Pour conclure notre aventure autour du projet Lovesongs for Plants et de sa dimension sonore The Leaves Whisperers, nous vous invitons à une émission de radio en direct depuis l’Espace Labo à Genève, le samedi 17 mai 2025 à 17h. Ce ne sera pas une simple diffusion — mais un moment partagé. Le collectif laptopradiø investira la galerie avec une performance mêlant archives sonores, remix et interventions en direct. Certaines voix résonneront sur place, d’autres seront connectées à distance — le tout formant une expérience sonore vivante et collective. Lovesongs for Plants a transformé Espace Labo en un jardin imaginaire, un espace d’échange entre formes de vie, récits poétiques et écologies sensibles. En parallèle, The Leaves Whisperers a ouvert un espace d’écoute en ligne à travers une série de créations sonores inspirées des réseaux souterrains des plantes — ces systèmes invisibles mais essentiels qui relient et nourrissent. Cette émission de clôture tisse ensemble les voix, sons et présences qui ont animé le projet. Une invitation à écouter autrement — les plantes, les machines, les artistes, et nos liens au vivant. Venez nous rejoindre à Espace Labo Ou écoutez en direct sur : laptopradio.org Samedi 17 mai 2025 — 17h
Jean Luc Andrianasolo Karim Forlin Sonia Garcês Roman Gysin Lauren Huret Damien Juillard eden levi am Miami Books Fanny Modena Leah Nehmert Lucas Olivet Société POTOP Benoît Schmidt Ramaya Tegegne Anaïs Wenger Eva Zornio
Une sélection de pièces uniques et d’éditions limitées, incluant des céramiques, éditions, peintures, photographies et sculptures. Une proposition de Sonia Garcês.
L’exposition est visible jusqu’au 20 décembre Horaire d’hiver : mercredi et vendredi de 15h à 19h, samedi de 14h à 17h et sur rendez-vous : info@espacelabo.net / 0225567275
Biographie des artistes:
Jean Luc Andrianasolo (1983, CH/MG) est diplômé de l’école supérieure d’arts appliqués de Vevey (CEPV). Il pratique la photographie documentaire et s’intéresse particulièrement aux liens entre les personnes et leurs environnements immédiats. Depuis 2012, il participe à différentes expositions personnelles et collectives : MISC à l'Espace Jörg Brockmann ou au Festival Images à Vevey. En 2015, Jean Luc a fait partie de la Sélection au Festival Voies-Off à Arles ainsi qu’au vfg Nachwuchsförderpreis. En 2017, il est sélectionné au Prix Levallois. En 2019, il est mandaté pour produire l’Enquête photographique valaisanne. En 2023, il retourne à Madagascar grâce à une bourse de recherche ProHelvetia et en 2024 il est finaliste du LensCulture Portraits Awards. Il vit à Genève et enseigne au cfp Arts.Jean Luc Andrianasolo (1983, CH/MG) est diplômé de l’école supérieure d’arts appliqués de Vevey (CEPV). Il pratique la photographie documentaire et s’intéresse particulièrement aux liens entre les personnes et leurs environnements immédiats. Depuis 2012, il participe à différentes expositions personnelles et collectives : MISC à l'Espace Jörg Brockmann ou au Festival Images à Vevey. En 2015, Jean Luc a fait partie de la Sélection au Festival Voies-Off à Arles ainsi qu’au vfg Nachwuchsförderpreis. En 2017, il est sélectionné au Prix Levallois. En 2019, il est mandaté pour produire l’Enquête photographique valaisanne. En 2023, il retourne à Madagascar grâce à une bourse de recherche ProHelvetia et en 2024 il est finaliste du LensCulture Portraits Awards. Il vit à Genève et enseigne au cfp Arts.
Karim Forlin, né en 1977 à Locarno (Suisse), vit et travaille à Genève. Après une formation en architecture du paysage, il est diplômé en 2009 de la Haute École d’art et de design de Genève (HEAD). Sélectionné pour les Swiss art awards 2015 à Bâle, il est lauréat du prix des Arts Visuels de la Fondation Dr René Liechti et du Prix Migros Tessin 2016. La pratique de Karim Forlin tient au sol et aux mots, relève du territoire et du langage comme un tout culturel au sein duquel prélever des morceaux formulant de nouvelles narrations, dont l’arbitraire récit se repose sur la cohésion du système initial. Dès ses premières œuvres, l’artiste a mis en place un protocole de classification basé sur l’alphabet français, occasionnellement abandonné au profit de langues anciennes, aux caractères pictographiques et figuratifs (exposition Mem, galerie Laurence Bernard, 2016). Cette hésitation entre systématisme et exception révèle une relation distanciée à ce « Monstre de la totalité » 1 que représenterait un ensemble fini de 26 œuvres. Il dessine une route puis en prévoit les détours, les voies sans issue : si toutes ses séries aboutissent à une forme cohérente, elles sont parfois les manifestations nécessaires et suffisantes, uniques, d’une lettre ou d’une réflexion. Ainsi se construit une œuvre tenant à une esthétique du « fragment », d’un « discontinuisme sensible aux basculements imprévisibles » 2, où chaque pièce bénéficie d’une autonomie marquant « la nécessité de remodeler les genres » 3, remettant à nouveau en jeu toute indexation préliminaire.
