Owlet vision in a blinding time — Part I 14 09 23 — 30 10 23
Une proposition curatoriale de Karen Alphonso et Ceel Mogami de Haas
Sarah Burger Anne-Charlotte Finel Vianney Fivel Andreas Hochuli Alec Mateo Alexandra Martens Serrano Lou Masduraud Arnaud Sancosme
Vernissage jeudi 14 septembre dans le cadre de la Nuit des Bains + GENEVA ART WEEK Performance de Alec Mateo 19h30
Ouvert de jeudi à samedi de 15h à 19h et dimanche de 11h à 17h* *Horaires spéciaux durant la Geneva Art Week
Ouverture des portes 18h Combo Kitchens par Vanessa Urben
Du 17 au 29 octobre 2023: programme de films projeté hors murs, au Cinéma Dynamo du Centre d’Art Contemporain Genève (du mardi au dimanche de 11h à 18h – entrée gratuite au Cinéma).
For the fifteenth anniversary of espace Labo, in collaboration with Ceel Mogami de Haas, we have imagined an exhibition project which will open this fall and will evolve until spring 2024.
Over the course of our discussions, the idea of giving shape to a collective exhibition project was born, which stems from Ceel’s ongoing research on the cultural history of gardens. What particularly interests us is considering the garden as a political, social, ecological and artistic laboratory and a space of resistance and experimentation.
A series of exhibitions will take the shape of gardens and explore how gardens and resistance are related, how their histories intersect, and how their various occurrences in the visual arts illuminate this affiliation. This exhibition also recounts the different ways in which humans and non-humans approach this resistance.
The exhibition cycle, titled Owlet vision in a blinding time gathers a group of international artists who will engage with these different topics and whose works, once distributed in space, will form a garden of love and care.
Mouvement 2+3Exposition en deux temps 06 11 21 – 27 11 21 + 03 03 22 – 04 04 22 Dimitri Broquard, Alex Dujet, Giliane Cachin, Pascale Castella, Roger Gaillard, Harrisson, Addie Nys, Mara Krastina, Félicité Landrivon, Vanessa Riera, Xavier Robel, Alan Schmalz Avec le soutien de la Loterie Romande et la Ville de Genève … Continuer la lecture de « Mouvement 2+3 – exposition collective en deux temps – première partie »
Mouvement 2+3 Exposition en deux temps
06 11 21 – 27 11 21 + 03 03 22 – 04 04 22
Dimitri Broquard, Alex Dujet, Giliane Cachin, Pascale Castella, Roger Gaillard, Harrisson, Addie Nys, Mara Krastina, Félicité Landrivon, Vanessa Riera, Xavier Robel, Alan Schmalz
Avec le soutien de la Loterie Romande et la Ville de Genève
L’exposition proposée par David Mamie et Karen Alphonso regroupe douze artistes. Ce projet pensé en deux parties, propose à voir un état de recherche questionnant l’étape du croquis, l’esquisse comme possible œuvre. Une étape préliminaire, intermédiaire qui permet de poser un temps de réflexion, d’idéation. Faire en deux partie l’exposition, est un prétexte à prendre le temps, explorer les étapes de travail, faire des essai, donner plus d’espace à la création.
Passer de la 2D à la 3D. Penser l’image, le plan, le modèle, l’instruction, le mode d’emploi, en vue d’une mise en place dans l’espace. Considérer l’acte, le geste, comme œuvre d’art, sans limite, et avec une liberté d’interprétation. Telle une composition musical, les curateurs interprètent les partitions abstraites des artistes, un premier mouvement invite les artistes, un deuxième laisse le curateur amener son point de vue en disposant dans l’espace ces pièces au statuts incertaines. Des imprimés numériques, des photocopies, collées, accrochées ou suspendues remplissent l’espace amenant déjà, inévitablement, vers la notion de trois dimensions.
