Labo @ BIG – 16 au 18 juin 2017

Labo @ BIG
16 06 17 – 18 06 17
Plaine de Plainpalais

Ouverture vendredi 16 juin à 18h30
Projet Labo @ BIG : salle d’attente de la SMALL avec MACACO Press

Pour répondre et faire suite à l’invitation de la Biennale des espaces d’art indépendants de Genève, le Labo a décidé d’utiliser l’espace du container comme salle d’attente. Nous invitons MACACO Press à y faire de la contrebande et annonçons le programme de la SMALL qui se déroulera au Labo la semaine suivante.

Karen Alphonso et Sébastien Leseigneur

 

MACACO Press invite les visiteurs de la BIG à réfléchir sur la question de réciprocité, et sur des notions de propriété basées sur les expériences partagées. En proposant une situation participative, des productions pirates seront présentées et disponibles en libre échange, dans le but de s’ouvrir à de futures collaborations pour un partage de ressources.

Sabrina Fernández Casas et Patricio Gil Flood

http://macacopress.blogspot.ch/

Salle d’attente 3

Projet Labo @ BIG : salle d’attente de la SMALL avec MACACO Press

Pour répondre et faire suite à l’invitation de la Biennale des espaces d’art indépendants de Genève, le Labo a décidé d’utiliser l’espace du container comme salle d’attente. Nous invitons MACACO Press à y faire de la contrebande et annonçons le programme de la SMALL qui se déroulera au Labo la semaine suivante.

Karen Alphonso et Sébastien Leseigneur

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La figure du héros en question (Le principe d’inconsistance) – Martin Widmer

La figure du héros en question
(Le principe d’inconsistance)*

20 05 17 — 18 06 17

Martin Widmer

*[À propos d’un inanimé abstr.] Caractère irréel, immatériel (de quelque chose). L’inconsistance d’un songe, de la pensée, de la rêverie. Le passé perdait de sa certitude et prenait l’inconsistance du rêve. (Druon, Gdes fam., t. 2, 1948, p. 243)
Martin Widmer est un artiste genevois dont les médiums principaux sont la photographie et l’écriture. Récemment, Widmer s’est mis à utiliser les matériaux bruts qui constituent habituellement l’objet photographique : verre, plaque d’aluminium, colle, bois, carton, pour créer des installations dans lesquelles le spectateur se trouverait, comme c’est le cas dans cette exposition, en quelque sorte immergé dans le dispositif même de l’image. Les textes que l’artiste écrit sont rédigés sous autohypnose ainsi qu’à l’aide d’un jeu de cartes : Stratégies Obliques (celui-ci a été inventé, entre autres, par le musicien Brian Eno). Ces textes prolongent, dans un autre espace, le travail plastique de l’artiste.

Pour le projet au Labo, Martin Widmer a tout d’abord écrit, lors d’une séance sous autohypnose, un texte dans lequel il se rend à son propre vernissage au Labo. Il découvre alors son exposition, qu’il ne connaît pas, en même temps que les spectateurs. Ce texte sera lu, avec d’autres, lors d’une soirée de lecture pendant l’exposition (la date sera communiquée ultérieurement). Nous pouvons néanmoins trouver dans l’exposition le plan de cette autre exposition.

L’exposition réelle, visible, dans les espaces du labo, peut être vue, quant à elle, comme une seule grande installation constituée de deux ensembles. Néanmoins, chaque pièce peut être également considérée comme une oeuvre indépendante. L’ensemble peut se voir comme une déconstruction de l’objet photographique en un dispositif installatif et sculptural. Un texte, Simple Soustraction, écrit toujours sous autohypnose ainsi qu’avec le même jeu de cartes, est inséré dans l’installation.