Roman Gysin (né en 1984) est un sculpteur et un artiste d'installation suisse qui explore dans son travail les interfaces entre l'art et la décoration. Gysin a d'abord suivi une formation professionnelle de menuisier avant d'obtenir un bachelor en beaux-arts à la Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK). Il a ensuite approfondi ses études à la Hochschule für Bildende Künste de Hambourg, où il a obtenu un Master of Fine Arts (MFA). L'un des principaux axes de sa pratique artistique est l'étude des connotations sociales des actions décoratives et de la manière dont la décoration, en tant que forme d'expression culturelle, peut refléter l'identité sociale et les hiérarchies. Parallèlement à sa pratique artistique, Roman Gysin a également été chargé de cours et a enseigné de 2017 à 2023 dans le cadre de la filière Bachelor Fine Arts à la Zürcher Hochschule der Künste. Ses œuvres sont représentées dans de prestigieuses collections publiques, dont le Kunsthaus de Zurich et la Kunstsammlung du canton de Zurich. Il collabore régulièrement avec la galerie Christian Lethert à Cologne, où il a eu plusieurs expositions individuelles, dont « Decorate.» (2023) et « Really Rustic » (2021). Son travail a été exposé à l'échelle internationale, notamment au Torrance Art Museum de Los Angeles et à la Biennale de Prague.Gysin a été récompensé par plusieurs prix et résidences, dont la bourse d'atelier à Berlin du canton de Zurich (2023) et le Telos Foundation Award (2023). Il a également été nominé pour le prestigieux Swiss Art Award et a reçu le Werkbeitrag du canton de Zurich en 2014. Ses expositions, en solo ou en groupe, sont connues bien au-delà de la Suisse, sa dernière participation à Lustwarande 2024 à Tilburg (NL) étant la plus récente.
Sonia Garcês (*1985) vit et travaille à Genève. Avec un parcours de graphisme, d’arts visuels, de scénographie et après avoir suivi des projets d’expositions en galerie, Sonia est revenue a une recherche autour de la céramique. En 2022, elle commence Sole une série de pièces uniques en porcelaine de Ming qui a été sélectionné au premier Marché d’objets graphiques de la revue étapes, à la Cité Fertile à Pantin la même année. Ainsi, elle réunit la recherche d’une dynamique d’une ligne graphique expérimentale avec les spécificités des composants qui exigent un traitement tout particulier.
Lauren Huret, née en 1984 à Levallois-Perret (FR), Lauren Huret vit et travaille à Genève. Ses travaux visuels et ses recherches, composés principalement de vidéos, d’installations, de performances et de collages, essaient de mettre en lumière les systèmes de croyance intrinsèques à nos dispositifs techniques et médiatiques. Elle collabore régulièrement avec l’artiste suisse Maria Guta, qui vit et travaille à Neuchâtel. Ensemble, elles exposent aux Swiss Art Awards à Bâle en juin 2023. Son travail a été exposé à la Kunsthaus Langenthal, à la galerie Hard Hat à Genève, à la Panacée à Montpellier, au Copenhagen Contemporary art museum, au Centre d’art contemporain de Genève, au Centre Culturel Suisse de Paris, à la Fondation Ricard, à la Haus der Elektronischen Künste de Bâle, au Jeu de Paume à Paris, au Red Brick museum à Beijing, au Centre d’art contemporain de Neuchâtel et dans de nombreux espaces d’art indépendants. Ses performances ont été montrées lors du prix Suisse pour la performance au Kunstmuseum de Lucerne, au Schinkel Pavillon de Berlin, au théâtre de l’Usine Genève, au festival Les Urbaines à l’Arsenic à Lausanne, au LAAC de Dunkerque. Elle a publié à ce jour cinq ouvrages dont Praying for my haters, éd. CCS Paris, Février 2019, L’âge des techniciens, avec Pacôme Thiellement, éd. Clinamen, Juin 2017, Artificial fear, Intelligence of Death, éd. Link, co-pub. Kunsthaus Langenthal, Avril 2016.
Damien Juillard (b. 1996 in Geneva) lives and works in Basel, Switzerland.
Reconfiguring and permeating reality in fleeting and non-linear ways, Juillard assembles material through various mediums such as sculpture, printmaking and installation. His work reflect on how technologies filter sensations and challenges notions of distance, privacy, exposure, commodification and fragmentation. Melting digital and physical times and spaces, he explores the ephemeral and fragile nature of the human body, through its perceptions, feelings and desires.
Juillard graduated from HEAD, Geneva and completed his masters at HGK Institut Kunst, Basel in 2021. Often presented as installations, objects, images or sculptures, his work has been shown at Kunsthalle Basel; Kunstverein Freiburg; Galerie für Gegenwartskunst, Freiburg; Kiefer Hablitzel Göhner Art Prize, 2023; Haus der Elektronischen Künste, Basel; Galerie Eva Presenhuber, Zürich; Kunsthaus Baselland; Reaktor 19, Zürich; Amore, Basel; Kunsthalle Palazzo, Liestal; LiveInYourHead, Geneva; Centre d’Art Contemporain, Geneva.
eden levi am is an artist, photographer and queer activist based in Geneva. For several years, they have been developing a documentary approach with a focus on activism and intimacy. Using primarily film photography and video, and more recently performance, their artistic practice expresses a personal and affective view of the world, which ties with current social and political issues. From an intersectional feminist perspective, their work addresses issues relating to the body, gender, identities and their representations. They graduated from the Vevey School of Photography (CEPV) in 2018. Their work has been exhibited and published in Switzerland and abroad since 2017. It was recently featured at Swiss and international venues and festivals such as Fesse-tival (Geneva, 2023), Tom of Finland Art & Culture Festival (London, 2023), Musée d’art de Pully (Switzerland, 2017 & 2023), Urgent Paradise (Lausanne, 2022), Forde (Geneva, 2022), BØWIE Gallery (Geneva, 2022), Romantso Gallery Space (Athens, 2020), Space Grotesk (Basel, 2019), Centre de la photographie Genève (Geneva, 2019), and La Nef (Noirmont, Switzerland, 2019). Publications include Libération (2021) and Journal des Bains (2016–2022) as well as several exhibition catalogues. Most recently, they have been awarded the 2021 documentary photography grant of the City of Geneva. The resulting project, "Rivers", was published in 2023 as a monograph by Miami Books and presented as a solo show at Halle Nord in Geneva, accompanied by two performances in the context of the Fesse-tival (a festival fostering positive and inclusive visions of bodies, identities and sexualities). ??