Dans un second temps, en mars 2022, une nouvelle proposition, un troisième mouvement activé par les artistes concrétisera la notion de 3D.
Dimitri Broquard en parallèle à son activité de graphistes au sein du studio FLAG (Bastien Aubry et Dimitri Broquard) ils ont développé une pratique artistique de 2007 à 2018. Depuis 2007, Aubry et Broquard ont participé à de nombreuses expositions nationales et internationales, que ce soit dans le cadre d’institutions publiques telles que le Swiss Institute Contemporary Art à New York, le Centre Culturel Suisse à Paris, le Helmhaus à Zurich, le SWG3 à Glasgow, le Kunsthaus Glarus ou la Maison d’Art Bernard Anthonioz à Paris, mais aussi dans des galeries de renommée internationale : Murray White Room à Melbourne, galerie Martin Van Zommeren à Amsterdam ou Nathalie Karg Gallery à New York. Leurs oeuvres sont aujourd’hui dans différentes collections. Depuis 2019, Dimitri Broquard est Responsable du Département Communication visuelle à la Haute école d’art et de design Genève, HEAD – Genève, et poursuit une pratique artistique essentiellement autour du dessin.
Giliane Cachin a obtenu un BA en design graphique à l’ECAL en 2014. Par la suite, elle a travaillé chez NORM à Zurich, à côté de la fonction de tutrice assistante en design graphique à l’ECAL. En 2015, Giliane est devenue contributrice freelance pour Lineto et a travaillé avec Alphabet à Berlin. Elle a remporté un Swiss Design Award pour son projet de diplôme, un atlas de géographie mettant en avant les points extrêmes de la Suisse. De 2017 à 2019, Giliane a travaillé pour le Studio Cornel Windlin et pour Lineto à Zurich. Ses recherches sur l’histoire de Bobst Graphic, une entreprise pionnière dans le domaine de la photocomposition, ont donné lieu à la publication d’un livre en 2019. Elle est désormais une graphiste indépendante basée à Zurich.
Pascale Castella est une artiste qui vit et travaille à Genève. Lors de sa formation à l’école des arts décoratifs de Genève, elle développe alors une pratique intense de photogramme. Ce n’est qu’en 2008 qu’elle se met véritablement à peindre et à exposer son travail. Parallèlement à cela, avec beaucoup de légèreté, elle crée une multitude de petites sculptures, d’assemblages. Son travail est prolifique et arborescent. Les sculptures quant à elles, portent une lourde charge émotionnelle et questionnent de manière explicite les tensions féminin/masculin, utile/inutile, tendu/ détendu, simple/complexe. Il s’agit de les faire se répondre dans l’espace d’une création qui les transcende, c’est aussi un travail sur la mémoire, la transmission, le pouvoir qu’on confère aux choses matérielles.
Alex Dujet est un graphiste, typographe installé à Genève. Il a étudié aux Arts Décoratifs de Genève entre 2002 et 2006 et obtenu un CFC de graphiste. Alex Dujet travaille en 2008 en tant qu’indépendant jusqu’à aujourd’hui. Il a été en parallèle assistant pour la section de graphisme aux Arts Decoratifs de Genève entre 2008 et 2011. Après une mission en freelance en 2012 à New York pour Base Design, il rentre à Genève et monte Futur Neue avec Constance Delamadeleine et Sébastien Mathys en 2013, un collectif de graphisme et de recherche. Entre 2012 et 2013, Alex Dujet est enseignant en graphisme et typographie aux CFP Arts de Genève. Et retourne à l’école à la HEAD de Genève entre 2015 et 2017 pour passer un bachelor en communication visuelle afin de pouvoir continuer à enseigner. En 2020, il co-fonde Extraset avec Xavier Erni, Roger Gaillard et David Mamie. Extraset est une fonderie digitale destinée à la distribution de caractères typographiques. https:// audioblog.arteradio.com/blog/153897/podcast/166070/18-alex-dujet
Roger Gaillard mène plusieurs pratiques en parallèle, elles ont toutes en commun, leurs rapports au dessin de lettres et à la typographie. après l’obtention d’un CFC de Concepteur Multimédia à Genève, il poursuit son apprentissage avec un Bachelor en communication visuelle à la HEAD – Genève. C’est en créant le Voxscript : système d’écriture basée sur les ondes sonores francophone – projet lauréat des Bourses Déliées du Fonds Cantonal d’Art Contemporain en 2012 – que Roger Gaillard s’est intéressé à notre rapport aux lettres et à la typographie. Après une année au sein du studio DC Works à Rotterdam, il a créé en 2013 avec Cécile Nanjoud, l’atelier Cécile + Roger. Il enseigne à la HEAD – Genève et au CFP Arts de Genève. Il co-fonde la fonderie Extraset en 2019 et obtient un Work.Master (HEAD – Genève) en 2020. Il participe à l’élaboration de l’exposition Scrivere Disegnando au Centre d’Art Contemporain de Genève en collaboration avec la Collection de l’Art Brut de Lausanne. Il initie l’Atelier Désécrire en collaboration avec Elia Fidanzas.
