Sonntag 14 09 17 – 14 10 17 – Jon Merz, Vianney Fivel

Une proposition de Lyla Marsol

L’exposition Sonntag réunira des travaux récents de Jon Merz et de Vianney Fivel. Les deux artistes se sont rencontrés cette année à Berlin et ont échangé sur de nombreux sujets dont celui de l’art.

Vernissage mercredi 13 septembre
Ouverture spéciale le 14 septembre jusqu’à 21h

La SMALL du 24 juin au 2 juillet 2017 – Group Show

La SMALL, soirée d’ouverture
performance de Sebastien Leseigneur
photographie Carl June, juin 2017

 

SMALL
24 06 17 – 02 07 17
La Semaine Magique Amour Liberté Luttes

Le projet de la SMALL répond et fait suite à l’invitation de la Biennale des espaces d’art indépendants de Genève qui s’est déroulé du 16 au 18 juin 2017 sur la Plaine de Plainpalais.

Le Labo a décidé de s’inclure à BIG et d’utiliser l’espace du container comme salle d’attente, une salle de toutes les attentes, celles des organisateurs, des artistes, des visiteurs, des contenus. Nous avons invité Macaco Press à y faire de la contrebande et annonçé le programme de la SMALL qui se déroulera au Labo la semaine suivante.

La BIG remet sur le tapis une série de questions :

• comment se coordonner et faire des projets?
• quel est le statut donné à l’activité créatrice indépendante?
• comment définir et mobiliser des acteurs culturels?
• comment occuper les espaces qui nous sont octroyés?
• avec quels moyens?
• comment redistribuer les moyens mis à dispositions par les autorités?
• comment se définit la scène indépendante? Peut-être par une gymnastique des écarts: intellectuelle/non artistique/ proche de la communauté ?

C’est à partir de ces axes que le Labo propose de se transformer la semaine suivante en une salle d’occupation avec un dispositif, des imprimés et des intervenants acteurs de l’art contemporain mais aussi d’autres types d’expérimentations dans les domaines de la recherche, du logement et d’autres encore inconnus.

La question de l’occupation possède un double sens et peut renvoyer à un discours guerrier qui soulève des questions de médiation, de colonisation, d’appropriation, de territorialité, etc. En art il est certain que l’activité s’est déplacée ces dernières années vers une occupation du terrain, par des performances, des discussions, des rencontres, des projections. Ces activités en forte croissance générant de grandes richesses ne sont cependant pas ou peu rétribuées. Bien des champs d’étude ont permis de révéler l’existence d’une partie non?rémunérée de la production, la sphère du travail domestique est la plus évidente. À notre époque révolutionnée par les outils digitaux, cette question du travail est encore plus capitale car aujourd’hui chaque contenu, chaque post sur l’internet équivaut à un geste de travail gratuit.

La SMALL veut interroger les capacités d’agir dans ce contexte d’entremêlement du privé et du politique, et réfléchir à l’espace paradoxal existant entre autonomie affirmée et reconfiguration des dépendances travailleuses.

On en revient à la salle de toutes les
attentes (qui peut renvoyer à un discours
médical/curatif/prendre soin)

• celles des organisateurs,
• des artistes,
• des visiteurs,
• des contenus.

La proposition du Labo s’inspire de différentes dynamiques actuelles et passées. SMALL est à géométrie variable, avec une sensibilité pour des voix inattendues.

Le programme de la SMALL est en ligne ici.