Miami books est une maison d’édition indépendante menée par le duo de graphistes Martin Maeder et Adeline Senn (AMI). Fondée à Genève en 2013, elle publie des livres d’artistes actifsves dans différents domaines de la création contemporaine. Miami Books réfléchit en faisant. Elle s’intéresse au processus de production éditoriale, de la naissance de l’idée à sa transformation en objet-livre. Chacune de ses publications est un vaisseau unique conçu spécifiquement pour l’idée qui l’habite, en étroite collaboration avec les auteuricexs. Pérenne et éthiques, leurs collaborations tendent à s’inscrire en dehors des jeux des pouvoirs et valorisent chaque étape de la création.
Leah Nehmert a participé à de nombreuses expositions collectives internationales, notamment au Kunsthaus Baselland (Bâle), à SVETOVA 1 (Prague) et chez Meyer Riegger (Karlsruhe). Elle a présenté des expositions personnelles à la Gallery Ann Mazzotti (Bâle) en 2021 et 2023, et sa plus récente exposition personnelle a eu lieu au Standard Deluxe (Lausanne) en novembre 2023. En février 2025, elle participera à une exposition collective au Kunsthaus Langenthal (Bern) et à l'Austellungsraum Klingental (Bâle). Elle co-écrit également Paintress Congress avec Iroise Doublet, une série d'entretiens explorant l'expérience d’être artiste et peintre dans le monde de l’art contemporain.
Lucas Olivet (1985) est un photographe basé en Suisse et au Michigan. Diplômé de l’École d’Arts Appliqués de Vevey en 2009, son travail a fait l’objet d’expositions personnelles notamment aux Rencontres d’Arles, à Unseen Amsterdam et Images Vevey. Il est lauréat du Prix suisse de la photographie (2014 & 2016), du prix Fotofilmic, Vancouver (2014), de la bourse photographique à caractère documentaire de la Ville de Genève (2018) et finaliste des Swiss Design Awards (2020, section photographie). Son dernier livre Medicine Tree est publié chez Skinnerboox (Jesi, Italie) en 2024. À travers son objectif, le photographe né à Genève aborde les notions de mémoire, de perte et de désir à travers sa propre vie ainsi qu’à travers un contexte historique et culturel plus large.
Crée en 2015 par Karoline Straczek, Société POTOP est une oeuvre totale d’où émane de multiples expérimentations formelles, structurelles et collaboratives en lien avec la question des odeurs. Les odeurs sont des matières à penser, à revendiquer et poétiser les mondes. Pour cette occasion, nous ressortons notre gamme de vêtement « slogan » et nos logos POTOP créent au fil des expériences. Si l’odeur est politique, l’art peut il être un acte de résistance et d’émancipation olfactive?
Benoît Schmidt, né à Genève en 1997, diplômé de la HEAD en 2020 et de l’Institut Kunst Basel en 2022. Il travaille et réside actuellement à Bâle. Il explore la peinture comme un passage vers un espace intime et métaphysique, en s’intéressant à la matière invisible qui influence nos connexions. Il représente des environnements naturels où différentes forces et créatures interagissent avec le paysage. En utilisant la couleur comme vecteur d’énergie et d’émotion, il cherche à capturer dans la peinture des atmosphères et des sensations ambiguës, des moments en suspens amenant à une transformation.
Anaïs Wenger est une artiste multimédia. Son engagement pour l'art et ses modes de partage se déploie dans une variété de situations où l'œuvre circule et se transforme, créant un tissu mouvant de relations entre réalité et fiction. Pour explorer cette constante négociation, elle rassemble et assemble des matériaux, privilégiant une approche collaborative, que ce soit en dialogue avec d'autres artistes, d'autres œuvres ou le public lui-même.
Diplômée de la Haute école d'art et de design de Genève (HEAD), où elle intervient parfois depuis, Anaïs Wenger a également étudié au National College of Arts in Dublin (NCAD) et s'est spécialisée en dramaturgie et performance du texte à l'Université de Lausanne (UNIL-EPFL). Son travail a été présenté dans des expositions individuelles et collectives, notamment au Solstice Art Center (Navan, IRL), au CAC (Genève, CH), à FriArt (Fribourg, CH), au CAN (Neuchâtel, CH), à la Kaserne (Bâle, CH), Antigel Festival (Genève, CH), Motrat (Pristina, KSV), Swiss Institute (Rome, IT), Palais de l'Athénée (Genève, CH), ICA Foundation (Milan, IT), 3353 (Carouge, CH), CALM (Lausanne, CH) et Wasted Time (Lisbonne). En 2024, elle a bénéficié d'une résidence à la Cité internationale des arts de Paris (CIAP) et a été finaliste des Swiss Art Awards.