Harrisson, enfant belge des années 70 et de ses contre-cultures, typographe héritier de l’école hollandaise et de la tradition suisse, Harrisson enseigne le graphisme à l’ERG (Bruxelles) depuis 2005. Il développe par ailleurs ses propres recherches dans des contextes collectifs (OSP, Prix Fernand Baudin, Constan vzw) et dans des expérimentations plus autarciques centrées autour de l’affiche et du disque (Ich Bin, cave12, Sonic Protest, Kiosk Radio). Attaché à l’idée d’émancipation individuelle et ennemi déclaré des dominations par l’image, il aide à l’élaboration depuis la fin des années 90, d’outils libres de droits et développe une réflexion sur les méthodes d’enseignements et contribue régulièrement à des projets qui défendent une vision utopiste de la société.
Mara Krastina depuis son Work master à la HEAD – Genève, explore le folklore contemporain à travers le dessin, les collages, la céramique et des projets autour de la matière sonore. Une grande partie de son travail est spécifique au lieu et au temps. Il se manifeste par des performances sonores, des événements radiophoniques et des concerts en direct. Ses oeuvres traitent souvent de l’échange immédiat entre l’artiste et son public et cette spontanéité, cette immédiateté se traduisent dans son travail d’artiste visuelle. Le travail de Mara Krastina est axé sur l’exploration de nouvelles techniques et de nouveaux processus. Grâce à cette exploration, sa pratique est devenue multiforme et prend vie dans une variété de disciplines.
Addie Nys, fille de Dimitri Brocard
Vanessa Riera basée à Genève est une artiste travaillant autour de l’expérimentation textile. Les notions d’intimité, d’identité, de condition humaine sont au coeur de son travail. Au fil du temps, sa conscience de l’impact de la production textile, tant sur l’humain qu’au niveau des ressources naturelles l’a amenée à créer à partir de textiles récupérés ou fabriqués de manière artisanale. Vanessa Riera collabore avec le Vestiaire social et des artisan-e-s pour obtenir ses matières premières. En parallèle, elle crée des costumes pour le cinéma ou les arts vivants. Elle porte également beaucoup d’importance à la transmission et, pour ce faire, travaille régulièrement avec les musées et centres d’art lors d’ateliers de médiation. Son travail a notamment été exposé au Musée de Carouge, au Centre Culturel du Manoir à Cologny, au Musée d’ethnographie de Genève ou encore lors du festival Antigel.