 

Karen Alphonso, Sébastien Leseigneur

 

Artistes et intervenants participants

Karen Alphonso
Ismaël Abdallah
Diego Castro
Etienne Chosson
Eduardo Cruces
Luca Depietri
Frédéric Favre
Sabrina Fernández Casas
Filippo Filliger
Patricio Gil Flood
Cédric Henny
Andreas Hochuli
Sébastien Leseigneur
Marylou
Macaco Press
Martin Maeder
Maud Pollien

Louise Mestrallet
Miami Books
Elena Montesinos
Virginie Morillo
Radio Picnic
Stéphanie Probst
Sonia Rickli
Adeline Senn
Tilo Steireif
Dorothée Thébert
Cristián Valenzuela
Sebastien Verdon
Caroline Vitelli
Victoria Wigzell

SMALL Jour 1 Samedi 24 juin
17:00 – Ouverture de la SMALL

19:00 – Rencontre discussion autour du n°4 de la publication « Artiste? Et sinon tu fais quoi? »
avec Louise Mestrallet et Cristián Valenzuela

Suivi d’une « Olla commun » un repas convivial.
Menu : Tomaticán avec riz graneado

« Artiste? Et sinon tu fais quoi? »

« Alors qu’une minorité d’artistes, sortis d’école d’art ou autodidactes arrivent à vivre exclusivement de leur production artistique, la grande majorité d’entre-eux doit bien souvent alterner avec des boulots alimentaires « déconnectés du monde de l’art ». L’artiste mène souvent, si ce n’est toujours, une « pluri-activité ». Quel impact cela produit sur la créativité? Quelles sont les stratégies individuelles et collectives qu’il développe? Est-ce que ces réalités influent directement sur son travail et plus largement sur le milieu de l’art ? Cette particularité du monde artistique peut-elle trouver des résonances dans un système plus global?
Après avoir organisé tables rondes et rencontres à Bruxelles et Anvers, nous proposons de poursuivre « Artiste ? Et sinon tu fais quoi ? » au Labo, Genève dans le cadre de la SMALL, en présentant la quatrième home made publication du projet, autour d’une « Olla commun » un repas convivial.
Louise Mestrallet et Cristián Valenzuela

la SMALL en images samedi 24 juin 2017
Louise Mestrallet (1986)
Formée à la Haute Ecole d’Art et de Design (Genève), et un peu à l’Ecole de Recherche Graphique (Bruxelles), elle a depuis préféré se distancier des aspects “disciplinaires” de la production artistique pour se restituer sur des problématiques de l’art dans un champ élargi, mêlant recherches théoriques, projets collectifs, éditions, performances… Ses oeuvres se matérialisent (et se dématérialisent) pour mieux appréhender des questionnements d’ordre socio-politico-économico-poétiques. Elle vit et travaille à Bruxelles.
Cristián Valenzuela (1974)
Cristián Valenzuela est né à Santiago du Chili où il commence ses études en Arts Visuels à la Universidad de Chile. En 2007, et grâce à une bourse de l’ECAV, il continue ses recherches au sein du programme MAPS, en Suisse. Son centre d’intérêt se situe dans les décalages produits par l’application de modèles qui ne considèrent pas les contextes où ils sont appliqués, autrement dit la « réalité postcoloniale ». Pour diverses raisons, aussi bien professionnelles, artistiques que personnelles, il établit dès 2012, son centre d’opérations à Bruxelles.

 

Pendant la soirée diffusion de la playliste ouvrière créee par Patricio Gil Flood, Eduardo Cruces et Victoria Wigzell

22:00 – Perfo/lecture à partir du texte « Bizarre Love Triangle » de Jovan Mrvaljevic
Sébastien Leseigneur avec la participation de Caroline Vitelli

 

( photos Carl June)

 

Sébastien Leseigneur (1984) à Grasse, vit à Lausanne et Genève
Sébastien Leseigneur est artiste et curateur. Il organise des expositions, imagine et produit des livres rapprochant photographie, essais et poèmes. En 2012 il est invité par Joerg Bader à rejoindre l’équipe du Centre de la Photographie Genève où il est commissaire associé jusqu’à aujourd’hui.
En 2017 il s’investit dans le projet Labo et coorganise la SMALL avec Karen Alphonso

 


SMALL Jour 2 – Dimanche 25 juin

Sur les traces des squats culturels de Genève

 


SMALL Jour 3 – mardi 27 juin

MARDI 27
19:00
Tilo Steireif et BecBed

Conférence : «Rhétorique d’une capitale artistique alémanique actuelle et ha-ha».