Eva Zornio est née en 1987 à Arlesheim (Suisse). Elle vit et travaille à Genève. Après un premier cursus en biologie se soldant par l’obtention d’un master en neurosciences, Eva Zornio s’oriente vers les arts visuels. Elle est titulaire d’un Bachelor en Cinéma et d’un Master en Arts Visuels de la HEAD–Genève. Son travail s’intéresse aux systèmes du vivant, aux trames relationnelles et narratives qui nous fabriquent en tant qu’êtres humains. Ses installations, performances, sculptures, pièces sonores et vidéos s’informent et se forment par les notions d’embodiment, d’affect, de fiction et de réseaux. Circulant entre institutions et structures indépendantes, elle performe notamment à l’Institut Suisse de Rome (2018). Elle expose à la Fondation d’Entreprise Ricard (2019), à Kunsthaus Langenthal (2019), à Forde (2018) ; en 2020 elle participe à l’exposition des Bourses de la Ville de Genève au Centre d’Art Contemporain ; elle est nominée aux Swiss Art Awards 2021 ; en 2022 elle expose à Kunst Halle Sankt Gallen, elle est sélectionnée pour la publication 2023 des Cahiers d’Artistes de Pro Helvetia et présente une performance éponyme à Löwenbräukunst Zürich. En 2024, elle présente sa première exposition personnelle au Tessin, à Spazio Lampo.
Owlet vision in a blinding time — Part I 14 09 23 — 30 10 23
Une proposition curatoriale de Karen Alphonso et Ceel Mogami de Haas
Sarah Burger Anne-Charlotte Finel Vianney Fivel Andreas Hochuli Alec Mateo Alexandra Martens Serrano Lou Masduraud Arnaud Sancosme
Vernissage jeudi 14 septembre dans le cadre de la Nuit des Bains + GENEVA ART WEEK Performance de Alec Mateo 19h30
Ouvert de jeudi à samedi de 15h à 19h et dimanche de 11h à 17h* *Horaires spéciaux durant la Geneva Art Week
Ouverture des portes 18h Combo Kitchens par Vanessa Urben
Du 17 au 29 octobre 2023: programme de films projeté hors murs, au Cinéma Dynamo du Centre d’Art Contemporain Genève (du mardi au dimanche de 11h à 18h – entrée gratuite au Cinéma).
For the fifteenth anniversary of espace Labo, in collaboration with Ceel Mogami de Haas, we have imagined an exhibition project which will open this fall and will evolve until spring 2024.
Over the course of our discussions, the idea of giving shape to a collective exhibition project was born, which stems from Ceel’s ongoing research on the cultural history of gardens. What particularly interests us is considering the garden as a political, social, ecological and artistic laboratory and a space of resistance and experimentation.
A series of exhibitions will take the shape of gardens and explore how gardens and resistance are related, how their histories intersect, and how their various occurrences in the visual arts illuminate this affiliation. This exhibition also recounts the different ways in which humans and non-humans approach this resistance.
The exhibition cycle, titled Owlet vision in a blinding time gathers a group of international artists who will engage with these different topics and whose works, once distributed in space, will form a garden of love and care.
Mouvement 2+3Exposition en deux temps 06 11 21 – 27 11 21 + 03 03 22 – 04 04 22 Dimitri Broquard, Alex Dujet, Giliane Cachin, Pascale Castella, Roger Gaillard, Harrisson, Addie Nys, Mara Krastina, Félicité Landrivon, Vanessa Riera, Xavier Robel, Alan Schmalz Avec le soutien de la Loterie Romande et la Ville de Genève … Continuer la lecture de « Mouvement 2+3 – exposition collective en deux temps – première partie »
Mouvement 2+3 Exposition en deux temps
06 11 21 – 27 11 21 + 03 03 22 – 04 04 22
Dimitri Broquard, Alex Dujet, Giliane Cachin, Pascale Castella, Roger Gaillard, Harrisson, Addie Nys, Mara Krastina, Félicité Landrivon, Vanessa Riera, Xavier Robel, Alan Schmalz
Avec le soutien de la Loterie Romande et la Ville de Genève
L’exposition proposée par David Mamie et Karen Alphonso regroupe douze artistes. Ce projet pensé en deux parties, propose à voir un état de recherche questionnant l’étape du croquis, l’esquisse comme possible œuvre. Une étape préliminaire, intermédiaire qui permet de poser un temps de réflexion, d’idéation. Faire en deux partie l’exposition, est un prétexte à prendre le temps, explorer les étapes de travail, faire des essai, donner plus d’espace à la création.
Passer de la 2D à la 3D. Penser l’image, le plan, le modèle, l’instruction, le mode d’emploi, en vue d’une mise en place dans l’espace. Considérer l’acte, le geste, comme œuvre d’art, sans limite, et avec une liberté d’interprétation. Telle une composition musical, les curateurs interprètent les partitions abstraites des artistes, un premier mouvement invite les artistes, un deuxième laisse le curateur amener son point de vue en disposant dans l’espace ces pièces au statuts incertaines. Des imprimés numériques, des photocopies, collées, accrochées ou suspendues remplissent l’espace amenant déjà, inévitablement, vers la notion de trois dimensions.
Dans un second temps, en mars 2022, une nouvelle proposition, un troisième mouvement activé par les artistes concrétisera la notion de 3D.
Dimitri Broquard en parallèle à son activité de graphistes au sein du studio FLAG (Bastien Aubry et Dimitri Broquard) ils ont développé une pratique artistique de 2007 à 2018. Depuis 2007, Aubry et Broquard ont participé à de nombreuses expositions nationales et internationales, que ce soit dans le cadre d’institutions publiques telles que le Swiss Institute Contemporary Art à New York, le Centre Culturel Suisse à Paris, le Helmhaus à Zurich, le SWG3 à Glasgow, le Kunsthaus Glarus ou la Maison d’Art Bernard Anthonioz à Paris, mais aussi dans des galeries de renommée internationale : Murray White Room à Melbourne, galerie Martin Van Zommeren à Amsterdam ou Nathalie Karg Gallery à New York. Leurs oeuvres sont aujourd’hui dans différentes collections. Depuis 2019, Dimitri Broquard est Responsable du Département Communication visuelle à la Haute école d’art et de design Genève, HEAD – Genève, et poursuit une pratique artistique essentiellement autour du dessin.