Alan Schmalz est diplomé de la HEAD depuis 2014. Polymorphe sa pratique est riche de l’emploi différents médiums comme la peinture, le dessin, la vidéo, la performance, la sculpture et l’installation. Alan Schmalz a été en résidence à Astérides et à la Cité internationale des arts à Paris. En 2017, il est lauréat du Prix Kiefer Hablitzel et du Prix Hirzel en 2019.Il expose régulièrement dans des lieux et institutions : “Ensemble Bobby”, Centre d’art contemporain de Genève (2016), “Bezoumni Bratti”, Truth & Consequences (Genève, 2016), “Appareil de récréation”, Forde (Genève, 2017), “Hunter of Worlds”, SALTS (Bâle, 2018). En 2019 il bénéficie d’une exposition personnelle « 52 semaines d’oisiveté » au centre d’art Le Lait (Albi).
Xavier Robel, est un dessinateur, artiste, graphiste, autodidacte, basé à Genève. Co-fondateur du collectif Elvis Studio avec Helge Reumann qui a rassemblé leurs oeuvres collectives et individuelles de 1998 à 2014. Depuis 2015, notamment, a publié un livre chez Miami Books détournant la chimie des plaques d’impression offset. Réalise des expositions qui souvent brouillent le statut des oeuvres dessinées et les matériaux qui constituent leurs « encadrement » à des fins étrangement sculpturales. Collabore à divers projets curatoriaux (Sans titre, entre autres, avec David Mamie et Nicola Todeschini ou Vollandes 13 avec Vincent de Roguin). À publié tout récemment un livre chez Tsar Books qui rassemble sur 208 pages trois séries de dessins nommées d’après des vibrations en marge de la plage de fréquences humainement audible. En est à sa 509e affiche pour la cave12.
Visite uniquement sur rdv : contact@espacelabo.net
Wall Paper project Work in progress
Depuis le 10 juin 2020, vous pouvez découvrir les propositions des artistes qui sont affichées les unes après les autres dans un ordre aléatoire.
Suite au Lockdown et en l’absence de présence physique des artistes, j’ai suggéré une transmission d’œuvres par e-mail et une réflexion sur la reproductibilité. J’ai proposé aux artistes de nous soumettre une œuvre reproductible sur papier par impression photocopieuse Rico noir blanc – au format A3 ou A4. Ces propositions sont imprimées puis collées au mur par l’équipe du Labo. Les artistes invités sont libres de présenter une image qui sera imprimée au format A4 ou A3, agrandie ou multipliée selon leurs instructions.
Ces images qui étaient visibles au travers de la vitrine, sont désormais accessibles dans la galerie en raison de sa réouverture. L’installation change régulièrement. Sans timeline précise, les projets Wall Paper se superposent au fil du temps durant ces prochaines semaines et mois. Telles les pages d’un livre ouvert, les murs du Labo déploient des contenus proposés à grande échelle, les uns après les autres.
Des photographies prisent régulièrement permettent de percevoir le développement des divers projets dans la totalité de l’espace et de garder une trace de ces installations in situ. La diffusion du projet sera visible via les diverses plateformes web et une publication regroupera l’ensemble des projets artistiques.
Avec les contributions de :
Lena Amuat & Zoë Meyer Andrea Aversa Céline Brunko Thomas Bonny Patricia Bucher Ralph Bürgin Davide Cascio Jagna Ciuchta Coline Davaud & Céline Privet – atelier supercocotte Gustave Didelot Emilie Ding Stéphanie Gygax Andreas Hochuli Lea Jaecklin Lisa Lurati Laure Marville Guy Meldem Elena Montesinos Yoan Mudry Cyril Porchet Arnaud Sancosme Batia Suter Aymeric Tarrade
Le Wall Paper est une proposition curatoriale de Karen Alphonso avec le soutien du Fonds cantonal d’art contemporain, DCS, Genève.
WHAT ARE YOU WAITING FOR? FOR EVERY THING TO BE NORMAL AGAIN? BUT WHAT WAS NORMAL? WILL YOU GO BACK THERE? BUT WHERE ARE YOU RIGHT NOW? WAITING FOR TOMORROW? AND IF TOMORROW NEVER COMES? WHY WAIT? ENJOY THIS MOMENT LIKE IT’S THE LAST. HAVE A JOYFUL AND ECSTATIC WAITING TIME! WAIT BLISSFULLY AND YOU WILL NEED NO MORE WAITING. THERE IS NO MORE WAITING. EMBRACE TIMELESSNESS!