L’exposition, La figure du héros en question, est principalement constituée de photographies que l’artiste efface, détruit, à l’aide d’acétone ou en utilisant une ponceuse. L’artiste a commencé, avec ces travaux, à détruire ses propres archives d’œuvres. Paradoxalement en faisant ce geste Martin Widmer crée de nouvelles pièces qui feraient presque penser à des peintures. Ces étranges tableaux abstraits, inattendus, apparaissent sur les supports de manière hasardeuse lors d’un protocole dans lequel l’artiste a quelques moyens d’intervenir mais seulement de manière limitée. Comme c’est souvent le cas dans son travail, ce n’est pas tant la disparition qui intéresse l’artiste mais ce qui apparaît à la place de ce qui à disparu. Si certaines œuvres font appel au hasard d’autres dévoilent l’envers des images comme cette carte de jeu posée à l’envers sur un cahier, lui-même, posé sur une tache de colle mélangée à du marc de café. De la même façon, l’envers d’un mode d’emploi de carton plume fait apparaître l’image un peu enfantine d’un dessin d’une petite fille. Plus loin, un dessin au crayon réalisé sous hypnose complète cette exposition dans laquelle tout semble s’être fait en dehors de la maîtrise et de la volonté de l’artiste plaçant celui-ci dans un rôle de spectateur de l’apparition de sa propre œuvre.

www.martinwidmer.com

L’exposition a été réalisé avec le soutien du Fonds cantonal d’art contemporain, OCCS – DIP, Genève

Autres vues d’expositions avec le regard d’artiste de Martin Widmer:

Crédit photo Martin Widmer

La traque – Anne Golaz, Baptiste Coulon, Romain Legros

La traque

Baptiste Coulon
Anne Golaz
Romain Legros

Exposition du 14 04 17 — 07 05 17
Vernissage jeudi 13 avril dès 17h
Dîner de finissage le 6 mai sur inscription*

Au fond de l’espace, un décor, un paysage urbain nocturne eclairé au flash ou au phares de voiture. Là, quelque part un sanglier passe, à l’affût, traqué. Sur le grand mur de droite, un dégradé d’image, du vert vers le gris, un camouflage aux motif confondus. Des pièges entrelacé aux branchages, des cils et poils d’animaux, puis le calme, une déclinaison du motif de la pointe.

L’exposition La traque réunit trois photographes qui abordent la thématique de la chasse.
Des images éparses sur le mur évoquent un état de recherche ; L’accumulation rappelle une enquête. Entremêlement de différentes sources iconographiques

Les photographies présentées ici sur différents supports, dont les points de vue différés, centrés sur des détails ou des manières d’aborder le propos, créent un amalgame, amènent à diverses narrations possibles où les lieux et terrain de recherches se chevauchent.
Un décor, un terrain de chasse aménagé, une sorte de diorama ou terrain de jeu pour adulte observé; une analyse de terrain en profondeur, une immersion dans le décor.

Double sens analogique quand au medium utilisé. Les limites sont floues entre attirance et dégout, critique ou adhésion, fiction/réalité?

L’édition les cochons sauvages présentée dans le cadre et réalisée pour ce projet d’exposition au Labo, est tiré à 50 exemplaires. Elle nous relate un fait divers, une nouvelle pratique de braconnage urbain à Marseille.
Imprimé sur papier journal, elle se lit comme un reportage, une lecture séquentielle et narrative amené par la suite d’image de traque et poursuite dans des décors urbains.

« On dit qu’une femme s’est fait mordre le bras par un sanglier, qu’une autre en nourrit des hordes depuis quatre ans, tous les jours sauf quand elle est en vacances, que des jeunes rôdent avec des arcs aux pieds des immeubles, qu’ils sont organisés, que des sangliers traînent sur des parkings, près des poubelles, sous les arrêts de bus. On nous parle de chasse urbaine, là où la ville rencontre la colline, d’amendes pour braconnage à 25’000 euros, de combats entre chiens et cochons, de pièges en chariots de supermarché, de pins sylvestres, d’éclairages au tungstène, d’arcs, de silencieux et de 22 Long Rifle. On nous dit de parler à voix basse, de faire attention avec nos flashs.« 


Les Cochons Sauvages

Photographies : Baptiste Coulon & Romain Legros
Conception graphique : Anaïs Coulon
imprimée à 50 exemplaires dans le cadre de l’exposition La Traque.
Marseille, Décembre 2016.