Giliane Cachin a obtenu un BA en design graphique à l’ECAL en 2014. Par la suite, elle a travaillé chez NORM à Zurich, à côté de la fonction de tutrice assistante en design graphique à l’ECAL. En 2015, Giliane est devenue contributrice freelance pour Lineto et a travaillé avec Alphabet à Berlin. Elle a remporté un Swiss Design Award pour son projet de diplôme, un atlas de géographie mettant en avant les points extrêmes de la Suisse. De 2017 à 2019, Giliane a travaillé pour le Studio Cornel Windlin et pour Lineto à Zurich. Ses recherches sur l’histoire de Bobst Graphic, une entreprise pionnière dans le domaine de la photocomposition, ont donné lieu à la publication d’un livre en 2019. Elle est désormais une graphiste indépendante basée à Zurich.
Pascale Castella est une artiste qui vit et travaille à Genève. Lors de sa formation à l’école des arts décoratifs de Genève, elle développe alors une pratique intense de photogramme. Ce n’est qu’en 2008 qu’elle se met véritablement à peindre et à exposer son travail. Parallèlement à cela, avec beaucoup de légèreté, elle crée une multitude de petites sculptures, d’assemblages. Son travail est prolifique et arborescent. Les sculptures quant à elles, portent une lourde charge émotionnelle et questionnent de manière explicite les tensions féminin/masculin, utile/inutile, tendu/ détendu, simple/complexe. Il s’agit de les faire se répondre dans l’espace d’une création qui les transcende, c’est aussi un travail sur la mémoire, la transmission, le pouvoir qu’on confère aux choses matérielles.
Alex Dujet est un graphiste, typographe installé à Genève. Il a étudié aux Arts Décoratifs de Genève entre 2002 et 2006 et obtenu un CFC de graphiste. Alex Dujet travaille en 2008 en tant qu’indépendant jusqu’à aujourd’hui. Il a été en parallèle assistant pour la section de graphisme aux Arts Decoratifs de Genève entre 2008 et 2011. Après une mission en freelance en 2012 à New York pour Base Design, il rentre à Genève et monte Futur Neue avec Constance Delamadeleine et Sébastien Mathys en 2013, un collectif de graphisme et de recherche. Entre 2012 et 2013, Alex Dujet est enseignant en graphisme et typographie aux CFP Arts de Genève. Et retourne à l’école à la HEAD de Genève entre 2015 et 2017 pour passer un bachelor en communication visuelle afin de pouvoir continuer à enseigner. En 2020, il co-fonde Extraset avec Xavier Erni, Roger Gaillard et David Mamie. Extraset est une fonderie digitale destinée à la distribution de caractères typographiques. https:// audioblog.arteradio.com/blog/153897/podcast/166070/18-alex-dujet
Roger Gaillard mène plusieurs pratiques en parallèle, elles ont toutes en commun, leurs rapports au dessin de lettres et à la typographie. après l’obtention d’un CFC de Concepteur Multimédia à Genève, il poursuit son apprentissage avec un Bachelor en communication visuelle à la HEAD – Genève. C’est en créant le Voxscript : système d’écriture basée sur les ondes sonores francophone – projet lauréat des Bourses Déliées du Fonds Cantonal d’Art Contemporain en 2012 – que Roger Gaillard s’est intéressé à notre rapport aux lettres et à la typographie. Après une année au sein du studio DC Works à Rotterdam, il a créé en 2013 avec Cécile Nanjoud, l’atelier Cécile + Roger. Il enseigne à la HEAD – Genève et au CFP Arts de Genève. Il co-fonde la fonderie Extraset en 2019 et obtient un Work.Master (HEAD – Genève) en 2020. Il participe à l’élaboration de l’exposition Scrivere Disegnando au Centre d’Art Contemporain de Genève en collaboration avec la Collection de l’Art Brut de Lausanne. Il initie l’Atelier Désécrire en collaboration avec Elia Fidanzas.
Harrisson, enfant belge des années 70 et de ses contre-cultures, typographe héritier de l’école hollandaise et de la tradition suisse, Harrisson enseigne le graphisme à l’ERG (Bruxelles) depuis 2005. Il développe par ailleurs ses propres recherches dans des contextes collectifs (OSP, Prix Fernand Baudin, Constan vzw) et dans des expérimentations plus autarciques centrées autour de l’affiche et du disque (Ich Bin, cave12, Sonic Protest, Kiosk Radio). Attaché à l’idée d’émancipation individuelle et ennemi déclaré des dominations par l’image, il aide à l’élaboration depuis la fin des années 90, d’outils libres de droits et développe une réflexion sur les méthodes d’enseignements et contribue régulièrement à des projets qui défendent une vision utopiste de la société.
Mara Krastina depuis son Work master à la HEAD – Genève, explore le folklore contemporain à travers le dessin, les collages, la céramique et des projets autour de la matière sonore. Une grande partie de son travail est spécifique au lieu et au temps. Il se manifeste par des performances sonores, des événements radiophoniques et des concerts en direct. Ses oeuvres traitent souvent de l’échange immédiat entre l’artiste et son public et cette spontanéité, cette immédiateté se traduisent dans son travail d’artiste visuelle. Le travail de Mara Krastina est axé sur l’exploration de nouvelles techniques et de nouveaux processus. Grâce à cette exploration, sa pratique est devenue multiforme et prend vie dans une variété de disciplines.