JOIN OUR PROGRAM & TUNE IN!
Marion Neumann, Now, that I become resident in my own life, 3rd of June, 2020
Sitting with a cat, I’m joyfully waiting for timelessness…
»are you a visitor? » asked the dog. »yes, » i answered. »only a visitor? » asked the dog. »yes, » i answered. »take me with you, » said the dog. (Robert Lax)
Ressource d’infini, la lecture n’est pas une activité pour laquelle on demande la permission. Son faire est celui de mettre hors jeu – et être hors jeu aujourd’hui est un véritable enjeu, un acte de résistance aux innombrables pressions du monde contemporain. Productivité, performativité, économie de l’attention, story-telling, flux d’information, et puis quoi encore ? La lecture comme texte et contact est le pouvoir rendu aux subjectivités. http://www.textecontact.com/
Horniman Gardens, ce lieu respire et son terrain de jeux est composé d’instruments. Ce jour là, un renard s’est posé près de moi. L’enregistrement est rythmé par sa forte et discrète présence. Tous les sons ont été pris sur place. Trois mois plus tard, Londres est toujours en lockdown et le temps, en suspension. C’est l’attente.
C’est seulement lorsque j’ai accepté que je ne savais pas comment avancer que j’ai pu me retrouver avec moi-même. Voici une bribe d’éléments qui m’ont aidé à me perdre.
L’Acte pur est un groupe de musique formé en 2018 par Andreas Hochuli et Tristan Lavoyer. Pour produire les chansons qu’ils qualifient de post-karaoké, les deux artistes s’approprient en dilettantes les possibilités de l’informatique domestique. Les parties musicales de leurs morceaux piochent dans la technique du sampling, la ritournelle, l’histoire de la musique pop et électronique; tandis que leurs paroles évoquent avec pathos la reproduction et la surproduction, les frictions identitaires, l’argent, l’amour romantique, le paganisme, la pensée abstraite… L’Acte pur est une version 2020 de l’Art band, un écho tragi-comique à la dispute nature-culture qui continue à faire de nous les animaux que nous sommes.
Diego de Atucha, FUCK THE WORLD IM STAYING IN BED DRINKING HOT CHOCOLATE WITH ICE, 2020
Anaïs Wenger, Tribute to Wicked Game, interprété par Lynn Maring (Enregistré en février 2019 à La Ferme de La Chapelle, Programmation Antigel X Collectif Détente)
Présentée en collaboration avec des musiciens successifs, la performance Tribute to Wicked Game assume la subjectivité à laquelle nous sommes tous et toujours condamnés : quiconque tente de devenir le transmetteur d’un signal doit accepter d’en être à la fois le matériau conducteur et son interférent.
Lea Jaecklin, Bus stop mix, 2020
Sur mon voyage par la route en Asie en 1999/2000 j’avais réalisé des ‘field recordings’. Dans ce montage et mix audio datant de 2020 on passe par le train transibérien, à des attentes de corréspondances de bus de voyage, à des ambiances de petits cafés au Tibet. Il s’agit des ambiances calmes qui mènent à imaginer les scènes.
Présentée en collaboration avec des musiciens successifs, la performance Tribute to Wicked Game assume la subjectivité à laquelle nous sommes tous et toujours condamnés : quiconque tente de devenir le transmetteur d’un signal doit accepter d’en être à la fois le matériau conducteur et son interférent.
Preparation for the journey into the unknown. Square waves, sinus waves, triangle waves, white noises, insects, moving sand, seeds, dancing long grass in the wind.