En traversant différents thèmes, de la condition de l’artiste et son statut dans la société, de l’anarchisme à l’éducation, nous nous arrêterons sur le cas du nouvel écoquartier de la Jonction, son rapport à la rue, à l’espace public.

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BEC BED questionne par ailleurs le projet «Social Loft» des architectes Dreier Frenzel érigé sur le «cimetière» d’Artamis, lieu historique de la culture alternative genevoise. Ce nouvel écoquartier de la Jonction est analysé dans son rapport à la rue, à l’espace public. Nous invitons l’observateur à s’élever et en même temps à trouver son «ha-ha». BEC BED fait écho, là aussi, à la compensation, l’invitation au «très haut» qui devrait nous offrir une observation nouvelle. Le ha-ha est un dispositif qui efface les barrières et repositionne l’usager d’un environnement. BEC BED instaure donc une méthode de travail simple: produire de la compensation et de la décompensation pour mieux mesurer les interactions dans l’espace public.

20:30Bouffe pop

SMALL Jour 4 – mercredi 28 juin

MERCREDI 28

19:00
Sonia Rickli
« Des origines au Live Art Club »
Journal intime et interactif d’une pratique culturelle

 

20:00
Présentation par Sébastien Verdon
de Smallville, artist-run space à Neuchâtel

21:00
Banquet éthérée

SMALL Jour 5 – jeudi 29 juin

15:00 Stéphanie Probst – APPORTE TES FANZINES !
Archivage collectif et bordel collaboratif création de la petite fanzinothèque genevoise (fanzinoGe), inventaire virtuel et non exhaustif d’hier et d’aujourd’hui, de Genève et alentours.

 

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19:00 Dorothée Thébert et Filippo Filliger
Cocktail de Kéfir et lecture « L’absence de gouvernail » un projet d’écriture « filliousophique » dans ?lequel les auteurs interrogent le rapport entre?l’art et la vie qui les préoccupe au quotidien

20:00 Manger c’est tricher, Le Horla passe des disques

SMALL Jour 6 – vendredi 30 juin

19:00
Luca Depietri et Karen Alphonso
Les espaces indépendants et leur alter-naïveté.
Quel est le statut des espaces culturels
« alternatifs » ou « indépendants » ? Une discussion
autour de la bonne et de la mauvaise foi dans
les pratiques artistiques indépendantes.

20:00
« Pratiques exportables, tourisme,
opportunités, fantasmes »
Andreas Hochuli s’essayera à une présentation
Powerpoint sur le karma CO2, les échecs des
échanges culturels et l’apolitisme érémitique.


21:00
Repas convivial

22:00
Maudite passe des disques

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SMALL Jour 7 – dimanche 2 juillet

 

 

SMALL
Semaine Magique Liberté Amour Luttes
24 06 17 – 02 07 17

Tous les jours dès 15:00
Thé Librairie Expos Perfos Confs Repas Débats

 

 

La figure du héros en question (Le principe d’inconsistance) – Martin Widmer

La figure du héros en question
(Le principe d’inconsistance)*

20 05 17 — 18 06 17

Martin Widmer

*[À propos d’un inanimé abstr.] Caractère irréel, immatériel (de quelque chose). L’inconsistance d’un songe, de la pensée, de la rêverie. Le passé perdait de sa certitude et prenait l’inconsistance du rêve. (Druon, Gdes fam., t. 2, 1948, p. 243)
Martin Widmer est un artiste genevois dont les médiums principaux sont la photographie et l’écriture. Récemment, Widmer s’est mis à utiliser les matériaux bruts qui constituent habituellement l’objet photographique : verre, plaque d’aluminium, colle, bois, carton, pour créer des installations dans lesquelles le spectateur se trouverait, comme c’est le cas dans cette exposition, en quelque sorte immergé dans le dispositif même de l’image. Les textes que l’artiste écrit sont rédigés sous autohypnose ainsi qu’à l’aide d’un jeu de cartes : Stratégies Obliques (celui-ci a été inventé, entre autres, par le musicien Brian Eno). Ces textes prolongent, dans un autre espace, le travail plastique de l’artiste.