Baptiste Coulon a pour thématique principale les faux-semblants. En dépouillant les sujets reproduits de leur première apparence, il organise une mise à distance qui révèle leur potentiel d’abstraction, multipliant ainsi les plans de lecture.

Anne Golaz traite essentiellement de la représentation du monde rural, de la nature sauvage ou de l’animal. Par la photographie d’aller au de là d’une représentation stéréotypé de cette pratique aujourd’hui

Romain Legros aborde la thématique de la chasse dans son travail comme un rapport à la construction d’une architecture du piège et de la cache.

 

OVV temporary studio

OVV (Order of Visionary Ventriloquists) is the current LapTopRadio group doing research on and around the disembodied voice and ventriloquism.
Members: Ashley Cook, Emile Dumas, Jonathan Frigeri, Isabel Guerrero, Pablo Hurtado, Camille Lacroix, Victor Le, Sarah L’Hérault, Audrey Julien, Natacha de Oliveira, Arttu Palmio, Laurence Rasti, Nathalie Rebholz, Laurent Schmid, Sara Silva Santos, Eva Zornio

 

Le 23 mars 2017 au Labo

Twin Twist – Aloïs Godinat, Valentina Pini

Twin Twist
Aloïs Godinat et Valentina Pini
21 01 2017 – 05 03 17

Ouvert du mercredi au vendredi de 14h à 19h
ou sur rendez-vous: contact@espacelabo.net

 

 

Vernissage le 20 janvier 2017

Crédit photo Yann Le Floc’h

 

 

Brunch de finissage le 5 mars 2017

 

 

Plastique – Hayan Kam Nakache, Josse Bailly

Plastique

Josse Bailly & Hayan Kam Nakache
17 12 2016 — 13 01 2017

  • Carte blanche à Thomas Baud et Basile Dinbergs
    installation au sous-sol

Ouverture sur rendez vous: contact@espacelabo.net

 

 

 

 

chrysalide

Concert organisé par Rock this town extrafine durant la phase des travaux de restructuration du Labo.

Live et dj set de Al Lover ( San Francisco) artiste musicien en tournée européenne.

 

 

À propos – La lettre de candidature

Samedi 30 avril à 17h –Book launch

À propos La lettre de candidature

Présentation: Eva May et Laura von Niederhäusern
Lecture: Ludovic Chazaud

Robert Walser a écrit La lettre de candidature en 1914. Cent et un ans après l’édition artistique d’A propos ressort cette demande d’emploi peu conventionnelle de son enveloppe: le désir d’un emploi convenable, où on pourrait se glisser comme dans une «douillette cachette», paraît de nouveau d’une actualité provocante. C’est en envisageant l’écriture de Robert Walser comme une capsule temporelle qui entre en collision avec la situation d’aujourd’hui que Eva May et Laura von Niederhäusern questionnent les moyens et tactiques artistiques présents. Que signifie l’autonomie dans des structures qui sont, par définition, hétéronomes? De quelle façon une écriture inactuelle déploie un potentiel critique dans l’emprise actuelle de l’économie sur notre vie?

La publication bilingue est parue aux Éditions d’Uqbar (Genève), en collaboration avec Gitte Bohr – Club für Kunst und politisches Denken (Berlin).

Texte de Eva May, affiche d’artiste Laura von Niederhäusern.

Edition limitée : 200 exemplaires, numérotés, imprimés sur une
presse typographique Heidelberg chez Noir sur Noir, Genève.

Téléchargez le flyer ici


Le Labo
5 Boulevard Saint-Georges 1205 Genève

L’Espace Labo bénéficie du soutien de la Ville de Genève et de Pro Helvetia.