Constellations winter show – 06 12 2024

avec 

Jean Luc Andrianasolo
Karim Forlin
Sonia Garcês
Roman Gysin
Lauren Huret
Damien Juillard
eden levi am
Miami Books
Fanny Modena
Leah Nehmert
Lucas Olivet
Société POTOP
Benoît Schmidt
Ramaya Tegegne
Anaïs Wenger
Eva Zornio

Une sélection de pièces uniques et d’éditions limitées, incluant des céramiques, éditions, peintures, photographies et sculptures. Une proposition de Sonia Garcês.



L’exposition est visible jusqu’au 20 décembre
Horaire d’hiver : mercredi et vendredi de 15h à 19h, samedi de 14h à 17h et sur rendez-vous : info@espacelabo.net / 0225567275

Biographie des artistes:



Jean Luc Andrianasolo (1983, CH/MG) est diplômé de l’école supérieure d’arts appliqués de Vevey (CEPV). Il pratique la photographie documentaire et s’intéresse particulièrement aux liens entre les personnes et leurs environnements immédiats. Depuis 2012, il participe à différentes expositions personnelles et collectives : MISC à l'Espace Jörg Brockmann ou au Festival Images à Vevey. En 2015, Jean Luc a fait partie de la Sélection au Festival Voies-Off à Arles ainsi qu’au vfg Nachwuchsförderpreis. En 2017, il est sélectionné au Prix Levallois. En 2019, il est mandaté pour produire l’Enquête photographique valaisanne. En 2023, il retourne à Madagascar grâce à une bourse de recherche ProHelvetia et en 2024 il est finaliste du LensCulture Portraits Awards. Il vit à Genève et enseigne au cfp Arts.Jean Luc Andrianasolo (1983, CH/MG) est diplômé de l’école supérieure d’arts appliqués de Vevey (CEPV). Il pratique la photographie documentaire et s’intéresse particulièrement aux liens entre les personnes et leurs environnements immédiats. Depuis 2012, il participe à différentes expositions personnelles et collectives : MISC à l'Espace Jörg Brockmann ou au Festival Images à Vevey. En 2015, Jean Luc a fait partie de la Sélection au Festival Voies-Off à Arles ainsi qu’au vfg Nachwuchsförderpreis. En 2017, il est sélectionné au Prix Levallois. En 2019, il est mandaté pour produire l’Enquête photographique valaisanne. En 2023, il retourne à Madagascar grâce à une bourse de recherche ProHelvetia et en 2024 il est finaliste du LensCulture Portraits Awards. Il vit à Genève et enseigne au cfp Arts.
Karim Forlin, né en 1977 à Locarno (Suisse), vit et travaille à Genève. Après une formation en architecture du paysage, il est diplômé en 2009 de la Haute École d’art et de design de Genève (HEAD). Sélectionné pour les Swiss art awards 2015 à Bâle, il est lauréat du prix des Arts Visuels de la Fondation Dr René Liechti et du Prix Migros Tessin 2016.
La pratique de Karim Forlin tient au sol et aux mots, relève du territoire et du langage comme un tout culturel au sein duquel prélever des morceaux formulant de nouvelles narrations, dont l’arbitraire récit se repose sur la cohésion du système initial. Dès ses premières œuvres, l’artiste a mis en place un protocole de classification basé sur l’alphabet français, occasionnellement abandonné au profit de langues anciennes, aux caractères pictographiques et figuratifs (exposition Mem, galerie Laurence Bernard, 2016). Cette hésitation entre systématisme et exception révèle une relation distanciée à ce « Monstre de la totalité » 1 que représenterait un ensemble fini de 26 œuvres. Il dessine une route puis en prévoit les détours, les voies sans issue : si toutes ses séries aboutissent à une forme cohérente, elles sont parfois les manifestations nécessaires et suffisantes, uniques, d’une lettre ou d’une réflexion. Ainsi se construit une œuvre tenant à une esthétique du « fragment », d’un « discontinuisme sensible aux basculements imprévisibles » 2, où chaque pièce bénéficie d’une autonomie marquant « la nécessité de remodeler les genres » 3, remettant à nouveau en jeu toute indexation préliminaire.