Addie Nys, fille de Dimitri Brocard
Vanessa Riera basée à Genève est une artiste travaillant autour de l’expérimentation textile. Les notions d’intimité, d’identité, de condition humaine sont au coeur de son travail. Au fil du temps, sa conscience de l’impact de la production textile, tant sur l’humain qu’au niveau des ressources naturelles l’a amenée à créer à partir de textiles récupérés ou fabriqués de manière artisanale. Vanessa Riera collabore avec le Vestiaire social et des artisan-e-s pour obtenir ses matières premières. En parallèle, elle crée des costumes pour le cinéma ou les arts vivants. Elle porte également beaucoup d’importance à la transmission et, pour ce faire, travaille régulièrement avec les musées et centres d’art lors d’ateliers de médiation. Son travail a notamment été exposé au Musée de Carouge, au Centre Culturel du Manoir à Cologny, au Musée d’ethnographie de Genève ou encore lors du festival Antigel.
Alan Schmalz est diplomé de la HEAD depuis 2014. Polymorphe sa pratique est riche de l’emploi différents médiums comme la peinture, le dessin, la vidéo, la performance, la sculpture et l’installation. Alan Schmalz a été en résidence à Astérides et à la Cité internationale des arts à Paris. En 2017, il est lauréat du Prix Kiefer Hablitzel et du Prix Hirzel en 2019.Il expose régulièrement dans des lieux et institutions : “Ensemble Bobby”, Centre d’art contemporain de Genève (2016), “Bezoumni Bratti”, Truth & Consequences (Genève, 2016), “Appareil de récréation”, Forde (Genève, 2017), “Hunter of Worlds”, SALTS (Bâle, 2018). En 2019 il bénéficie d’une exposition personnelle « 52 semaines d’oisiveté » au centre d’art Le Lait (Albi).
Xavier Robel, est un dessinateur, artiste, graphiste, autodidacte, basé à Genève. Co-fondateur du collectif Elvis Studio avec Helge Reumann qui a rassemblé leurs oeuvres collectives et individuelles de 1998 à 2014. Depuis 2015, notamment, a publié un livre chez Miami Books détournant la chimie des plaques d’impression offset. Réalise des expositions qui souvent brouillent le statut des oeuvres dessinées et les matériaux qui constituent leurs « encadrement » à des fins étrangement sculpturales. Collabore à divers projets curatoriaux (Sans titre, entre autres, avec David Mamie et Nicola Todeschini ou Vollandes 13 avec Vincent de Roguin). À publié tout récemment un livre chez Tsar Books qui rassemble sur 208 pages trois séries de dessins nommées d’après des vibrations en marge de la plage de fréquences humainement audible. En est à sa 509e affiche pour la cave12.
Visite uniquement sur rdv : contact@espacelabo.net
Wall Paper project Work in progress
Depuis le 10 juin 2020, vous pouvez découvrir les propositions des artistes qui sont affichées les unes après les autres dans un ordre aléatoire.
Suite au Lockdown et en l’absence de présence physique des artistes, j’ai suggéré une transmission d’œuvres par e-mail et une réflexion sur la reproductibilité. J’ai proposé aux artistes de nous soumettre une œuvre reproductible sur papier par impression photocopieuse Rico noir blanc – au format A3 ou A4. Ces propositions sont imprimées puis collées au mur par l’équipe du Labo. Les artistes invités sont libres de présenter une image qui sera imprimée au format A4 ou A3, agrandie ou multipliée selon leurs instructions.
Ces images qui étaient visibles au travers de la vitrine, sont désormais accessibles dans la galerie en raison de sa réouverture. L’installation change régulièrement. Sans timeline précise, les projets Wall Paper se superposent au fil du temps durant ces prochaines semaines et mois. Telles les pages d’un livre ouvert, les murs du Labo déploient des contenus proposés à grande échelle, les uns après les autres.
Des photographies prisent régulièrement permettent de percevoir le développement des divers projets dans la totalité de l’espace et de garder une trace de ces installations in situ. La diffusion du projet sera visible via les diverses plateformes web et une publication regroupera l’ensemble des projets artistiques.
Avec les contributions de :
Lena Amuat & Zoë Meyer Andrea Aversa Céline Brunko Thomas Bonny Patricia Bucher Ralph Bürgin Davide Cascio Jagna Ciuchta Coline Davaud & Céline Privet – atelier supercocotte Gustave Didelot Emilie Ding Stéphanie Gygax Andreas Hochuli Lea Jaecklin Lisa Lurati Laure Marville Guy Meldem Elena Montesinos Yoan Mudry Cyril Porchet Arnaud Sancosme Batia Suter Aymeric Tarrade
Le Wall Paper est une proposition curatoriale de Karen Alphonso avec le soutien du Fonds cantonal d’art contemporain, DCS, Genève.
WHAT ARE YOU WAITING FOR? FOR EVERY THING TO BE NORMAL AGAIN? BUT WHAT WAS NORMAL? WILL YOU GO BACK THERE? BUT WHERE ARE YOU RIGHT NOW? WAITING FOR TOMORROW? AND IF TOMORROW NEVER COMES? WHY WAIT? ENJOY THIS MOMENT LIKE IT’S THE LAST. HAVE A JOYFUL AND ECSTATIC WAITING TIME! WAIT BLISSFULLY AND YOU WILL NEED NO MORE WAITING. THERE IS NO MORE WAITING. EMBRACE TIMELESSNESS!
JOIN OUR PROGRAM & TUNE IN!