Pour le projet au Labo, Martin Widmer a tout d’abord écrit, lors d’une séance sous autohypnose, un texte dans lequel il se rend à son propre vernissage au Labo. Il découvre alors son exposition, qu’il ne connaît pas, en même temps que les spectateurs. Ce texte sera lu, avec d’autres, lors d’une soirée de lecture pendant l’exposition (la date sera communiquée ultérieurement). Nous pouvons néanmoins trouver dans l’exposition le plan de cette autre exposition.

L’exposition réelle, visible, dans les espaces du labo, peut être vue, quant à elle, comme une seule grande installation constituée de deux ensembles. Néanmoins, chaque pièce peut être également considérée comme une oeuvre indépendante. L’ensemble peut se voir comme une déconstruction de l’objet photographique en un dispositif installatif et sculptural. Un texte, Simple Soustraction, écrit toujours sous autohypnose ainsi qu’avec le même jeu de cartes, est inséré dans l’installation.

L’exposition, La figure du héros en question, est principalement constituée de photographies que l’artiste efface, détruit, à l’aide d’acétone ou en utilisant une ponceuse. L’artiste a commencé, avec ces travaux, à détruire ses propres archives d’œuvres. Paradoxalement en faisant ce geste Martin Widmer crée de nouvelles pièces qui feraient presque penser à des peintures. Ces étranges tableaux abstraits, inattendus, apparaissent sur les supports de manière hasardeuse lors d’un protocole dans lequel l’artiste a quelques moyens d’intervenir mais seulement de manière limitée. Comme c’est souvent le cas dans son travail, ce n’est pas tant la disparition qui intéresse l’artiste mais ce qui apparaît à la place de ce qui à disparu. Si certaines œuvres font appel au hasard d’autres dévoilent l’envers des images comme cette carte de jeu posée à l’envers sur un cahier, lui-même, posé sur une tache de colle mélangée à du marc de café. De la même façon, l’envers d’un mode d’emploi de carton plume fait apparaître l’image un peu enfantine d’un dessin d’une petite fille. Plus loin, un dessin au crayon réalisé sous hypnose complète cette exposition dans laquelle tout semble s’être fait en dehors de la maîtrise et de la volonté de l’artiste plaçant celui-ci dans un rôle de spectateur de l’apparition de sa propre œuvre.

www.martinwidmer.com

L’exposition a été réalisé avec le soutien du Fonds cantonal d’art contemporain, OCCS – DIP, Genève

Autres vues d’expositions avec le regard d’artiste de Martin Widmer:

Crédit photo Martin Widmer

La traque – Anne Golaz, Baptiste Coulon, Romain Legros

La traque

Baptiste Coulon
Anne Golaz
Romain Legros

Exposition du 14 04 17 — 07 05 17
Vernissage jeudi 13 avril dès 17h
Dîner de finissage le 6 mai sur inscription*

Au fond de l’espace, un décor, un paysage urbain nocturne eclairé au flash ou au phares de voiture. Là, quelque part un sanglier passe, à l’affût, traqué. Sur le grand mur de droite, un dégradé d’image, du vert vers le gris, un camouflage aux motif confondus. Des pièges entrelacé aux branchages, des cils et poils d’animaux, puis le calme, une déclinaison du motif de la pointe.

L’exposition La traque réunit trois photographes qui abordent la thématique de la chasse.
Des images éparses sur le mur évoquent un état de recherche ; L’accumulation rappelle une enquête. Entremêlement de différentes sources iconographiques

Les photographies présentées ici sur différents supports, dont les points de vue différés, centrés sur des détails ou des manières d’aborder le propos, créent un amalgame, amènent à diverses narrations possibles où les lieux et terrain de recherches se chevauchent.
Un décor, un terrain de chasse aménagé, une sorte de diorama ou terrain de jeu pour adulte observé; une analyse de terrain en profondeur, une immersion dans le décor.

Double sens analogique quand au medium utilisé. Les limites sont floues entre attirance et dégout, critique ou adhésion, fiction/réalité?