Roman Gysin (né en 1984) est un sculpteur et un artiste d'installation suisse qui explore dans son travail les interfaces entre l'art et la décoration. Gysin a d'abord suivi une formation professionnelle de menuisier avant d'obtenir un bachelor en beaux-arts à la Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK). Il a ensuite approfondi ses études à la Hochschule für Bildende Künste de Hambourg, où il a obtenu un Master of Fine Arts (MFA).
L'un des principaux axes de sa pratique artistique est l'étude des connotations sociales des actions décoratives et de la manière dont la décoration, en tant que forme d'expression culturelle, peut refléter l'identité sociale et les hiérarchies.
Parallèlement à sa pratique artistique, Roman Gysin a également été chargé de cours et a enseigné de 2017 à 2023 dans le cadre de la filière Bachelor Fine Arts à la Zürcher Hochschule der Künste.
Ses œuvres sont représentées dans de prestigieuses collections publiques, dont le Kunsthaus de Zurich et la Kunstsammlung du canton de Zurich.
Il collabore régulièrement avec la galerie Christian Lethert à Cologne, où il a eu plusieurs expositions individuelles, dont « Decorate.» (2023) et « Really Rustic » (2021).
Son travail a été exposé à l'échelle internationale, notamment au Torrance Art Museum de Los Angeles et à la Biennale de Prague.Gysin a été récompensé par plusieurs prix et résidences, dont la bourse d'atelier à Berlin du canton de Zurich (2023) et le Telos Foundation Award (2023). Il a également été nominé pour le prestigieux Swiss Art Award et a reçu le Werkbeitrag du canton de Zurich en 2014.
Ses expositions, en solo ou en groupe, sont connues bien au-delà de la Suisse, sa dernière participation à Lustwarande 2024 à Tilburg (NL) étant la plus récente.
Sonia Garcês (*1985) vit et travaille à Genève. 
Avec un parcours de graphisme, d’arts visuels, de scénographie et après avoir suivi des projets d’expositions en galerie, Sonia est revenue a une recherche autour de la céramique.
En 2022, elle commence Sole une série de pièces uniques en porcelaine de Ming qui a été sélectionné au premier Marché d’objets graphiques de la revue étapes, à la Cité Fertile à Pantin la même année. Ainsi, elle réunit la recherche d’une dynamique d’une ligne graphique expérimentale avec les spécificités des composants qui exigent un traitement tout particulier.
Lauren Huret, née en 1984 à Levallois-Perret (FR), Lauren Huret vit et travaille à Genève. Ses travaux visuels et ses recherches, composés principalement de vidéos, d’installations, de performances et de collages, essaient de mettre en lumière les systèmes de croyance intrinsèques à nos dispositifs techniques et médiatiques. Elle collabore régulièrement avec l’artiste suisse Maria Guta, qui vit et travaille à Neuchâtel. Ensemble, elles exposent aux Swiss Art Awards à Bâle en juin 2023.
Son travail a été exposé à la Kunsthaus Langenthal, à la galerie Hard Hat à Genève, à la Panacée à Montpellier, au Copenhagen Contemporary art museum, au Centre d’art contemporain de Genève, au Centre Culturel Suisse de Paris, à la Fondation Ricard, à la Haus der Elektronischen Künste de Bâle, au Jeu de Paume à Paris, au Red Brick museum à Beijing, au Centre d’art contemporain de Neuchâtel et dans de nombreux espaces d’art indépendants. Ses performances ont été montrées lors du prix Suisse pour la performance au Kunstmuseum de Lucerne, au Schinkel Pavillon de Berlin, au théâtre de l’Usine Genève, au festival Les Urbaines à l’Arsenic à Lausanne, au LAAC de Dunkerque.
Elle a publié à ce jour cinq ouvrages dont Praying for my haters, éd. CCS Paris, Février 2019, L’âge des techniciens, avec Pacôme Thiellement, éd. Clinamen, Juin 2017, Artificial fear, Intelligence of Death, éd. Link, co-pub. Kunsthaus Langenthal, Avril 2016.
Damien Juillard (b. 1996 in Geneva) lives and works in Basel, Switzerland. 