Les mythes des courants cachés : dans une petite et ancienne centrale hydroélectrique sur l’Aar, les sons des machines, étrangement rythmés et répétitifs, se superposent aux sons de l’eau sans vraiment former une unité. Tout cela a été l’inspiration pour une troisième couche…
Ressource d’infini, la lecture n’est pas une activité pour laquelle on demande la permission. Son faire est celui de mettre hors jeu – et être hors jeu aujourd’hui est un véritable enjeu, un acte de résistance aux innombrables pressions du monde contemporain. Productivité, performativité, économie de l’attention, story-telling, flux d’information, et puis quoi encore ? La lecture comme texte et contact est le pouvoir rendu aux subjectivités. http://www.textecontact.com/
Entre morceaux nouveaux et enregistrements anciens, cette composition-montage sonore a été crée après 8 semaines de confinement léger. Durant ce temps suspendu, je me suis sentie comme une astronaute, sans attaches, sans le poids de l’attraction terrestre. Mais peut-être est-ce toujours un peu ainsi. Merci pour la proposition de contribution.
Massage du cerveau et de l’être pour une expérience psychotronique.
Davide Cascio & Olivier Scharpf Mantra for houseplants, 2015
Tape Cassette recorded at the Picnic Studio in Brussels
Hatha Yoga avec Nathalie, 2020
Partage d’une pratique d’Hatha Yoga d’une heure. A faire de préférence à jeun (dernier repas 3h avant) et si possible sans avoir tout juste bu de café ; )
YOGA/MEDITATION/ COOKING/ FLORILEGE SUR: L’ETHIQUE DU CARE/ LE SOUCI DE SOI/SOUCI DES AUTRES/ FAIRE DE SA VIE UNE OEUVRE D’ART(OU PAS)/ NE RIEN FAIRE DE SA VIE/ LA PARESSE/ MINDFULLNESS/LE NON DUALISME VS DEVELOPPEMENT PERSONNEL/ THERAPIE/ AUTO HYPNOSE/ HAPPYCRACY/ FAITES VOUS MÊME VOTRE MALHEUR/ DE LA DESOBEISSANCE/ LA BIENVEILLANCE/ LA GUERISON/ SOUNDSESCAPES & MUSIC TO GET IN
JOYFULLY WAITING II SESSION 3 avec Amosphère + Polina Akhmetzyanova + Axelle Stiefel Basile Dinbergs Marie-Caroline Hominal Nathalie Rebholz Anaïs Wenger avec Robin Girod
JOYFULLY WAITING II SESSION 4 avec Joana de Castillo Diego de Atucha Julien Dinkel + Lorraine Dinkel + Jessy Razafimandimby Ava Halloran L’Acte pur (Andreas Hochuli & Tristan Lavoyer) Doris Lasch + Suchan Kinoshita + Axelle Stiefel Marion Neumann Fatima Wegmann Anaïs Wenger avec Lynn Maring
A l’heure du déconfinement, JOYFULLY WAITING II propose une douce reprise sans perdre pied avec ce potentiel retour en soi qui a été amorcé durant cette période spéciale. Même si plusieurs institutions ont ré-ouvert leurs portes, grands nombres de projets culturels restent à quai, et les performances, concerts ou autres demeurent impossibles. Ce sera un déconfinement par l’apaisement.
Face à l’illusion, certes bénéfique, de « togetherness » qu’offrent les réseaux sociaux, certain streams, IGTV, zoom, skype meetings, à la consommation d’expositions virtuelles et autres projets culturels, on peut se sentir submergés de ces feeds visuels divers, se retrouver happé, éclaté et dispersé dans ce monde virtualisé.
Alors plutôt que de nouvelles activités, conférences, cours ou autre en streaming, nous souhaiterions vous proposer des sessions d’écoute, plus propices à une forme d’intériorité, des massages pour nos cerveaux, qui feraient du bien, tout en nourrissant nos esprits et nos âmes, en nous faisant voyager sans consommer d’images, en produisant nos propres univers mentaux, nos imaginaires, tout ce qui nous appartient/ appartiendra, ainsi que ces expériences que nous avons entreprises durant le confinement, comme faire soi-même grand nombre de choses.