L’édition les cochons sauvages présentée dans le cadre et réalisée pour ce projet d’exposition au Labo, est tiré à 50 exemplaires. Elle nous relate un fait divers, une nouvelle pratique de braconnage urbain à Marseille.
Imprimé sur papier journal, elle se lit comme un reportage, une lecture séquentielle et narrative amené par la suite d’image de traque et poursuite dans des décors urbains.

« On dit qu’une femme s’est fait mordre le bras par un sanglier, qu’une autre en nourrit des hordes depuis quatre ans, tous les jours sauf quand elle est en vacances, que des jeunes rôdent avec des arcs aux pieds des immeubles, qu’ils sont organisés, que des sangliers traînent sur des parkings, près des poubelles, sous les arrêts de bus. On nous parle de chasse urbaine, là où la ville rencontre la colline, d’amendes pour braconnage à 25’000 euros, de combats entre chiens et cochons, de pièges en chariots de supermarché, de pins sylvestres, d’éclairages au tungstène, d’arcs, de silencieux et de 22 Long Rifle. On nous dit de parler à voix basse, de faire attention avec nos flashs.« 


Les Cochons Sauvages

Photographies : Baptiste Coulon & Romain Legros
Conception graphique : Anaïs Coulon
imprimée à 50 exemplaires dans le cadre de l’exposition La Traque.
Marseille, Décembre 2016.

Baptiste Coulon a pour thématique principale les faux-semblants. En dépouillant les sujets reproduits de leur première apparence, il organise une mise à distance qui révèle leur potentiel d’abstraction, multipliant ainsi les plans de lecture.

Anne Golaz traite essentiellement de la représentation du monde rural, de la nature sauvage ou de l’animal. Par la photographie d’aller au de là d’une représentation stéréotypé de cette pratique aujourd’hui

Romain Legros aborde la thématique de la chasse dans son travail comme un rapport à la construction d’une architecture du piège et de la cache.

 

Twin Twist – Aloïs Godinat, Valentina Pini

Twin Twist
Aloïs Godinat et Valentina Pini
21 01 2017 – 05 03 17

Ouvert du mercredi au vendredi de 14h à 19h
ou sur rendez-vous: contact@espacelabo.net

 

 

Vernissage le 20 janvier 2017

Crédit photo Yann Le Floc’h

 

 

Brunch de finissage le 5 mars 2017

 

 

Plastique – Hayan Kam Nakache, Josse Bailly

Plastique

Josse Bailly & Hayan Kam Nakache
17 12 2016 — 13 01 2017

  • Carte blanche à Thomas Baud et Basile Dinbergs
    installation au sous-sol

Ouverture sur rendez vous: contact@espacelabo.net

 

 

 

 

MEUTES et UNITES (jaurías y unidades) – Group Show

MEUTES et UNITES (jaurías y unidades)

Du 25.03.16 au 24.04.16
Ouverture les mardis & vendredis de 14h à 19h

Yvan Alvarez
Kim Seob Boninsegni
Lucia Martinez Garcia
Aymeric Tarrade

 

 

 

 

Ensemble distinct de choses ou d’êtres de même nature, réunis dans un même endroit. Ensemble plus ou moins organisé de personnes liées par des activités, des objectifs communs. Formation élémentaire du peloton ou de la section. Ensemble G muni d’une opération interne dans G, associative, qui admet un élément neutre et telle que tout élément a un symétrique et un seul. Foule, bande de gens acharnés contre quelqu’un, qui organise des événements pour satisfaire une haine à l’égard d’une communauté, d’un pays, d’un système.

Télécharger le communiqué de presse

 

Voir un extrait de vidéo de Lucia Martinez

le 6 avril 2016, 18h-21h

Gateway at dusk

Ouverture spéciale de l’exposition MEUTES et UNITES (jaurías y unidades) le 6 avril 2016 à l’Espace Labo de 18h à 21h parallèleemnt au vernissage de l’exposition de Kim Seob Boninsegni ENTRE CHIEN ET LOUPS à Truth and Consequences (7, boulevard d’Yvoy, 1205 Genève).