Reconfiguring and permeating reality in fleeting and non-linear ways, Juillard assembles material through various mediums such as sculpture, printmaking and installation. His work reflect on how technologies filter sensations and challenges notions of distance, privacy, exposure, commodification and fragmentation. Melting digital and physical times and spaces, he explores the ephemeral and fragile nature of the human body, through its perceptions, feelings and desires.

Juillard graduated from HEAD, Geneva and completed his masters at HGK Institut Kunst, Basel in 2021. Often presented as installations, objects, images or sculptures, his work has been shown at Kunsthalle Basel; Kunstverein Freiburg; Galerie für Gegenwartskunst, Freiburg; Kiefer Hablitzel Göhner Art Prize, 2023; Haus der Elektronischen Künste, Basel; Galerie Eva Presenhuber, Zürich; Kunsthaus Baselland; Reaktor 19, Zürich; Amore, Basel; Kunsthalle Palazzo, Liestal; LiveInYourHead, Geneva; Centre d’Art Contemporain, Geneva.
eden levi am is an artist, photographer and queer activist based in Geneva. For several years, they have been developing a documentary approach with a focus on activism and intimacy. Using primarily film photography and video, and more recently performance, their artistic practice expresses a personal and affective view of the world, which ties with current social and political issues. From an intersectional feminist perspective, their work addresses issues relating to the body, gender, identities and their representations. They graduated from the Vevey School of Photography (CEPV) in 2018. Their work has been exhibited and published in Switzerland and abroad since 2017. It was recently featured at Swiss and international venues and festivals such as Fesse-tival (Geneva, 2023), Tom of Finland Art & Culture Festival (London, 2023), Musée d’art de Pully (Switzerland, 2017 & 2023), Urgent Paradise (Lausanne, 2022), Forde (Geneva, 2022), BØWIE Gallery (Geneva, 2022), Romantso Gallery Space (Athens, 2020), Space Grotesk (Basel, 2019), Centre de la photographie Genève (Geneva, 2019), and La Nef (Noirmont, Switzerland, 2019). Publications include Libération (2021) and Journal des Bains (2016–2022) as well as several exhibition catalogues. Most recently, they have been awarded the 2021 documentary photography grant of the City of Geneva. The resulting project, "Rivers", was published in 2023 as a monograph by Miami Books and presented as a solo show at Halle Nord in Geneva, accompanied by two performances in the context of the Fesse-tival (a festival fostering positive and inclusive visions of bodies, identities and sexualities). ??
Miami books est une maison d’édition indépendante menée par le duo de graphistes Martin Maeder et Adeline Senn (AMI). Fondée à Genève en 2013, elle publie des livres d’artistes actifsves dans différents domaines de la création contemporaine. Miami Books réfléchit en faisant. Elle s’intéresse au processus de production éditoriale, de la naissance de l’idée à sa transformation en objet-livre. Chacune de ses publications est un vaisseau unique conçu spécifiquement pour l’idée qui l’habite, en étroite collaboration avec les auteuricexs. Pérenne et éthiques, leurs collaborations tendent à s’inscrire en dehors des jeux des pouvoirs et valorisent chaque étape de la création.
Leah Nehmert a participé à de nombreuses expositions collectives internationales, notamment au Kunsthaus Baselland (Bâle), à SVETOVA 1 (Prague) et chez Meyer Riegger (Karlsruhe). Elle a présenté des expositions personnelles à la Gallery Ann Mazzotti (Bâle) en 2021 et 2023, et sa plus récente exposition personnelle a eu lieu au Standard Deluxe (Lausanne) en novembre 2023. En février 2025, elle participera à une exposition collective au Kunsthaus Langenthal (Bern) et à l'Austellungsraum Klingental (Bâle). Elle co-écrit également Paintress Congress avec Iroise Doublet, une série d'entretiens explorant l'expérience d’être artiste et peintre dans le monde de l’art contemporain.
Lucas Olivet (1985) est un photographe basé en Suisse et au Michigan.
Diplômé de l’École d’Arts Appliqués de Vevey en 2009, son travail a fait l’objet d’expositions personnelles notamment aux Rencontres d’Arles, à Unseen Amsterdam et Images Vevey.
Il est lauréat du Prix suisse de la photographie (2014 & 2016), du prix Fotofilmic, Vancouver (2014), de la bourse photographique à caractère documentaire de la Ville de Genève (2018)
et finaliste des Swiss Design Awards (2020, section photographie). Son dernier livre Medicine Tree est publié chez Skinnerboox (Jesi, Italie) en 2024.
À travers son objectif, le photographe né à Genève aborde les notions de mémoire, de perte et de désir à travers sa propre vie ainsi qu’à travers un contexte historique et culturel plus large.
Crée en 2015 par Karoline Straczek, Société POTOP est une oeuvre totale d’où émane de multiples expérimentations formelles, structurelles et collaboratives en lien avec la question des odeurs.
Les odeurs sont des matières à penser, à revendiquer et poétiser les mondes.
Pour cette occasion, nous ressortons notre gamme de vêtement « slogan » et nos logos POTOP créent au fil des expériences.
Si l’odeur est politique, l’art peut il être un acte de résistance et d’émancipation olfactive?

