne à La
Haute école de Cinéma de Munich pour se spécialiser en image. Ensuite elle
devient membre de la compagnie jourparjour, et travaille Durant 5 ans en
tant que cinéaste au Laboratoire Village Nomade; une résidence d’artistes
basée en Suisse pour expérimenter la sculpture sociale en collaboration avec
des collectifs différents. Elle s’intéresse dans son travail à remettre en jeu
les notions d’écriture et d’improvisation sous une forme hybride mélangeant
la fiction, le documentaire et l’expérimentation. Dans l’esprit du cinéma elle
installe des dispositifs narratifs en fusion de l’indécision entre la vie et l’art,
une collision de deux espace-temps qui deviennent un espace unique et
temporaire. Aujourd’hui elle vit à Genève, intervient à la HEAD au
département cinéma et travaille actuellement sur un projet de film
documentaire.

Arttu Palmio (1989, Helsinki) est titulaite d’un Bachelor en danse en 2011 de l’Academie de Théâtre d’Helsinki et d’un Master, orientation «Workmaster» de la HEAD–Genève. Il a collaboré avec Karin Pauer (AT), Lili Reynaud Dewar (FR), Verena Dengler (AT), Stephanie Knobel (CH), Sara Ostertag (AT), Joona Halonen (FIN), Georg Blaschke (AT) et Alessandro Sciarorni (IT). Depuis 2014, il collabore avec le collectif Liquid Loft / chor. Chris Haring (AT). Il a présenté son travail à LiveInYourHead, Genève; Centre d’art contemporain Genève; Théâtre Sévelin 36, Lausanne et à Imagetanz, brut Wien. Il est également le lauréat du “DanceWeb Scholarship Programme » en 2013.
https://arttupalmio.net/works-list


Jessy Razafimandimby est un artiste suisse-malgache qui vit et travaille à Genève (CH). Formellement, son travail prend des références à un monde révolu, notamment le design d’intérieur, l’architecture, la musique jazz et le cinéma des années 1960 et 1970. Ses dessins et peintures véhiculent une imagerie baroque traversée par des formes organiques dans lesquelles apparaissent des figures chimériques. Récemment, Razafimandimby s’est intéressé à l’histoire de la mode et de la musique, tout en explorant les possibilités du concept de (se) mettre en scène. Principalement actif en tant que peintre et interprète, Razafimandimby travaille à l’intersection de ces deux médiums, son corps mettant en œuvre des mouvements basés sur son travail visuel et formel, tandis que ses dessins, peintures semblent piéger et fixer les mouvements sur le papier et les tissus.
Parmi ses expositions récentes et à venir figurent Observer of the Techniques, Wallriss, Fribourg (2019) ; On the Temporary Balcony behind the Dirty Windows, 1.1, Bâle. Commissaire : Deborah Joyce Holman (2019) ; Droit de Visite de Digestion, Arsenic Contemporary Performing Arts Center, Lausanne. Commissaire : Elise Lammer (2019). En 2020, Razafimandimby est présélectionné pour le prix artistique Kiefer Hablitzel Göhner.

Nathalie Rebholz, Nathalie Rebholz, est une artiste née en 1978 à Athène, vit et travaille à Genève. En recourant à des formes variées comme la performance, le son, la poésie, l’installation, elle s’intéresse aux conditions esthétiques permettant à une oeuvre d’agir sur les modalités de conscience.
Elle fait partie des collectifs Maman D’Lo et DAS FFN, réalise des productions sonores sous le nom de Metamorph, et a lancé récemment un projet musical solo, N?GA.S
Nathalie Rebholz a performé à l’Espace Labo, LivingyourHead, Corner College, l’Arsenic, l’Écurie, festival Mosespa et Cave 12. Son travail a été montré à la Placette, Lausanne, Galerie J, Abstract, Lausanne. Elle a participé à des expositions collectives à Andatta Ritorno, Livinyourhead, New Jerseyy, Nuke (Paris), Rodeo Gallery (Istambul), 1m3 (Lausanne), Marres, Maastricht, Fuori Pescara, Maison Européenne de la Photographie et Centre Culturel Suisse (Paris).
 Elle est titulaire d’un Master of Arts (work.master HEAD) et d’un diplôme en communication visuelle, spécialisation photo (écal, Lausanne).