Marion Neumann, Now, that I become resident in my own life, 3rd of June, 2020
Sitting with a cat, I’m joyfully waiting for timelessness…
»are you a visitor? » asked the dog. »yes, » i answered. »only a visitor? » asked the dog. »yes, » i answered. »take me with you, » said the dog. (Robert Lax)
Ressource d’infini, la lecture n’est pas une activité pour laquelle on demande la permission. Son faire est celui de mettre hors jeu – et être hors jeu aujourd’hui est un véritable enjeu, un acte de résistance aux innombrables pressions du monde contemporain. Productivité, performativité, économie de l’attention, story-telling, flux d’information, et puis quoi encore ? La lecture comme texte et contact est le pouvoir rendu aux subjectivités. http://www.textecontact.com/
Horniman Gardens, ce lieu respire et son terrain de jeux est composé d’instruments. Ce jour là, un renard s’est posé près de moi. L’enregistrement est rythmé par sa forte et discrète présence. Tous les sons ont été pris sur place. Trois mois plus tard, Londres est toujours en lockdown et le temps, en suspension. C’est l’attente.
C’est seulement lorsque j’ai accepté que je ne savais pas comment avancer que j’ai pu me retrouver avec moi-même. Voici une bribe d’éléments qui m’ont aidé à me perdre.
L’Acte pur est un groupe de musique formé en 2018 par Andreas Hochuli et Tristan Lavoyer. Pour produire les chansons qu’ils qualifient de post-karaoké, les deux artistes s’approprient en dilettantes les possibilités de l’informatique domestique. Les parties musicales de leurs morceaux piochent dans la technique du sampling, la ritournelle, l’histoire de la musique pop et électronique; tandis que leurs paroles évoquent avec pathos la reproduction et la surproduction, les frictions identitaires, l’argent, l’amour romantique, le paganisme, la pensée abstraite… L’Acte pur est une version 2020 de l’Art band, un écho tragi-comique à la dispute nature-culture qui continue à faire de nous les animaux que nous sommes.
Diego de Atucha, FUCK THE WORLD IM STAYING IN BED DRINKING HOT CHOCOLATE WITH ICE, 2020
Anaïs Wenger, Tribute to Wicked Game, interprété par Lynn Maring (Enregistré en février 2019 à La Ferme de La Chapelle, Programmation Antigel X Collectif Détente)
Présentée en collaboration avec des musiciens successifs, la performance Tribute to Wicked Game assume la subjectivité à laquelle nous sommes tous et toujours condamnés : quiconque tente de devenir le transmetteur d’un signal doit accepter d’en être à la fois le matériau conducteur et son interférent.
Lea Jaecklin, Bus stop mix, 2020
Sur mon voyage par la route en Asie en 1999/2000 j’avais réalisé des ‘field recordings’. Dans ce montage et mix audio datant de 2020 on passe par le train transibérien, à des attentes de corréspondances de bus de voyage, à des ambiances de petits cafés au Tibet. Il s’agit des ambiances calmes qui mènent à imaginer les scènes.
Présentée en collaboration avec des musiciens successifs, la performance Tribute to Wicked Game assume la subjectivité à laquelle nous sommes tous et toujours condamnés : quiconque tente de devenir le transmetteur d’un signal doit accepter d’en être à la fois le matériau conducteur et son interférent.
Preparation for the journey into the unknown. Square waves, sinus waves, triangle waves, white noises, insects, moving sand, seeds, dancing long grass in the wind.
Les mythes des courants cachés : dans une petite et ancienne centrale hydroélectrique sur l’Aar, les sons des machines, étrangement rythmés et répétitifs, se superposent aux sons de l’eau sans vraiment former une unité. Tout cela a été l’inspiration pour une troisième couche…
Ressource d’infini, la lecture n’est pas une activité pour laquelle on demande la permission. Son faire est celui de mettre hors jeu – et être hors jeu aujourd’hui est un véritable enjeu, un acte de résistance aux innombrables pressions du monde contemporain. Productivité, performativité, économie de l’attention, story-telling, flux d’information, et puis quoi encore ? La lecture comme texte et contact est le pouvoir rendu aux subjectivités. http://www.textecontact.com/
Entre morceaux nouveaux et enregistrements anciens, cette composition-montage sonore a été crée après 8 semaines de confinement léger. Durant ce temps suspendu, je me suis sentie comme une astronaute, sans attaches, sans le poids de l’attraction terrestre. Mais peut-être est-ce toujours un peu ainsi. Merci pour la proposition de contribution.
Massage du cerveau et de l’être pour une expérience psychotronique.
Davide Cascio & Olivier Scharpf Mantra for houseplants, 2015
Tape Cassette recorded at the Picnic Studio in Brussels
Hatha Yoga avec Nathalie, 2020
Partage d’une pratique d’Hatha Yoga d’une heure. A faire de préférence à jeun (dernier repas 3h avant) et si possible sans avoir tout juste bu de café ; )
YOGA/MEDITATION/ COOKING/ FLORILEGE SUR: L’ETHIQUE DU CARE/ LE SOUCI DE SOI/SOUCI DES AUTRES/ FAIRE DE SA VIE UNE OEUVRE D’ART(OU PAS)/ NE RIEN FAIRE DE SA VIE/ LA PARESSE/ MINDFULLNESS/LE NON DUALISME VS DEVELOPPEMENT PERSONNEL/ THERAPIE/ AUTO HYPNOSE/ HAPPYCRACY/ FAITES VOUS MÊME VOTRE MALHEUR/ DE LA DESOBEISSANCE/ LA BIENVEILLANCE/ LA GUERISON/ SOUNDSESCAPES & MUSIC TO GET IN
JOYFULLY WAITING II SESSION 3 avec Amosphère + Polina Akhmetzyanova + Axelle Stiefel Basile Dinbergs Marie-Caroline Hominal Nathalie Rebholz Anaïs Wenger avec Robin Girod
JOYFULLY WAITING II SESSION 4 avec Joana de Castillo Diego de Atucha Julien Dinkel + Lorraine Dinkel + Jessy Razafimandimby Ava Halloran L’Acte pur (Andreas Hochuli & Tristan Lavoyer) Doris Lasch + Suchan Kinoshita + Axelle Stiefel Marion Neumann Fatima Wegmann Anaïs Wenger avec Lynn Maring
A l’heure du déconfinement, JOYFULLY WAITING II propose une douce reprise sans perdre pied avec ce potentiel retour en soi qui a été amorcé durant cette période spéciale. Même si plusieurs institutions ont ré-ouvert leurs portes, grands nombres de projets culturels restent à quai, et les performances, concerts ou autres demeurent impossibles. Ce sera un déconfinement par l’apaisement.