Benoît Schmidt, né à Genève en 1997, diplômé de la HEAD en 2020 et de l’Institut Kunst Basel en 2022. Il travaille et réside actuellement à Bâle. Il explore la peinture comme un passage vers un espace intime et métaphysique, en s’intéressant à la matière invisible qui influence nos connexions. Il représente des environnements naturels où différentes forces et créatures interagissent avec le paysage. En utilisant la couleur comme vecteur d’énergie et d’émotion, il cherche à capturer dans la peinture des atmosphères et des sensations ambiguës, des moments en suspens amenant à une transformation.
Anaïs Wenger est une artiste multimédia. Son engagement pour l'art et ses modes de partage se déploie dans une variété de situations où l'œuvre circule et se transforme, créant un tissu mouvant de relations entre réalité et fiction. Pour explorer cette constante négociation, elle rassemble et assemble des matériaux, privilégiant une approche collaborative, que ce soit en dialogue avec d'autres artistes, d'autres œuvres ou le public lui-même.

Diplômée de la Haute école d'art et de design de Genève (HEAD), où elle intervient parfois depuis, Anaïs Wenger a également étudié au National College of Arts in Dublin (NCAD) et s'est spécialisée en dramaturgie et performance du texte à l'Université de Lausanne (UNIL-EPFL). Son travail a été présenté dans des expositions individuelles et collectives, notamment au Solstice Art Center (Navan, IRL), au CAC (Genève, CH), à FriArt (Fribourg, CH), au CAN (Neuchâtel, CH), à la Kaserne (Bâle, CH), Antigel Festival (Genève, CH), Motrat (Pristina, KSV), Swiss Institute (Rome, IT), Palais de l'Athénée (Genève, CH), ICA Foundation (Milan, IT), 3353 (Carouge, CH), CALM (Lausanne, CH) et Wasted Time (Lisbonne). En 2024, elle a bénéficié d'une résidence à la Cité internationale des arts de Paris (CIAP) et a été finaliste des Swiss Art Awards.
Eva Zornio est née en 1987 à Arlesheim (Suisse). Elle vit et travaille à Genève. Après un premier cursus en biologie se soldant par l’obtention d’un master en neurosciences, Eva Zornio s’oriente vers les arts visuels. Elle est titulaire d’un Bachelor en Cinéma et d’un Master en Arts Visuels de la HEAD–Genève. Son travail s’intéresse aux systèmes du vivant, aux trames relationnelles et narratives qui nous fabriquent en tant qu’êtres humains. Ses installations, performances, sculptures, pièces sonores et vidéos s’informent et se forment par les notions d’embodiment, d’affect, de fiction et de réseaux. Circulant entre institutions et structures indépendantes, elle performe notamment à l’Institut Suisse de Rome (2018). Elle expose à la Fondation d’Entreprise Ricard (2019), à Kunsthaus Langenthal (2019), à Forde (2018) ; en 2020 elle participe à l’exposition des Bourses de la Ville de Genève au Centre d’Art Contemporain ; elle est nominée aux Swiss Art Awards 2021 ; en 2022 elle expose à Kunst Halle Sankt Gallen, elle est sélectionnée pour la publication 2023 des Cahiers d’Artistes de Pro Helvetia et présente une performance éponyme à Löwenbräukunst Zürich. En 2024, elle présente sa première exposition personnelle au Tessin, à Spazio Lampo.

