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Espace d'art indépendant

03.04.15 – 05.04.2015
Dans le cadre de l’exposition NO E-MAIL, BUT INHALE THEN EXHALE de Henrry Bonnet, divers lives et jams de musique électronique sont organisé à l’Espace LABO, avec la participation d’artistes locaux.
Ces performances musicales et sonores live privilégient le jeu en direct sur diverses machines électroniques plutôt que le DJ set, il s’agit pour les artiste de partager avec le public plusieurs moments de cre?ation où l’improvisation, l’inattendu, l’inouï, l’harmonique et le chaos occupent une place centrale.





NO EMAIL BUT INHALE THEN EXHALE, une exposition multiforme, mouvante et multiusage pour les yeux, les oreilles et l’esprit, qui réunit dessins, collages, peintures, textes et sons. Un voyage captivant où l’exploration chromatique, tant auditive que visuelle, se décline et se cherche dans un continuum expérimental vibratoire de couleurs éclatantes et bavantes, de collages tantôt à l’arrache, tantôt millimétrés et de sons électroniques denses, bizarroïdes et organiques sortant des entrailles d’un synthétiseur modulaire.
Dessins, collages, installation, improvisation sonore et visuelle, jam électronique, live électronique, mouvement, transition, présence, partage, expérimentation, variations rythmiques, interférences, changement, transformation, work in progress, concert électronique, expérimentations chromatiques sonores et visuelles, espace-temps, interférence mentales, possession, transe, ère de l’électronique, chaos, exploration des mouvements de transition des formes, de la couleur, des sons, du jour et de la nuit, perception – contemplation.
Lors du Festival Electron 2015, dans le cadre de l’exposition NO E-MAIL, BUT INHALE THEN EXHALE de Henrry Bonnet, divers lives et jams de musique électronique sont organisés à l’Espace LABO, avec la participation d’artistes locaux.
Ces performances musicales et sonores live privilégient le jeu en direct sur diverses machines électroniques plutôt que le DJ set, il s’agit pour les artistes de partager avec le public plusieurs moments de création où l’improvisation, l’inattendu, l’inouï, l’harmonique et le chaos occupent une place centrale.
20.02.2015 – 08.03.2015
The Day After
Une carte blanche à Nagi Gianni et Yann Perol
Gio Black Peter, The Burger Girl, Benjamin Dukhan & Franc?ois Chaignaud, Ricci Forte, Gelitin, Maya Rochat, Tom De Pekin, Bruce Labruce, Scott Andrew, Adela Jusic, Matt Lambert, Nagi Gianni, Reginald M. Lamar, Diego Sanchez


Programmes vidéo projeté en salle de cinéma, en parallèle à l’exposition The Day After:
le 26 février 2014
Melancholia et Fulgurance (au Cinélux)
le 3 mars 2014
Record My Screaming Body (au Spoutnik)
le 5 mars 2014
Flash Glam Trash (au Cinélux)
Des Prix Nobel d’économie et des hamacs de cravates
Il y a 45 ans était décerné le premier prix Nobel d’économie. Contrairement aux autres prix, il ne figure pas sur le testament du richissime inventeur de la dynamite Alfred Nobel qui voulait récompenser des personnes «ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité». Son histoire est tout autre: ce prix a été imaginé en 1968 pour célebrer le tricentenaire de la banque centrale de Suède. Sa dénomination exacte est «prix de la Banque de Suède en sciences e?conomiques en me?moire d’Alfred Nobel». Le prix distingue chaque année une ou plusieurs personnes pour leur contribution exceptionnelle aux sciences éco- nomiques. A l’époque, ce fut un véritable tour de force que de faire accepter à l’Acade?mie royale des sciences de décerner un Nobel en économie comme elle le faisait déjà pour la physique et la chimie. Un lobbying intense réussit à lever les réticences de certains membres de l’Académie qui se posaient des questions quant au caractère suffisamment scientifique de l’économie. La question est toujours d’actualité tant l’économie semble être inextricablement sujette à une forte composante idéologique, notamment celle de la «foi dans le marché». Toujours est-il qu’avec ce prix, l’économie se trouvait couronnée d’une aura de scientificité tout en profitant de l’énorme capital symbolique accumulé par le Nobel depuis 1901. Les re?cipiendaires du prix sont au nombre de 75 aujourd’hui. Leurs positions vont de l’ultralibéralisme à un interventionnisme «social démocrate» marqué. Néanmoins, l’attribution fréquente du prix de la Banque de Suède à des économistes issus de l’école de Chicago, activement engagés dans une croisade contre l’Etat-providence – Milton Friedman en tête – ou à des contributions visant à perfectionner des instruments financiers utilisés pour la spéculation pose la question de l’idéologie politique des récipiendaires du prix. D’où la question que se pose les plus critique d’entre nous: le «prix Nobel d’économie» serait-il le cheval de Troie idéologique du néolibéralisme?
Ce qui est reproché à certains économistes, c’est d’essayer de soumettre l’économie à des pseudo-lois naturelles ou immanentes développées par des modèles mathématiques compliqués pour éviter les questions clés. Si l’économie est l’étude du partage de la richesse et que cette richesse est un gros gâteau alors de quoi est fait ce gâteau? Comment est-il partage? Qui tient le couteau? L’Homo economicus tel que le décrivent les manuels d’économie, c’est quelqu’un qui cherche à maximiser la sensation de plaisir associée à la consommation d’un bien. Fruit du calcul rigoureux des plaisirs et des peines, l’Homo economicus a longtemps été pensé comme un synonyme du bonheur. L’Homo economicus farniente, lui il préfère maximiser son temps libre. On sacralise le travail et la productivité, lui, cultive la paresse et pratique «l’art presque disparu de ne rien faire». Il a cousu ses cravates pour en faire des hamacs.
Inspiré de l’architecture de la Chapelle du Pardon au Palais Ducal à Urbino (Italie), Pablo Hurtado a entrepris de recréer un couloir composé de morceaux de tissus teintés de teintures naturelles. La lumière des néons à travers chaque morceau de tissu dédoublé fait apparaître par transparences des couleurs en superposition. Le couloir créé est sans issus. Lieu de recueillement, la forme de cette structure envahie l’espace LABO de sa forme organique. Composé de couleurs et de taches abstraites, les tissus nous rappellent l’incarnation d’une peau ou la texture d’une membrane vivante et palpitante. A l’intérieur nous voilà plongé dans une obscurité solennelle accompagné d’une vibration aux sonorités due aux 30 néons fixés sur des supports en bois réalisés sur mesure. L’installation, éclairée de l’extérieur, rappelle l’envers d’un décor dont les câbles et l’éclairage ont été volontairement mis en avant.