Face à l’illusion, certes bénéfique, de « togetherness » qu’offrent les réseaux sociaux, certain streams, IGTV, zoom, skype meetings, à la consommation d’expositions virtuelles et autres projets culturels, on peut se sentir submergés de ces feeds visuels divers, se retrouver happé, éclaté et dispersé dans ce monde virtualisé.
Alors plutôt que de nouvelles activités, conférences, cours ou autre en streaming, nous souhaiterions vous proposer des sessions d’écoute, plus propices à une forme d’intériorité, des massages pour nos cerveaux, qui feraient du bien, tout en nourrissant nos esprits et nos âmes, en nous faisant voyager sans consommer d’images, en produisant nos propres univers mentaux, nos imaginaires, tout ce qui nous appartient/ appartiendra, ainsi que ces expériences que nous avons entreprises durant le confinement, comme faire soi-même grand nombre de choses.
Ce sera donc une écoute à notre façon, avec possibilité d’activer plusieurs podcasts et de juxtaposer les audios en un patchwork sonore. Invitation à privilégier le casque, sinon un bon dispotif audio, ou pas… But make yourself at home! Feel good! That what’s matter. Enjoy! Just enjoy!
Ce sont des podcasts réalisés par des artistes, dans un medium qui n’est pas forcément le leur, sur l’éthique du care et de l’invitation de Foucault à faire de sa vie une oeuvre d’art (ou pas), au souci de soi/ des autres. Quelques émissions de radios, discussions et autre pêchés sur le web y seront mêlés. Un projet qui s’inscrit dans la bienveillance, le souci de la réception d’une oeuvre et de sa vibration, de ce qu’elle peut offrir dans ce contexte.
JOYFULLY WAITING a premièrement pris place en 2018 dans le cadre des Waiting Rooms initiées par Karen Alphonso. L’idée était, dans ce cadre «entre-expositions » que cette dizaine de jours d’attente soit une attente sans attente, l’occasion de se faire du bien, de poser une réflexion active sur ces mêmes thématiques, en proposant diverses pratiques de yoga, méditations, atelier d’alimentation vivante, des repas de crudités colorés, de sessions d’écoutes d’émissions de radio sur ces sujets pour finir avec une performance sonore.
21st century design moves and operates beyond image and objects to encompass any sensory medium that affect experience and emotion.
This project suggests ‘research’ as a device that can help develop a project outside each individual designer’s ability. It will be about active/productive research as much as about exploring the means by which to produce a live event in a public space, thus generating a memory that will become part of the very history that you would have been researching.
The title ‘Everything that happens here’ sets a boundary within which all information, people, objects and ideas, past and present, are fair game.
Everything that Happens Here >>>> Everything that Will Happen Here >>>> Everything that’s Happening Here >>>> Everything that Happened Here
A four-day project that asks students to curate a film night that presents the local area. Historic short films from the 20th century and new films, combined with music, performance, poetry and objects, become the tools to affect mood and inform/inspire the audience.
The project introduces the idea that design in the 21st century moves beyond image and objects to encompass any sensory medium that affect experience and emotion. The project suggests research as a device that can help fuel and develop a project beyond an individual designer’s expected responses.
The film night will be at the end of the project week in a local venue.
The title ‘Everything That Happens Here’ sets a boundary, within which all local information, people, objects and ideas are fair game, past and present.
Thirty students from the design course (first and second year) will be divided into ten groups of three. Each group will be asked to prepare ten minutes of the event. The groups will be given a time period as a starting point and films will be shown in chronological order.
Teaching will be delivered by Jasia and William Warren. Tuesday morning will be a series of exercises aimed at pushing students towards new collective thinking and subsequent days will be spent in tutorials, researching, filming, programming and preparing for Friday night’s performance.
Background to Tutors
Jasia is a web designer specializing in user experience and an event and festival organiser. William is a senior lecturer and furniture and product designer whose main drive is improving the emotional impact of the built environment.
Performance le 27 mars 2019 au Labo Cécile Laporte 19h
Cécile Laporte est diplômée en anthropologie, artiste performative en espace public urbain, pédagogue de théâtre, porno-activiste, militante écologiste, porte-parole de mouvements squat, et auteur, entre autres, d’un ouvrage de référence sur l’utilisation chamanique de substances psychotropes. De passage à Genève, elle vient nous livrer un état de ses réflexions sur l’atmosphère et l’air conditionné… Se pourrait-il qu’entre ces deux concepts réside le mystère de la naissance et de la décadence d’une communauté ? A l’issue de la présentation, le débat se poursuivra autour d’un verre.
Chargement des commentaires…
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.