Laurent Schmid manipule des faits de l’histoire des sciences et de l’histoire tout court pour les révéler dans des associations inattendues, s’appuyant sur des théories controversées, voire contredites, de chercheurs. Ses travaux questionnent la prétention de réalité des informations communiquées par les médias. A l’aide de fragments tirés de l’histoire contemporaine et de l’histoire des sciences, et souvent en utilisant des algorithmes l’artiste s’adonne à un jeu malicieux et mémorable avec les faits et la fiction. Dans ses œuvres, Laurent Schmid reprend souvent le fil de conclusions et de théories souvent contestées voire déjà démenties de physiciens, philosophes, ingénieurs et autres écrivains. Il manipule fréquemment le matériel retrouvé, en faisant une mise en scène quasi scientifique, qui remet autant en question une réalité objectivement vérifiable que la véracité de d’un document textuel, sonore ou visuel.

Axelle Stiefel est une artiste franco-suisse installée à Genève. Son travail est performatif et cinématique. Elle mène une ligne de recherche, appelée Le Fil Rouge ou l’Art de la Maintenance, qu’elle qualifie de métaphorologie du textile. Elle questionne par là les concepts de continuité et de permanence. Intervenante à l’ENSAPC Paris-Cergy, son travail a été exposé à Forde, Genève; Corner Collège, Zürich; Wiels, Bruxelles; Kunstraum Niederösterreich, Vienne; Kunst Raum Riehen, Riehen. Elle est en ce moment en résidence au Sitterwerk à St Gallen.
https://axellestiefel.network/

Fatima Wegmann est une artiste, chercheuse et DJ basée à Genève (aka ven’3mo). Ses trois pratiques sont intimement imbriquées. Elle s’intéresse à l’exploration des notions d’identité et d’hybridation à travers une pratique audiovisuelle entremêlée de poésie, de théories postcoloniales et de cyberféminisme. Elle est diplômée du programme de recherche master CCC (Critique, conservation, cybernétique) de la HEAD Genève en 2019. En tant qu’artiste elle a réalisé plusieurs performances audio-visuelles. Elle a participé à plusieurs performances “Nexus Archipelago” entre 2018 et 2019 dirigés par Maïté Chénière. Ses dernières performances se sont déroulé en collaboration avec l’artiste Ali-Abdelkhalek dans l’espace d’art Alienze à Lausanne et l’espace Cherish à Genève. En parallèle, elle a écrit un article “Above the Abyss, Contradiction is Unity” co-mandaté par l’espace Cherish et le magazine Brand-New-Life. Elle a co-organisé la rencontre “Rupture: dissocier, transformer, (dé)construire les récits” au Théâtre de l’Usine en octobre 2019.
En décembre 2019, elle a donné un atelier d’écriture et de guérison suivant le concept d’”écriture organique” (Gloria Anzaldúa) dans le cadre du festival Les Urbaines à Lausanne.

Anaïs Wenger est une artiste (*1991, Genève) qui interroge les notions de récits et de performativité à travers une variété de formes et de situations. Artiste en résidence à l’Institut Suisse de Rome pour l’année 2019/20, elle a notamment été nominée au Swiss Performance Awards en 2018 et présentera bientôt un solo intitulé “Vissi d’Arte” à la Salle Crosnier du Palais de l’Athénée.

Ye Xe est une artiste chinoise basée à Genève. À travers divers matériaux et médiums, ses œuvres se déploient le long de diverses antinomies telles que le matérialisme et la spiritualité, le code et le hors-piste. La construction de son travail se définit comme une recherche de mutation spatio-temporelle, une reconfiguration réflexive continue à travers le spectre matérialiste, assignée comme un dispositif qui propose les possibilités de construction de la connaissance et de la subjectivité. Elle est titulaire d’un MFA au Work.Master — Pratiques de l’art contemporain et d’un BFA en (Inter) action – Performances, Écritures, Pratiques Digitales de la HEAD. Avant de s’installer à Genève pour les études en beaux-arts, elle a étudié la littérature et le design de mode dans le sud-ouest de la Chine puis à Paris. Ses œuvres ont été incluses dans différentes expositions d’espaces artistiques et d’institutions en Suisse, récemment elle a été sélectionnée pour les Bourses de la Ville de Genève BLCG 2020.