Sortie du 3e livre des éditions Miami books – novembre 2014
Solid sunbeam
Stéphanie Gygax


Solid Sunbeam est un journal photographique initié il y a quinze ans. Par un choix d’images issues de ce travail, le livre met en scène un quotidien fictionnel évoquant un sentiment de familiarité autant qu‘une forme d’étrangeté.
Des fruits sur une table, un intérieur de voiture, des baigneurs, une cabane dans les arbres : le sujet est au centre mais l’intrigue est ailleurs, en léger décalage. Elle est suggèrée par le dialogue entre les images, générant un flot narratif qui évolue librement au fil des lectures.
Par la répétition de motifs et un jeu sur la matière même de l’image, Solid Sunbeam tisse un récit entre réalité et fiction, poésie et hallucination.

Solid sunbeam
Stéphanie Gygax Miami books No3
144 pages, 16 x 22 cm
68 photographies en noir-blanc et bichromie Texte par Joël Vacheron
300 exemplaires numérotés
Impression offset
Couverture souple
Graphisme : AMI
Conception du logo : Stéphanie Gygax
Avec le soutien du Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève (Fmac).
ISBN: 978-2-9700891-2-4 Prix de vente: 40.– CHF

CRCRCRCRCR, une invitation de l’artiste sérigraphe Nicolas Wagnières pour l’exposition prévue dans le cadre du Monstre festival (festival de micro-édition). Ennuyée de l’unicité des propositions proposées dans cette manifestation, ouverte pourtant au monde de l’édition, j’ai décidé d’inviter un artiste Genevois dont la pratique de l’edition est plus axée sur des questions autour du multiple, et impliqué dans la réalisation de tirages de livres d’artistes.
Nicolas Wagnières invita Aloïs Godinat artiste et camarade de longues date. Ils décidèrent de créer des tirages uniques en détournant le mode d’impression habituel de la sérigraphie. Une sélection de ces tirages réalisés à quatre mains, fut présenté en novembre. La technique trouble aussi le rôle de chacun dans le processus de création, désindividualisant le travail de collaboration, le résultat en surpris plus d’un.


Sous le titre emprunté au slogan «At your side» de la marque Brother, cette exposition des deux jeunes artistes Simon Heanni et Leo Wadimoff ce veut un décor, une critique des lieux et de la société de consommation.
«Nous nous intéressons à rejouer certains mécanismes formels de l’esthétique uniformisée de la société de consommation et de contrôle. Essayer de se rapprocher de ces mécanismes en remplaçant des moyens de production et de conception massifs par des gestes et des matériaux désinvoltes, pauvres mais toutefois appliqués.
Travailler sur la présentation d’un show plus ou moins similaire dans plusieurs villes en même temps nous amène à expérimenter l’autonomie du contenu d’une exposition par rapport à la programmation dans laquelle elle s’inscrit. La documentation et la communication de ces shows subiront l’effet de cette simultanéité. Nous sommes attirés par l’idée de pouvoir réaliser un travail pouvant nous amener à imaginer une exposition en plusieurs parties/salles/espaces, telle une franchise.
Elles comporteront des éléments communs et seront regroupées sous un même titre, tout en étant différentes les unes des autres. L’écart entre les moyens de production du secteur tertiaire et les nôtres révélerait une forme d’échec, qui à notre sens défie les valeurs d’efficacité et de perfection propres à la société de consommation.»
Leo Wadimoff et Simon Heanni


At your Side (Part 2), Labo (Genève, 1er au 9 novembre 2014)

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