La SMALL du 24 juin au 2 juillet 2017 – Group Show

La SMALL, soirée d’ouverture
performance de Sebastien Leseigneur
photographie Carl June, juin 2017

 

SMALL
24 06 17 – 02 07 17
La Semaine Magique Amour Liberté Luttes

Le projet de la SMALL répond et fait suite à l’invitation de la Biennale des espaces d’art indépendants de Genève qui s’est déroulé du 16 au 18 juin 2017 sur la Plaine de Plainpalais.

Le Labo a décidé de s’inclure à BIG et d’utiliser l’espace du container comme salle d’attente, une salle de toutes les attentes, celles des organisateurs, des artistes, des visiteurs, des contenus. Nous avons invité Macaco Press à y faire de la contrebande et annonçé le programme de la SMALL qui se déroulera au Labo la semaine suivante.

La BIG remet sur le tapis une série de questions :

• comment se coordonner et faire des projets?
• quel est le statut donné à l’activité créatrice indépendante?
• comment définir et mobiliser des acteurs culturels?
• comment occuper les espaces qui nous sont octroyés?
• avec quels moyens?
• comment redistribuer les moyens mis à dispositions par les autorités?
• comment se définit la scène indépendante? Peut-être par une gymnastique des écarts: intellectuelle/non artistique/ proche de la communauté ?

C’est à partir de ces axes que le Labo propose de se transformer la semaine suivante en une salle d’occupation avec un dispositif, des imprimés et des intervenants acteurs de l’art contemporain mais aussi d’autres types d’expérimentations dans les domaines de la recherche, du logement et d’autres encore inconnus.

La question de l’occupation possède un double sens et peut renvoyer à un discours guerrier qui soulève des questions de médiation, de colonisation, d’appropriation, de territorialité, etc. En art il est certain que l’activité s’est déplacée ces dernières années vers une occupation du terrain, par des performances, des discussions, des rencontres, des projections. Ces activités en forte croissance générant de grandes richesses ne sont cependant pas ou peu rétribuées. Bien des champs d’étude ont permis de révéler l’existence d’une partie non?rémunérée de la production, la sphère du travail domestique est la plus évidente. À notre époque révolutionnée par les outils digitaux, cette question du travail est encore plus capitale car aujourd’hui chaque contenu, chaque post sur l’internet équivaut à un geste de travail gratuit.

La SMALL veut interroger les capacités d’agir dans ce contexte d’entremêlement du privé et du politique, et réfléchir à l’espace paradoxal existant entre autonomie affirmée et reconfiguration des dépendances travailleuses.

On en revient à la salle de toutes les
attentes (qui peut renvoyer à un discours
médical/curatif/prendre soin)

• celles des organisateurs,
• des artistes,
• des visiteurs,
• des contenus.

La proposition du Labo s’inspire de différentes dynamiques actuelles et passées. SMALL est à géométrie variable, avec une sensibilité pour des voix inattendues.

Le programme de la SMALL est en ligne ici.