 

Dès le 16 avril 2016

Diffusion de « Saturne », un film vidéo de Yvan Alvarez et Kim Seob Boninsegni, avec Sonita Boninsegni et Eilott Vallirs à l’Espace Labo

Revolution in our Lifetime – Davide Cascio

Du 12 février au 06 mars 2016

Davide Cascio

Revolution in your lifetime

Davide Cascio propose une installation environnementale. Elle intègre une série d’affiches titrées REVOLUTION IN OUR LIFE TIME. Cette série découle de la récupération des macules d’une édition réalisée avec Vincent Kohler en 2012, elle additionne et multiplie les couches et les techniques d’impression: offset, typographie, xylographie, monotype et collage.

Ces affiche-palimpseste REVOLUTION IN OUR LIFE TIME s’inspirent directement de la production graphique d’Emory Douglas (Ministre de la Culture du Black Panther Party de 1967 à 1980), elles représentent une tentative de déconstruction de ces images graphiques.

2 affiches encadrées, Revolution in our lifetime, 2015
Revolution in our lifetime, 2015, techniques mixtes sur papier, 46 x 64 cm

 

«Des drapeaux, des morceaux de papier ou des tissus avec des mots, dictés par l’urgence d’une révolution. C’est la légèreté et la danse totémique, le pouvoir précaire de l’instant qui s’opposent au poids rhétorique de l’histoire. L’anti-monument est là pour contredire le monument-même, pour en renverser la symbolique et exorciser son magnétisme idéologique juste avant qu’il soit détruit, effacé».

détail accrochage installation Revolution in our lifetime, Espace Labo, 2016
Détail, installation Revolution in our lifetime, Espace Labo, 2016

Pour Davide Cascio, les drapeaux, les morceaux de papier ou les tissus se réfèrent à des pièces «molles» dans la tradition de l’art minimal, comme les caoutchouc de Richard Serra ou les feutres Robert Morris.
Ces matériaux enveloppent le spectateur dans un lieu de repos et favorisent l’agrégation spontanée comme l’Auditorium de Franz West à la Documenta de 1992 (72 divans en fer sur lesquels étaient posés des tapis d’Orient usagés, utilisés comme sièges par le public).

Davide Cascio, Revolution in our lifetime, dangling painting1
Détail 2, installation Revolution in our lifetime, Espace Labo, 2016
Davide Cascio, Revolution in our lifetime, Espace Labo, 2016
Détail 3, installation Revolution in our lifetime, Espace Labo, 2016
L’exposition REVOLUTION IN OUR LIFE TIME a reçu le soutien du Fonds d’Art Contemporain et de Pro Helvetia.

Davide Cascio (1976) vit et travaille à Lugano et à Paris. Membre de l’Institut Suisse de Rome pendant deux ans (2004-06), il a gagné le Prix Vordemberge-Gildewart en 2005 et le Prix-culturel Manor pour le canton du Tessin en 2007. Il a exposé en Suisse à la Kunsthalle de Bâle, au Kunstmuseum de Glarus et de Thun. Il a exposé à «La chambre» de la galerie Xipppas et au FRAC centre d’Orleans. Il a été résident au Pavillon du Palais de Tokyo à Paris (2009-2010), à Astérides à Marseille en 2011 et en 2012 à la Box de ENSA Bourges. En 2014 est en résidence à la Fondation d’entreprise Galeries Lafayette à Paris. A Partir de septembre 2015 est doctorant au SACRe PSL/ENSBA à Paris.