Ce sera donc une écoute à notre façon, avec possibilité d’activer plusieurs podcasts et de juxtaposer les audios en un patchwork sonore. Invitation à privilégier le casque, sinon un bon dispotif audio, ou pas… But make yourself at home! Feel good! That what’s matter. Enjoy! Just enjoy!
Ce sont des podcasts réalisés par des artistes, dans un medium qui n’est pas forcément le leur, sur l’éthique du care et de l’invitation de Foucault à faire de sa vie une oeuvre d’art (ou pas), au souci de soi/ des autres. Quelques émissions de radios, discussions et autre pêchés sur le web y seront mêlés. Un projet qui s’inscrit dans la bienveillance, le souci de la réception d’une oeuvre et de sa vibration, de ce qu’elle peut offrir dans ce contexte.
JOYFULLY WAITING a premièrement pris place en 2018 dans le cadre des Waiting Rooms initiées par Karen Alphonso. L’idée était, dans ce cadre «entre-expositions » que cette dizaine de jours d’attente soit une attente sans attente, l’occasion de se faire du bien, de poser une réflexion active sur ces mêmes thématiques, en proposant diverses pratiques de yoga, méditations, atelier d’alimentation vivante, des repas de crudités colorés, de sessions d’écoutes d’émissions de radio sur ces sujets pour finir avec une performance sonore.
21st century design moves and operates beyond image and objects to encompass any sensory medium that affect experience and emotion.
This project suggests ‘research’ as a device that can help develop a project outside each individual designer’s ability. It will be about active/productive research as much as about exploring the means by which to produce a live event in a public space, thus generating a memory that will become part of the very history that you would have been researching.
The title ‘Everything that happens here’ sets a boundary within which all information, people, objects and ideas, past and present, are fair game.
Everything that Happens Here >>>> Everything that Will Happen Here >>>> Everything that’s Happening Here >>>> Everything that Happened Here
A four-day project that asks students to curate a film night that presents the local area. Historic short films from the 20th century and new films, combined with music, performance, poetry and objects, become the tools to affect mood and inform/inspire the audience.
The project introduces the idea that design in the 21st century moves beyond image and objects to encompass any sensory medium that affect experience and emotion. The project suggests research as a device that can help fuel and develop a project beyond an individual designer’s expected responses.
The film night will be at the end of the project week in a local venue.
The title ‘Everything That Happens Here’ sets a boundary, within which all local information, people, objects and ideas are fair game, past and present.
Thirty students from the design course (first and second year) will be divided into ten groups of three. Each group will be asked to prepare ten minutes of the event. The groups will be given a time period as a starting point and films will be shown in chronological order.
Teaching will be delivered by Jasia and William Warren. Tuesday morning will be a series of exercises aimed at pushing students towards new collective thinking and subsequent days will be spent in tutorials, researching, filming, programming and preparing for Friday night’s performance.
Background to Tutors
Jasia is a web designer specializing in user experience and an event and festival organiser. William is a senior lecturer and furniture and product designer whose main drive is improving the emotional impact of the built environment.
Performance le 27 mars 2019 au Labo Cécile Laporte 19h
Cécile Laporte est diplômée en anthropologie, artiste performative en espace public urbain, pédagogue de théâtre, porno-activiste, militante écologiste, porte-parole de mouvements squat, et auteur, entre autres, d’un ouvrage de référence sur l’utilisation chamanique de substances psychotropes. De passage à Genève, elle vient nous livrer un état de ses réflexions sur l’atmosphère et l’air conditionné… Se pourrait-il qu’entre ces deux concepts réside le mystère de la naissance et de la décadence d’une communauté ? A l’issue de la présentation, le débat se poursuivra autour d’un verre.
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