 

Karen Alphonso, Sébastien Leseigneur

 

Artistes et intervenants participants

Karen Alphonso
Ismaël Abdallah
Diego Castro
Etienne Chosson
Eduardo Cruces
Luca Depietri
Frédéric Favre
Sabrina Fernández Casas
Filippo Filliger
Patricio Gil Flood
Cédric Henny
Andreas Hochuli
Sébastien Leseigneur
Marylou
Macaco Press
Martin Maeder
Maud Pollien

Louise Mestrallet
Miami Books
Elena Montesinos
Virginie Morillo
Radio Picnic
Stéphanie Probst
Sonia Rickli
Adeline Senn
Tilo Steireif
Dorothée Thébert
Cristián Valenzuela
Sebastien Verdon
Caroline Vitelli
Victoria Wigzell

SMALL Jour 1 Samedi 24 juin
17:00 – Ouverture de la SMALL

19:00 – Rencontre discussion autour du n°4 de la publication « Artiste? Et sinon tu fais quoi? »
avec Louise Mestrallet et Cristián Valenzuela

Suivi d’une « Olla commun » un repas convivial.
Menu : Tomaticán avec riz graneado

« Artiste? Et sinon tu fais quoi? »

« Alors qu’une minorité d’artistes, sortis d’école d’art ou autodidactes arrivent à vivre exclusivement de leur production artistique, la grande majorité d’entre-eux doit bien souvent alterner avec des boulots alimentaires « déconnectés du monde de l’art ». L’artiste mène souvent, si ce n’est toujours, une « pluri-activité ». Quel impact cela produit sur la créativité? Quelles sont les stratégies individuelles et collectives qu’il développe? Est-ce que ces réalités influent directement sur son travail et plus largement sur le milieu de l’art ? Cette particularité du monde artistique peut-elle trouver des résonances dans un système plus global?
Après avoir organisé tables rondes et rencontres à Bruxelles et Anvers, nous proposons de poursuivre « Artiste ? Et sinon tu fais quoi ? » au Labo, Genève dans le cadre de la SMALL, en présentant la quatrième home made publication du projet, autour d’une « Olla commun » un repas convivial.
Louise Mestrallet et Cristián Valenzuela

la SMALL en images samedi 24 juin 2017

Louise Mestrallet (1986)
Formée à la Haute Ecole d’Art et de Design (Genève), et un peu à l’Ecole de Recherche Graphique (Bruxelles), elle a depuis préféré se distancier des aspects “disciplinaires” de la production artistique pour se restituer sur des problématiques de l’art dans un champ élargi, mêlant recherches théoriques, projets collectifs, éditions, performances… Ses oeuvres se matérialisent (et se dématérialisent) pour mieux appréhender des questionnements d’ordre socio-politico-économico-poétiques. Elle vit et travaille à Bruxelles.
Cristián Valenzuela (1974)
Cristián Valenzuela est né à Santiago du Chili où il commence ses études en Arts Visuels à la Universidad de Chile. En 2007, et grâce à une bourse de l’ECAV, il continue ses recherches au sein du programme MAPS, en Suisse. Son centre d’intérêt se situe dans les décalages produits par l’application de modèles qui ne considèrent pas les contextes où ils sont appliqués, autrement dit la « réalité postcoloniale ». Pour diverses raisons, aussi bien professionnelles, artistiques que personnelles, il établit dès 2012, son centre d’opérations à Bruxelles.

 

Pendant la soirée diffusion de la playliste ouvrière créee par Patricio Gil Flood, Eduardo Cruces et Victoria Wigzell

22:00 – Perfo/lecture à partir du texte « Bizarre Love Triangle » de Jovan Mrvaljevic
Sébastien Leseigneur avec la participation de Caroline Vitelli

 

( photos Carl June)

 

Sébastien Leseigneur (1984) à Grasse, vit à Lausanne et Genève
Sébastien Leseigneur est artiste et curateur. Il organise des expositions, imagine et produit des livres rapprochant photographie, essais et poèmes. En 2012 il est invité par Joerg Bader à rejoindre l’équipe du Centre de la Photographie Genève où il est commissaire associé jusqu’à aujourd’hui.
En 2017 il s’investit dans le projet Labo et coorganise la SMALL avec Karen Alphonso

 


SMALL Jour 2 – Dimanche 25 juin

Sur les traces des squats culturels de Genève

 


SMALL Jour 3 – mardi 27 juin

MARDI 27
19:00
Tilo Steireif et BecBed

Conférence : «Rhétorique d’une capitale artistique alémanique actuelle et ha-ha».