 Photographies: Yann Le Floc’h

[ʀ] [ʁ] [r] – Group Show

[?] [?] [r]

Du dix huit novembre deux mil quinze au vingt-neuf janvier deux mil seize

Bailly Josse
Bianchini Alexandre
Billotte Benoît
Bogana Alan
Bonny Thomas
Carera & Montesinos
Cascio Davide
Castro Diego
Dafflon Mathieu
Ding Emilie
Deletra Hanna Henry
Dénervaud Guillaume
Dussoix Hadrien
Evrard David

EW
Gygi Fabrice
Forlin Karim
Legros Romain
Levasseur Yves
Lippert Beat
Marzullo Angela
Missika Adrien
Mudry Yoan
Post Frédéric
Riniker-Radich Marta
Sgouridis Konstantin
Wagnières Nicolas
[?] [?] [r]

C’est une exposition collective évolutive. Afin de pousser les limites du possible permises par un espace libre, Karen Alphonso propose de déployer la richesse d’une collection en mutation perpétuelle. Une tentative de programmation décomplexée de sortir du cadre d’une exposition conventionnelle avec un début et une fin. Elle s’entoure de vingt-neuf artistes qui pour la plupart ont aussi géré dans le passé des espaces d’art indépendants (Forde, Shark. Gitte Bohr, Komplot, Duplex,…) dans l’idée de construire ensemble.
Suite à l’invitation, acceptée à l’unanimité les artistes mettent à disposition une ou plusieurs pièces sur la thématique de la ruine. Les oeuvres seront présentées par une scansion déterminée qui permettra de découvrir une exposition en perpétuelle mutation, qui transposent l’idée de faux paradis, de révolution absurde et d’illusion. Quelque chose de désespérément contradictoire et pourtant extatique, des visions, des positions.
En gardant les même clous, les pièces sont remplacées par d’autre. Chaque jour quelque chose change. Les conventions liées aux expositions sont ainsi détournées. L’idée d’une exposition infinie est venue de l’envie d’éviter les phases de creux pendant les démontage et rénovation. Rester en mouvement, rester en vie, changer de point de vue, montrer les revers.
Déployées durant trois mois, les ressources de cette collection permettent divers dialogues qui se tissent entre les pièces selon les divers accrochages. L’exposition se module chaque semaine, elle se déploie, réponds aux actualités, les accrochages se font pendant la nuit. Des pièces sont rajoutées ou déplacées. Les visiteurs découvrent un univers modifié. Un dialogue différent s’établit entre les œuvres. De nouveaux artistes sont invités à intervenir.
Cette exposition questionne le fonctionnement d’un espace d’art libre, un questionnement de la position de l’artiste, de celle du curateur, de la peinture, du support. Elle prends part à l’actualité, reste utopie.

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Dans [?] [?] [r] il y à: reproduire, refaire, remâcher, ressasser recopier, répercuter, réviser, revoir, référer, rester, réduire, rythmer, rassembler, reproposer, rire, ronronnement ou rage. C’est une guérilla interne, une révolution, un rêve, une rave.

Un vitrail néo-géo éclaire le trottoir et s’obscurcira avec le temps / un texte manifeste en distribution libre disparaîtra / des posters révolutionnaire seront retourné pour présenter leur revers imprimés / une peinture à l’huile, déroulée à moitié est suspendue sur son tube, puis enroulé changeant de statut/ un drapeau transfiguré en molécule d’eau flotte sur diverses surfaces / des surfaces sont explorées / des dessins critiquent de manière ironiques / Beat bat des records, coure à travaers le Louvre / la peinture est collage / les papiers decoupés/ une empreinte peinte à l’huile accuse le flegme/ un poisson regarde une mouche qui vole au ralenti / un livre retrace l’histoire d’un espace d’art indépendant à Bruxelles / des spirales changent de couleur / les bétons se déplacent / les supports vidéos se modifient /le son rentre en scène, les pensées de Pasolini sont diffusées à travers les voix / la pardade du 1er mai est diffusé le 1er décembre /  la lumière devient oeuvre / des hologrammes apparaissent / le sol se recouvre de plaques colorées / Samothrace trône / les murs sont colorés /  «Ci-l’envers» de Fabrice Gygi suspendu dans l’espace tout au long de l’exposition invite à voir le monde d’une autre façon.

Karen Alphonso

Ouverture du mercredi au vendredi de 14h à 18h
ou sur rdv: contact@espacelabo.net
www.espacelabo.net