En traversant différents thèmes, de la condition de l’artiste et son statut dans la société, de l’anarchisme à l’éducation, nous nous arrêterons sur le cas du nouvel écoquartier de la Jonction, son rapport à la rue, à l’espace public.

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BEC BED questionne par ailleurs le projet «Social Loft» des architectes Dreier Frenzel érigé sur le «cimetière» d’Artamis, lieu historique de la culture alternative genevoise. Ce nouvel écoquartier de la Jonction est analysé dans son rapport à la rue, à l’espace public. Nous invitons l’observateur à s’élever et en même temps à trouver son «ha-ha». BEC BED fait écho, là aussi, à la compensation, l’invitation au «très haut» qui devrait nous offrir une observation nouvelle. Le ha-ha est un dispositif qui efface les barrières et repositionne l’usager d’un environnement. BEC BED instaure donc une méthode de travail simple: produire de la compensation et de la décompensation pour mieux mesurer les interactions dans l’espace public.

20:30Bouffe pop

SMALL Jour 4 – mercredi 28 juin

MERCREDI 28

19:00
Sonia Rickli
« Des origines au Live Art Club »
Journal intime et interactif d’une pratique culturelle

 

20:00
Présentation par Sébastien Verdon
de Smallville, artist-run space à Neuchâtel

21:00
Banquet éthérée


SMALL Jour 5 – jeudi 29 juin

15:00 Stéphanie Probst – APPORTE TES FANZINES !
Archivage collectif et bordel collaboratif création de la petite fanzinothèque genevoise (fanzinoGe), inventaire virtuel et non exhaustif d’hier et d’aujourd’hui, de Genève et alentours.

 

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19:00 Dorothée Thébert et Filippo Filliger
Cocktail de Kéfir et lecture « L’absence de gouvernail » un projet d’écriture « filliousophique » dans ?lequel les auteurs interrogent le rapport entre?l’art et la vie qui les préoccupe au quotidien

20:00 Manger c’est tricher, Le Horla passe des disques


SMALL Jour 6 – vendredi 30 juin

19:00
Luca Depietri et Karen Alphonso
Les espaces indépendants et leur alter-naïveté.
Quel est le statut des espaces culturels
« alternatifs » ou « indépendants » ? Une discussion
autour de la bonne et de la mauvaise foi dans
les pratiques artistiques indépendantes.

20:00
« Pratiques exportables, tourisme,
opportunités, fantasmes »
Andreas Hochuli s’essayera à une présentation
Powerpoint sur le karma CO2, les échecs des
échanges culturels et l’apolitisme érémitique.


21:00
Repas convivial

22:00
Maudite passe des disques

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SMALL Jour 7 – dimanche 2 juillet

 

 

SMALL
Semaine Magique Liberté Amour Luttes
24 06 17 – 02 07 17

Tous les jours dès 15:00
Thé Librairie Expos Perfos Confs Repas Débats

 

 

À propos – La lettre de candidature

Samedi 30 avril à 17h –Book launch

À propos La lettre de candidature

Présentation: Eva May et Laura von Niederhäusern
Lecture: Ludovic Chazaud

Robert Walser a écrit La lettre de candidature en 1914. Cent et un ans après l’édition artistique d’A propos ressort cette demande d’emploi peu conventionnelle de son enveloppe: le désir d’un emploi convenable, où on pourrait se glisser comme dans une «douillette cachette», paraît de nouveau d’une actualité provocante. C’est en envisageant l’écriture de Robert Walser comme une capsule temporelle qui entre en collision avec la situation d’aujourd’hui que Eva May et Laura von Niederhäusern questionnent les moyens et tactiques artistiques présents. Que signifie l’autonomie dans des structures qui sont, par définition, hétéronomes? De quelle façon une écriture inactuelle déploie un potentiel critique dans l’emprise actuelle de l’économie sur notre vie?

La publication bilingue est parue aux Éditions d’Uqbar (Genève), en collaboration avec Gitte Bohr – Club für Kunst und politisches Denken (Berlin).

Texte de Eva May, affiche d’artiste Laura von Niederhäusern.

Edition limitée : 200 exemplaires, numérotés, imprimés sur une
presse typographique Heidelberg chez Noir sur Noir, Genève.

Téléchargez le flyer ici


Le Labo
5 Boulevard Saint-Georges 1205 Genève

L’Espace Labo bénéficie du soutien de la Ville de Genève et de Pro Helvetia.

Talweg 03

Pétrole Editions présente la revue, dans la cave de l’Espace Labo parallèlement à l’exposition Revolution in our lifetime.
13 février – 06 mars 2016
Ouverture mardi, mercredi et vendredi de 14h à 18h ou sur rendez-vous.

 

 

 

 

TALWEG 03

 

Vendredi 12 février 2016, dès 18h : Lancement de la revue TALWEG 03

Pétrole Editions

TALWEG 03– Transrevue
Pensées — Art contemporain

Le mouvement

TALWEG désigne la ligne d’intersection de deux pentes latérales d’une vallée, suivant laquelle se dirigent les eaux courantes.
TALWEG ne possède aucune contrainte technique ni formelle pérenne. Format, papier, impression, reliure, forment un système architectural propre à chaque numéro. Sa publication est annuelle.
TALWEG est un laboratoire de recherche où se côtoient des propositions plastiques et théoriques, points de vue artistiques, littéraires et scientifiques autour d’une réflexion commune.
TALWEG 03 est parue en janvier 2016 et porte sur la notion de MOUVEMENT. Elle s’inspire de la forme du journal d’informations, non relié, au papier fin. Fermé, l’objet est replié en deux sur toute sa hauteur; ouvert, ce pli forme une ondulation sur la surface des double-pages, creux et crête.

TALWEG03 rassemble neuf artistes / collectifs : Ludmilla Cerveny, Alex Chevalier, Emma Cozzani, Arthur Debert, ExposerPublier, Mickaël Gamio, Francois-Xavier Guiberteau & Anne-Emilie Philippe, Bénédicte Lacorre, Mountaincutters. Les auteurs Marie Richeux, Marie-Eve Lacasse, Nathalie Quintane et Montassir Sakhi ont été invités à se joindre à eux au sein de l’édition.

 

Salle d’attente n°1

chaise longue – piscine – hors saison

Salle d’attente n°1, Karen Alphonso & Lyla Marsol

Book shop project 2

28.04.15 – 24.06.2015 BOOK SHOP PROJECT 2/médiatèque Programmation vidéo 20.04.15 – 27.04.15 Diego Castro The luckiest dreamer, 2009 28.04.15 – 06.05.15 Marie Matusz Someone is waiting, 2015 07.05.15 – 17.05.15 Gysin & Vanett Hms, 2010-2015 18.05.15 – 24.05.15 Andrea Aversa On reflection, 2010 23.05.15 Soirée projection Slalom Crucis

Solid sunbeam

Sortie du 3e livre des éditions Miami books – novembre 2014
Solid sunbeam
Stéphanie Gygax

MiamiBooks _ étagère Atelier Supercocottes

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Solid Sunbeam est un journal photographique initié il y a quinze ans. Par un choix d’images issues de ce travail, le livre met en scène un quotidien fictionnel évoquant un sentiment de familiarité autant qu‘une forme d’étrangeté.
Des fruits sur une table, un intérieur de voiture, des baigneurs, une cabane dans les arbres : le sujet est au centre mais l’intrigue est ailleurs, en léger décalage. Elle est suggèrée par le dialogue entre les images, générant un flot narratif qui évolue librement au fil des lectures.
Par la répétition de motifs et un jeu sur la matière même de l’image, Solid Sunbeam tisse un récit entre réalité et fiction, poésie et hallucination.

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Solid sunbeam
Stéphanie Gygax Miami books No3
144 pages, 16 x 22 cm
68 photographies en noir-blanc et bichromie Texte par Joël Vacheron
300 exemplaires numérotés
Impression offset
Couverture souple
Graphisme : AMI
Conception du logo : Stéphanie Gygax
Avec le soutien du Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève (Fmac).
ISBN: 978-2-9700891-2-4 Prix de vente: 40.– CHF

 

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